El pudridero de la vida pública cainita se ramifica y toma proporciones tan endemoniadas que quizá esté próximo el día en que será prudente recurrir a la psiquiatría para intentar comprender los razonamientos de cada cual.

En el Líbano, país de alta cultura, con una experiencia excepcional en materia de guerras civiles, uno de los más influyentes periódicos locales ha considerado oportuno recurrir a tres psiquiatras, para intentar evaluar los riesgos de nueva guerra civil.

En Madrid, Girona o Vitoria-Gasteiz, será obligado que los psiquiatras a consultar usen con cierta fluidez el castellano, el catalán y el euskera. En su día, las autoridades políticas soviéticas ya usaron la quimioterapia para intentar asegurarse la normalización política.

L’Orient le Jour, 8 enero 2007. Les psychanalystes mettent en garde contre les dangers de récidive:

Le risque de guerre civile est-il imminent ou réversible?

Depuis quelques mois, le spectre de la guerre civile a ressurgi en force dans l’esprit des Libanais qui voient dans la récente exacerbation des clivages un signal d’alarme à prendre au sérieux. Si les observateurs politiques ne croient pas tout à fait à la thèse de la récidive, quand bien même s’y prêterait le contexte géopolitique, les psychanalystes considèrent, quant à eux, que les facteurs de risques sont multiples, les Libanais étant prédisposés à reprendre les armes. Un phénomène qui est toutefois réversible, soutiennent les experts, si l’on s’emploie ensemble à travailler sur nos insécurités profondes, et nos lacunes en termes de mémoire historique. La connaissance de la vérité sur la série noire des assassinats qui ont endeuillé le pays serait, en outre, un facteur de salut et de pardon qui permettrait à l’ensemble des Libanais de faire leur deuil et de se rassembler à nouveau tout en respectant leurs différences.

Interrogés par L’Orient-Le Jour, trois psychanalystes – Chawki Azouri, Marie-Thérèse Kheir Badawi et Anissé el-Amine – ont exprimé chacun leur point de vue sur la question.

• Le dossier réalisé par Jeanine JALKH.