¡Cuanta ignorancia, miseria y mala fe en el tratamiento de la historia de Frédéric Mitterrand…!!
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Frédéric Mitterrand, ministro de cultura, se considera víctima de una odiosa campaña de “linchamiento público”, lanzada de la extrema derecha y la izquierda socialista, que le reprochan sus confesiones sobre el sexo homosexual “tarifado”, en un libro publicado hace cuatro años, La mauvaise vie (La mala vida). Leí ese libro, en su día: y me pareció bello, atormentado, sufriente.
“En ningún momento he pensado en dimitir”, ha declarado Mitterrand, agregando: “He sido recibido por el presidente Sarkozy, que me ha reiterado su confianza. Como lo ha hecho François Fillon, primer ministro, que ha llegado a decirme que llegó a apreciarme tras haber leído mi libro, hace cuatro años”.
“LIBRO VALIENTE…”
En una entrevista con TF1, la primera cadena de tv nacional (privada), ha defendido su honor y su libro “contra el torrente de basura que se han lanzado contra mí, por odio o sed de venganza”. Mitterrand explica su libro de este modo: “Mi libro no es una apología del turismo sexual, si no todo lo contrario. Es una experiencia dolorosa, cuyo colofón es la condena expresa del turismo sexual y la pedofilia”.
En su día (2005) La mauvaise vie tuvo excelente crítica: un sobrino del ex presidente socialista François Mitterrand confesaba por lo menudo su homosexualidad y su “dolorida” y “atormentada experiencia” del “sexo tarifado”, en Francia y países como Tailandia.
Hace meses, Nicolas Sarkozy comentó ese libro, con motivo del nombramiento como ministro de cultura de Frédéric Mitterrand, afirmando: “Me parece un libro valiente, escrito por un hombre de talento”.
“Milibroeslocontrariodeunaapologíadelturismosexual”, FM, en TF1, 8 octubre 2009.
Meses más tarde, el mismo Frédéric Mitterrand salió en defensa de Roman Polanski, encarcelado, en Suiza, perseguido por un delito sexual contra una menor cometido hace más de treinta años. Con ese motivo, Marine Le Pen, hija de Jean-Marie Le Pen, el líder de la extrema derecha, ha denunciado al ministro de cultura, acusándolo de practicar el “turismo sexual”.
En su libro, el ministro de cultura evoca con amargura el sexo tarifado con “garçons” (muchachos), palabra que, en francés, se utiliza indistintamente para nombrar a adolescentes o solteros de muy distinta edad, de 15 a 60 años. Esa palabra, asociada al “sexo tarifado”, es utilizada por la extrema derecha como un arma arrojadiza. Y, automáticamente, numerosos líderes o presuntos líderes socialistas han reaccionado en tromba contra Mitterrand, pidiendo su cabeza política.
“ALGO VERGONZOSO E INDIGNO…”
Ante el escándalo, la “guardia pretoriana” próxima a Sarkozy y una parte de la izquierda defienden al ministro de cultura, homosexual.
Bertrand Delanoë (homosexual, él mismo) escribe en su blog: “Frédéric Mitterrand escribió un libro muy valiente. Y encontró las palabras justas para decir la vergüenza, el dolor, el drama”. Daniel Cohn-Bendit, declara: “Todo el mundo habla de ese libro, sin haberlo leído. Yo lo he leído, y… lo que se cuenta no es nada agradable: se trata de un libro terrible que impone el respeto de su autor”.
Desde el Elíseo, un consejero íntimo de Sarkozy, Henri Guaino, sale en defensa del ministro de cultura: “Todos los ataques de la extrema derecha y los socialistas son algo vergonzoso. Algo muy indigno, en el fondo”. Por su parte, Brice Hortefeux, ministro del interior, comenta: “No conocía a Frédéric Mitterrand antes de su entrada en el gobierno. Hoy, me limito a constatar que es un ministro de cultura respetado por todos, por su competencia”.
