Imprescindibles para sobrevivir
Con motivo de la traducción francesa de su último libro, Exit Ghost (2007), Le Monde publica una entrevista con Philip Roth que trata de varios temas esenciales, como las amenazas mortales que pesan sobre la civilización del libro, industria / periodismo y destrucción de la cultura…
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“Las gentes que leen y escriben son supervivientes, fantasmas” [ ..] “La lectura está siendo sustituida por el uso de gadgets” [ .. ] “Los periodistas culturales están entre los primeros protagonistas de la destrucción de la cultura” [ .. ]
Zuckerman, le héros qui est souvent une sorte de double pour vous, est assez pessimiste sur l’avenir de la littérature. Tout comme Lonoff, le grand écrivain oublié. Sa compagne Amy envoie une lettre au New York Times où elle prédit la fin de l’ère littéraire : “Il fut un temps où les gens intelligents se servaient de la littérature pour réfléchir. Ce temps ne sera bientôt plus.” Est-ce votre avis?
Oui, je pense que, désormais, les gens qui lisent et écrivent sont une survivance, presque des fantômes. Certes, il y a encore quelques personnes qui lisent vraiment, mais elles sont rares. Lire ce n’est pas acheter des livres et tourner les pages. Lire demande une très singulière concentration. Alors il est plus facile de renoncer et de s’amuser avec tous les gadgets technologiques qui existent aujourd’hui, toutes les distractions auxquelles on peut avoir accès sur son ordinateur, son iPhone, etc.
Vos personnages tiennent les journalistes pour responsables de cette entreprise de destruction de la littérature. Zuckerman, et là il vous ressemble, dit même “Je n’avais plus le chic pour me rendre agréable aux journalistes, si tant est que je l’eusse jamais eu”.
Dans Exit le fantôme, mes personnages déplorent que les journalistes culturels ne s’intéressent pas vraiment aux livres, à ce qui fait la singularité de la fiction, mais préfèrent parler autour, chercher le petit détail biographique, la supposée source de tel ou tel propos et noient le livre sous de telles considérations. Quand ils n’écrivent pas de manière péremptoire sur des auteurs dont ils ont lu un seul livre et ne connaissent pas l’oeuvre. [ .. ] [Le Monde, 2/3 octubre 2009. “Ceux qui lisent et écrivent sont une survivance”].
Las negritas son mías.
Philip Roth trata a su manera los mismos temas que este Infierno trata a la suya, desde hace años:
La civilización del Libro está amenazada, víctima del inquietante acoso de temibles enemigos: la aparición de “multitudes lectoricidas”, la proliferación de implacables industrias de la incultura y la incomunicación, acelerando la desertización espiritual de los pueblos, amenazando la antigua morada íntima de la condición humana, cuando el comercio industrial con las palabras socava los antiguos fundamentos del alma y la conciencia de los últimos hombres libres… El taller de la gracia.
Mr Q. su CJC tiene màs fuerza que el Zuckermqn de Mr Roth. Y su critica de la cultura màs honda que esas frasecillas del famoso norteamericano.
Sí, Mme Marie, Q.- es una de esas personas-escritores que, como las sinfonias nº6,7 y 8 de Haydn «Le matin-Le Midi-Le Soir»(y como todo Haydn), te devuelven la esperanza en la posibilidad de un mundo mejor, pero sin hacerte olvidar la melancolía de esa tarea y lo contradictorio de cada día dedicado a ese esfuerzo.
Carmen
Madre del Señor, Mme Marie, Carmen…
Mme Marie,
Ya me dirá donde le hago llegar la prometida caja de Chateau Giscours.
Carmen,
Rosa rojo me tienes, como un modestísimo Gregor Samsa por los suelos de este Infierno. Gratitudes incontables…
Q.-