“¿Te acuerdas de JL..?”, me dice I* desde Mataró, al teléfono, agregando: “Se ha suicidado. Había montado un negocio con Rumanía. Todo se le ha venido abajo. Su mujer lo encontró en la bañera…”
[ .. ]
- Zapatero, Rajoy y la angustia social.
- ETA y una angustia social creciente.
- “La economía española camina hacia el abismo..”.
La France Press prefiere hablar de la angustia social en los términos convenidos de las informaciones de agencia: “España se hunde en la crisis más rápido que el resto de Europa” [ .. ] “Zapatero, bajo presión” [ .. ] “Alza vertiginosa del paro” [ .. ] “Las familias reducen el consumo” [ .. ]
AFP, 5 diciembre 08. L’Espagne s’enfonce dans la crise, Zapatero sous pression.
MADRID (AFP) — L’Espagne s’enfonce inexorablement et plus vite que le reste de l’Europe dans le marasme économique, une chute libre que rien ne semble pouvoir enrayer et qui met sous pression le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero.
Chômage en hausse vertigineuse, chute historique de la production industrielle, effondrement du secteur automobile: les mauvaises nouvelles se sont accumulées tout au long de la semaine.
Encore pris en exemple il y a un an, quand l’année 2007 s’achevait sur une croissance de 3,7%, le pays a maintenant un pied dans la récession, et compte près de trois millions de chômeurs, contre 2,2 millions un an plus tôt. Le ministère du Travail a révélé mardi que 171.243 personnes avaient grossi les rangs des chômeurs pour le seul mois de novembre, soit 5.700 par jour.
Les emplois disparaissent à un rythme inédit dans l’Union européenne où l’Espagne affiche désormais le taux de chômage le plus élevé (12,8%), selon Eurostat.
«Zapatero, leader européen du chômage»: le slogan ne sort pas de la bouche d’un parlementaire du Parti populaire (PP, droite), mais émane d’un syndicat, l’USO. Le chef du gouvernement, réélu en mars notamment grâce à un discours rassurant sur l’économie, est attaqué de toutes parts.
Le leader de la droite, Mariano Rajoy, l’accuse «d’improvisation» et a qualifié d'»aspirine» son dernier plan de relance économique de 11 milliards d’euros, prônant des réductions d’impôts pour les entreprises.
Au risque de brouiller la perception de son action, le gouvernement a multiplié les initiatives depuis plusieurs mois pour tenter de relancer une économie confrontée à deux défis: le retournement de son marché immobilier, qui plombe toute l’activité, et la crise financière internationale. «Jusqu’à sept trains de mesures ont été présentés au Parlement; j’ai plus que de sérieux doutes sur l’utilité de la majorité d’entre elles», a déclaré M. Rajoy.
La semaine a aussi mal terminé qu’elle avait commencé: vendredi l’Institut national de la statistique (Ine) a révélé que la production industrielle avait chuté de 12,8% en octobre sur un an, la plus forte baisse depuis 15 ans. Lundi, on apprenait que les immatriculations de voitures s’étaient effondrées de 49,6% en novembre, bien plus que dans les autres pays européens.
Les ménages espagnols réduisent fortement leur consommation, les entreprises sont en mal de financement, et l’Espagne, pour la première fois depuis 1993, a enregistré une contraction de son activité au troisième trimestre.
Selon le baromètre mensuel du Centre d’études sociologiques CIS, publié jeudi, le chômage est la première préoccupation des Espagnols — il inquiète 71,5% d’entre eux–, suivi des problèmes économiques en général (58,1%), loin devant la menace de l’organisation indépendantiste basque ETA (21,7%).
Et l’horizon n’est pas dégagé. «Le panorama est assez négatif», a commenté vendredi Estefania Ponte, directrice Economie et stratégie de la banque Fortis, qui prévoit une baisse du PIB de 0,6% en 2009.
Le chômage devrait continuer d’augmenter en 2009, jusqu’à toucher 4 millions de personnes selon le patronat.
«La crise sera plus longue et profonde en Espagne que dans le reste du monde», selon Roberto Ruiz-Scholter, analyste de la banque suisse UBS, cité vendredi par le quotidien El Pais, qui table sur huit trimestres consécutifs de baisse du PIB.
Le PP a mis en ligne sur son site un clip mordant pour M. Zapatero, qui se félicitait en septembre 2007 que l’Espagne soit «entrée (…) dans la +Champion’s League+ de l’économie mondiale».
Certes, l’Espagne compte toujours sur plusieurs atouts: un système bancaire solide ou de saines finances publiques héritées des excédents engrangés ces dernières années. Mais elle flirte avec le carton rouge.
- Economía en este Infierno.
Eduardo Laporte says
Infernal artículo, ciertamente.
Nicole says
Por lo realista sobretodo
JP Quiñonero says
Eduardo, Nicole,
… Eduardo,
Hombre, infernal, internal…
… Nicole,
Sospecho que realista si parece ser, si.
Q.-
Eduardo Laporte says
Celestial desde luego no…
Angel Duarte says
¡Estamos jodidos!
Con perdón, claro está.
Abrazos desde Sevilla, por fin!!!!!!!!!!!!!!!!
JP Quiñonero says
Eduardo, Àngel,
… Eduardo,
Perdón: cuando alguien se suicida a la puerta de tu casa, algo negro está pasado, en efecto.
… Àngel,
Jodidos y apaleados, oye. Por otra parte, de Girona a Zeviya… ¡qué cambio de aires..! Te/os deseo lo mejor, faltaba más, con o sin crucifijos, anda,
Q.-
isabel says
España se hunde en la crisis y sigue hundiendose en la crisis con Portugal Irlanda …. El articulo esta muy bien escrito y representa la triste realidad de hoy dic. 2010. Feliz Navidad !
JP Quiñonero says
Isabel,
Desde hace dos años, el hundimiento ha seguido su curso… España, otros estados de alarma.
Q.-
Feliz Navidad…!!