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LaAFPyLeMonde han recordado [8 octubre 2009] algunas de las páginas (293 a 307) más escabrosas de La Mauvaise Vie, de Frédéric Mitterrand (Edition Robert Laffont, 360 p., 2005):
«Le garçon marche dans la nuit à quelques pas devant moi. Pantalon de teinte sombre ajusté sur les hanches, étroit le long des jambes ; tee-shirt blanc qui colle au contour des épaules et à la ligne du dos ; bras nus, une Swatch au poignet, cheveux noirs avec des reflets brillants, dégagés sur la nuque. Démarche souple, allure tranquille, tout est beau, net, irréprochable. Il ne se retourne pas, il sait que je le suis et il devine sans doute que cet instant où je le regarde en profil perdu, de près et sans le toucher, me procure un plaisir violent. Il a l’habitude. C’est le quatrième depuis hier soir, j’ai voulu passer par un club que je ne connaissais pas encore avant de rentrer à l’hôtel et je l’ai aussitôt remarqué. Il n’y a que pour ceux qui ne les désirent pas qu’ils se ressemblent tous. Il se tenait comme les autres sur la petite scène, les mains croisées en arrière pour bien marquer le corps dans la lumière, en boxer short immaculé, le côté saint Jean-Baptiste qu’ils retrouvent instinctivement et que les pédés adorent, mais le visage fermement dessiné, l’expression avec du caractère, regard sans mièvrerie et sourire sans retape, un charme immédiat qui le détachait du groupe des enjôleurs professionnels. J’imaginais Tony Leung à vingt ans. Il a ri comme s’il avait gagné à la loterie quand j’ai fait appeler son numéro et lorsqu’il est venu près de moi, j’ai deviné brièvement l’odeur de sa peau, eau de Cologne légère et savon bon marché ; pas de ces parfums de duty free dont ils raffolent en général. Il avait l’air vraiment content d’aller avec moi ; j’ai senti qu’il serait vif et fraternel. Les rats qui grouillent dans la ruelle détalent à notre passage, les néons disparaissent derrière nous dans la pénombre, les remugles des poubelles s’estompent dans la chaleur poisseuse, et le vacarme assourdissant de la techno qui dégorge par les portes ouvertes de tous les autres clubs accentue cette impression de privation sensorielle où je concentre toute mon attention uniquement sur lui et sur ce que j’en attends. Mauvaise musique grossièrement frelatée au synthé sur des standards que l’on ne reconnaît plus mais dont le rythme infernal bombarde tout le quartier, fait chanceler entre excitation et hébétude et saoule le désir qui tambourine contre les tempes. Ça baisse un peu dans le souterrain qui mène au parking de l’hôtel. Il élève ses quinze étages de médiocre confort international au-dessus du flot populeux et du magma des boîtes et des gargotes, abritant une clientèle pas trop friquée de tour operators qui sort le jour en groupes serrés et tâte furtivement du grand frisson et de la rigolade à souvenirs avant de se coucher tôt derrière les doubles vitrages climatisés. Mais il plonge ses racines dans un sol autrement plus fertile : la sorte de grotte où le gang des chauffeurs de taxi se livre à des parties de cartes vociférantes dans une atmosphère de tripot pour films de kung-fu commande l’accès à une série de chambres sans fenêtre qui se louent ordinairement à l’heure, et pour longtemps, voire à perpétuité si on veut en finir et y mettre le prix. Ce n’est certainement pas le pire endroit pour mourir, anonymat et discrétion assurés. De vilains jeunes gens qui n’auraient eu aucune chance sur la rampe à numéros prennent leur revanche en s’affairant devant les caves à plaisir : ils détiennent les clefs, assurent la circulation qui peut être dense, relèvent les compteurs, font le ménage entre les passes. Plutôt sympatiques au demeurant : ils prétendent connaître tous les garçons par leurs noms et traitent les habitués à pourboires en jouant la comédie d’un service de palace. Le réduit et la salle de bains sont très propres : serviettes sous cellophane, housse en papier sur le lit sans drap, moquette neuve, ventilateur chromé, des miroirs un peu partout et même au plafond pour qui ça intéresse. Le room valet, comme il se désigne élégamment lui-même, fait une tentative pour me montrer comment marche la télévision et, jaugeant mon air apparemment défait, me propose à tout hasard des cassettes sans doute destinées à me ranimer. On rit un peu sans bien se comprendre, je lui refile les billets pour deux heures avec de quoi s’offrir une autre dent en or et il sort en chantonnant. Nous sommes seuls. Mon garçon n’a pas dit un mot, il se tient devant moi, immobile, le regard toujours aussi droit et son demi-sourire aux lèvres. J’ai tellement envie de lui que j’en tremble.
