Le Monde insiste en la caída del “milagro” en el miserabilismo … “Difícil fin de mes para muchos españoles” [ .. ] “El endeudamiento de las familias alcanza niveles peligrosos” [ .. ] “Se multiplican los índices de insolencia” [ .. ] “De lo nunca visto” [ .. ]
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“Los barrios fantasmas, testigos de la crisis inmobiliaria”.
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[ .. ] Les fins de mois de plus en plus difficiles des Espagnols [ .. ] Pas moins de 90 % des titulaires d’un prêt hypothécaire sont endettés à taux variable, sur des durées qui ne cessent de s’allonger, 28 ans en moyenne pour les nouveaux crédits. Ces emprunteurs ont subi, entre 2005 et 2007, deux hausses successives d’un point, de 3,20 % à 5,30 %, ce qui, pour un prêt moyen de 150 000 euros sur 25 ans, entraîne une augmentation de la mensualité de 160 euros par an. [ .. ] Les signes de la désolvabilisation des Espagnols se multiplient : le taux de retard de paiement des crédits est passé en un an de 0,45 % à 0,99 % en mars 2008. Cafetiers et restaurateurs se plaignent d’une forte baisse de clientèle, tandis que les cartes de crédit et les crédits rechargeables se répandent à toute vitesse (+ 13 %). [ .. ]
» Payer sa dette est, pour un Espagnol, un devoir et il n’hésite pas à faire appel à sa famille ou à ses amis pour l’éponger, raconte M. Audureau. Mais, signe des temps, une centaine de familles s’est placée en 2007 sous la loi des faillites, du jamais vu. » [Le Monde, 20/21 junio 08. I. R.L., Les fins de mois de plus en plus difficiles des Espagnols].
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[.. ] La frénésie immobilière qu’a connue l’Espagne depuis 1997 et son arrêt brutal sont ici visibles. » Nous nous attendions, bien sûr, à un ajustement en douceur de la production de logements, qui était supérieure à la demande, mais pas à un ralentissement si radical, dû au choc externe de la crise américaine et à l’envolée des prix du pétrole et des matières premières «, admet José Manuel Galindo, président de l’Association des promoteurs de Madrid (Asprima).
[ .. ] Le nombre de transactions a chuté de 7,7 % au dernier trimestre 2007 et s’est effondré de 29 % au premier trimestre 2008, selon les statistiques sur les compromis de vente enregistrés. Face à une demande annuelle d’environ 400 000 unités, le stock de logements neufs enfle : l’Asprima l’estime à 175 000 appartements achevés et invendus et prévoit qu’il pourrait doubler d’ici à la fin de l’année 2008. » Nous pourrons, à partir de 2010, le résorber en trois ou quatre ans «, espère M. Galindo. D’autres spécialistes, comme le consultant Rodriguez R. de Acuna, estiment à environ 2 millions le nombre de logements neufs existants et qui ne trouvent pas d’acheteurs.
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Les promoteurs les plus endettés, notamment ceux qui ont acquis des terrains au plus haut du cycle et dont la valeur dégringole (- 7,7 % entre mars 2007 et mars 2008), sont déjà contraints de restructurer leur dette, à l’image d’Afirma, ex-Astroc, ou de Colonial.
La crise immobilière n’est pas sans conséquences sur toute l’économie du pays, le produit intérieur brut dépendant à 9 % du marché résidentiel et à 18 % des activités de construction. Le chômage a augmenté d’un point, à 9,6 % sur les trois premiers mois de 2008. [ .. ] [Le Monde, 20/21 junio 08. Isabelle Rey-Lefebvre, Deux millions d’appartements et de maisons ne trouveraient pas d’acheteurs. Les quartiers fantômes en Espagne témoignent de la crise immobilière].
Le Monde, 20 junio 08. Caen la construcción y las ventas, crece la deuda de las familias.
● Érase una vez en Tarragona: una familia, una hipoteca, una enfermedad, un banco y una subasta.
● Economía en España.
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