Si hay que creer a quienes parecen saber de esto, la(s) socialdemocracia(s) europeas buscan en el/los liberalismo(s) sustancia para su propia renovación o metamorfosis en ¿social liberalismo?
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Abierto el debate de fondo con esta frase “Liberal y… socialista”, Thomas Ferenczi hace el siguiente análisis:
En assumant ouvertement l’héritage du libéralisme, Bertrand Delanoë, possible candidat au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, confirme les mutations de la social-démocratie européenne. Certes le maire de Paris prend bien soin de préciser, dans son livre De l’audace ! (Robert Laffont, 290 p., 20 euros), qu’il n’est pas “social-libéral” – une étiquette honnie par beaucoup de socialistes français -, et qu’il n’est partisan ni du “désengagement de l’Etat” ni du “laisser-faire économique et commercial”.
Il n’empêche : au-delà de ces précautions de langage, l’emploi revendiqué du mot de libéralisme par un des principaux chefs de file du PS introduit une donnée nouvelle dans les débats qui traversent la gauche européenne.
La social-démocratie a joué un rôle-clé en Europe, au siècle dernier, dans l’établissement de l’Etat-providence. Même si son histoire diffère selon les pays, elle a contribué partout à la mise en place, sous l’égide de la puissance publique, d’un compromis social entre le patronat et la classe ouvrière. En France, où la notion de social-démocratie a longtemps été suspecte à gauche, les socialistes ont confié à l’Etat le soin d’incarner, au sein de l’économie de marché, les valeurs de solidarité. Mais les transformations de la société ont affaibli l’efficacité de ce modèle et provoqué, à travers toute l’Europe, la renaissance d’un libéralisme jugé mieux adapté aux défis du XXIe siècle.
La gauche française est de ce point de vue, on le sait, plutôt en retard sur ses voisines du Vieux Continent. En Grande-Bretagne, le “blairisme” a développé l’idée d’Anthony Giddens, théoricien de la “troisième voie”, selon laquelle l’Etat-providence “crée aujourd’hui presque autant de problèmes qu’il en résout”. Avec Gordon Brown, le mouvement lancé par Tony Blair s’est encore accentué.
En Italie, la création du Parti démocrate, sous la direction de Walter Veltroni, témoigne d’une évolution comparable vers un réformisme libéral. En Espagne, le premier mandat de José Luis Zapatero à la tête du gouvernement s’est traduit, dans le domaine de l’économie, par un pragmatisme donnant une large place au marché et, dans le domaine des moeurs, par une véritable libéralisation.
Il n’y a guère qu’en Allemagne qu’un coup de frein a été donné, pour des raisons tactiques, liées à l’émergence d’une gauche radicale, à la conversion libérale dont l’ancien chancelier Gerhard Schröder s’était fait le promoteur.
La plupart des responsables de la social-démocratie européenne ont ainsi compris, selon une formule de deux experts français, Alain Bergounioux et Gérard Grumberg, que “le socialisme ne peut plus se concevoir comme une alternative d’ensemble au libéralisme” (Esprit, novembre 2007). Aucun parti socialiste en Europe ne peut désormais se dispenser de mener au fond ce que les deux auteurs appellent “le travail d’explication avec le libéralisme”, au risque de céder à un “antilibéralisme un peu paresseux”.
Ce travail peut s’appuyer sur la riche tradition du “socialisme libéral”, récemment redécouverte en France (Monique Canto-Sperber et Nadia Urbinati, Le Socialisme libéral, éd. Esprit, 2003, Serge Audier, Le Socialisme libéral, La Découverte, 2006), une tradition dont les sources se situent notamment en Italie et qui doit être nettement distinguée, selon les spécialistes, du “social-libéralisme”. Hors de cette tradition, la recherche d’une nouvelle synthèse sociale-démocrate devrait aller jusqu’à remettre en question la frontière entre libéralisme politique et libéralisme économique qu’une partie de la gauche s’efforce de maintenir afin de préserver les anciens dogmes. [Le Monde, 29 /30. Thomas Ferenczi, Les social-démocraties en quête de renouveau].
Caro JP, parece que tu provocación espera que alguien añada aquello de “honi soit qui mal y pense”… Pero el social-liberalismo será, o bien algo reducido a lo económico (no a las ideas, libertades personales y demás), o bien un “círculo cuadrado” o un “hierro de madera”. Son -a mi ignaro parecer- dos cosas que difícilmente aguantan juntas como ideología política estable. Del mismo modo que mal aguantaba la liga o jarretera de aquella condesa de Salysbury, y que gentilmente recogió Eduardo III: “Honi soit qui mal y pense”, parece que dijo, al ver las sonrisas maliciosas de los circunstantes, y para dejar claro quién mandaba allí, y qué nobles intenciones le movían, fundó la Orden de la jarretera.
A lo mejor resulta que el alcalde de París, Bertrand Delanoë, quiere emular al rey Eduardo, y cuadrar el círculo liberal-socialista. O a lo mejor eso es otro globo sonda que Zapatero (lo digo por Ferenczi) ha pedido lanzar a sus fontaneros, a ver si entre eso y poner de vuelta y media a la Iglesia, pasan las crisis económicas y de identidad… y puede seguir esgrimiendo esa sonrisilla conejil que tanto éxito tiene en las elecciones. Saluti, JJ
Querido JJG Noblejas,
… la verdad es que NO hay ninguna provocación por mi parte… la contradicción y el galimatías no soy yo quien lo suscita… Delanoë si lanza un calculado debate de fondo, pero no veo en España quien pudiera alimentar un debate de esa índole, entre los profesionales de la política…
Salve..!
Q.-
PS. Si retomo el papel publicado en Le Monde es para intentar “elevar” y “ampliar” el debate, cuando “liberalismo” y “socialismo” son víctimas de una polución endemoniada, literalmente.
Entiendo y comparto: el progenitor de la mentira poluciona esas y otras palabras con “residuos de procesos industriales o biológicos”, como dice el Drae, y también residuos de caldos mentales mal digeridos. Salve, JJ
JJG Noblejas,
Apreciado… de ahí que los delitos cometidos en nombre del “socialismo” y el “liberalismo” me parezcan doblemente criminales. No solo se destruyen vidas humanas… se destruye la conciencia cívica…
Q.-