Le Monde dice temer “lo peor” para los próximos meses, en España.
[ .. ]
Pierre-Antonio Delhommais analiza el alcance de la crisis financiera en curso, y afirma:
“En España, puede temerse lo peor. El éxito económico reposaba esencialmente en el dinamismo del sector de la construcción. Varios promotores inmobiliarios están en crisis. Y crece la inquietud por la salud de los bancos españoles. Todo indica que está explotando la “burbuja” del crecimiento español, diga lo que diga el presidente Zapatero”.
[ .. ]
Analyse
Dans l’histoire économique et monétaire, il y aura un avant et un après subprimes. La crise des crédits immobiliers accordés aux Etats-Unis à des ménages modestes et peu solvables ne met pas seulement par terre les indices boursiers et les bilans des banques.
Elle fait aussi chavirer les doctrines et les théories les mieux établies, elle remet en cause les modèles de croissance à la mode, elle détruit les idoles. [ .. ]
VICTIMES COLLATÉRALES DE LA CRISE [ .. ]
Quant à l’Espagne, dont le succès reposait pour l’essentiel sur le dynamisme du secteur de la construction – la moitié du ciment européen était utilisé de l’autre côté des Pyrénées -, le pire est à craindre. Plusieurs promoteurs immobiliers battent sérieusement de l’aile, et l’inquiétude grandit sur la santé des banques hispaniques. Tout indique que la bulle de la croissance espagnole est sur le point d’éclater, quoi qu’en dise le chef du gouvernement, José Luis Zapatero, pour qui son pays «vogue sur un navire sûr face aux turbulences». Propos peut-être imprudents. [Le Monde, 23 / 24 ene. 08. Les subprimes font chavirer les modèles, par Pierre-Antoine Delhommais].
Deja una respuesta