“La socialdemocracia europea atraviesa una crisis existencial mayor” [ .. ] “Responsabilidad socialdemócrata en la crisis financiera” [ .. ] “Antes de la crisis, Europa ya era la zona de menor crecimiento económico de mundo”…
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Influyente altavoz tradicional de las ideas de la izquierda intelectual francesa, Le Monde insiste desde hace meses en la crisis de fondo de los socialismos y socialdemocracias europeas:
[ .. ] C’est un fait : la social-démocratie européenne traverse une crise existentielle majeure.
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Dans un monde économique qui change [ .. ] le socialisme est né comme antithèse du capitalisme et que, depuis le congrès de Tours en 1920, sa famille réformiste n’a cessé de vouloir le transformer démocratiquement, pas à pas.
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A l’occasion d’expériences gouvernementales en France, en Espagne et en Grèce, cette gauche » moderne » a contribué à l’avènement du capitalisme financier en déréglementant les marchés financiers. Elle a privatisé le système bancaire et les entreprises stratégiques et s’est appropriée – sans jamais le reconnaître – le prêt-à-penser néolibéral de ses adversaires de droite. Cette posture hypocrite a cessé avec l’arrivée au pouvoir de Tony Blair en 1997. Ce dernier a revendiqué un accompagnement décomplexé de la mondialisation néolibérale : soutien à la dérégulation des marchés, baisses d’impôts sur les hauts revenus, flexibilité du marché du travail, privatisations et démantèlement du Welfare State (Etat-providence).
La troisième voie blairiste a suscité l’admiration de la social-démocratie dans son ensemble au point que le Parti des socialistes européens n’a pu se résoudre à condamner l’invasion de l’Irak ! Dans les années 1997-2006, la social-démocratie a ânonné dans chaque langue nationale le mantra blairiste : » Il n’y a pas de politiques économiques de gauche ou de droite, il n’y a que des politiques qui marchent et d’autres qui ne marchent pas. »
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En 2000, l’agenda de Lisbonne proposait un ensemble de » réformes structurelles » devant permettre à l’Europe de devenir une zone de forte croissance. En 2002, le Conseil européen de Barcelone à majorité social-démocrate décidait de libéraliser le marché de l’énergie et l’ensemble des services publics, de repousser l’âge de la retraite de cinq ans et apportait son soutien aux fonds de pension.
En 2005, la stratégie de Lisbonne renouvelée proposait d’institutionnaliser la rigueur budgétaire, d’accentuer la flexibilisation du marché du travail, de prolonger la modération salariale. Avant même le déclenchement de la crise financière, l’Europe est devenue la zone où la croissance est la plus faible du monde et où l’ouverture à la concurrence s’est avérée incapable de stimuler l’investissement dans l’économie de la connaissance.
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C’est la crise idéologique et politique de la social-démocratie qui a précipité l’Europe dans une spirale récessive et antisociale dont se défient aujourd’hui les peuples.
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C’est un véritable New Deal qu’il faut proposer pour sortir l’Europe de la récession. [ .. ] [Le Monde, 14/15 noviembre 08. Liêm Hoang-NgocPhilippe Marlière, economiste, Université de Paris-I, politologue, University College London, La social-démocratie en crise d’identité].
Las negritas son mías.
A título personal, una sola apostilla: la crisis española estalló Mucho Antes que la crisis financiera internacional, cuando el ¿socialismo? o la ¿socialdemocracia? española se encontraba en un momento álgido de su poder e influencia, entre el invierno del 2006 y la primavera del 2007: Un tsunami amenaza a España.
Nicole says
A ver que pasará ahora en la famosa cumbre
JP Quiñonero says
Nicole,
Te sospecho de un optimismo frenético, claro,
Q.-