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Ce n’est pas seulement lui qui explique la force de mon attirance, c’est aussi la mise en scène si bien réglée qui m’a fait découvrir sa présence. Dans chaque club, les garçons se tiennent sur la scène très éclairée par petits groupes de quatre ou six ; ils portent la tenue distincte de l’établissement et de sa spécialité, minimale et sexy : maillot 1900 à bretelles ou cycliste pour les athlètes, boxers shorts, strings pour les minets ou pseudo-voyous, les follassons ont droit à des mini-jupes. Ils demeurent immobiles, silencieux, corps bien droit et jambes légèrement écartées, l’air absent ou souriant selon la classe du club où la catégorie supérieure demanderait plutôt qu’ils se montrent impassibles, au moins en début de soirée, et tous le regard perdu vers la semi-obscurité de la salle en contrebas, la pénombre d’où la clientèle les observe en se faisant servir des verres. Le numéro est accroché à l’aine, en évidence. La plupart d’entre eux sont jeunes, beaux, apparemment épargnés par la dévastation qu’on pourrait attendre de leur activité. J’apprendrai plus tard qu’ils ne viennent pas tous les soirs, sont souvent étudiants, ont une petite amie et vivent même parfois avec leur famille, qui prétend ignorer l’origine de leur gagne-pain. En revanche, ils ont tous un portable, un e-mail pour retrouver ailleurs et à tout moment leurs customers les plus accrochés, ce qui laisse supposer que les clubs prélèvent un pourcentage trop important et qu’ils n’ont de cesse de pouvoir se débrouiller seuls. Quelques-uns sont plus âgés et il y a aussi un petit contingent de malabars mal dégrossis qui a manifestement son public. C’est le côté menines de l’exposition : leur présence fait ressortir la séduction juvénile de tous les autres. Au rythme de la sempiternelle techno, après trois minutes, deux cèdent leur tour et retournent en coulisses, une autre paire les remplace et ainsi de suite. Quand toute la troupe est passée sous les feux de la rampe, une manière de finale rameute l’ensemble sur un air plus triomphal façon Gloria Gaynor, les garçons abandonnent leur maintien hiératique, se parlent à voix basse en évaluant la clientèle avec des facéties obscènes et racolent plus ouvertement puis le petit manège reprend, un peu moins rigide et discipliné au fur et à mesure que l’on avance dans la nuit. A l’heure la plus chaude, quand la salle est pleine à craquer, les clubs les plus réputés présentent ce qu’on appelle le sexy-show, vague pantalonnade pornographique à base de lasers et de strip-tease qui s’achève immanquablement par l’enculage d’un travesti dans une ambiance de rigolade généralisée un peu trop outrée pour être tout à fait franche. Les artistes qui pratiquent ce numéro particulier travaillent comme les danseuses nues de Pigalle ; on les croise dans la rue, drag-queens en tchador transparent, se hâtant d’un club à l’autre pour ne pas rater le show. Pour leur part, les garçons sont attachés à leur club et n’en changent pas. On imagine les tractations, les magouilles, le danger à ne pas respecter les règles et ce qu’il doit en coûter pour racheter un petit béguin afin de le sortir du circuit. L’expédient des portables et des e-mails, préalable à ce genre de transactions, n’est que provisoire ; on ne se perd jamais dans cette ville tentaculaire et il ne faut pas chercher à obtenir un visa pour une destination lointaine sans laisser ses affaires en ordre. [ .. ]
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Para depravación asutodestructiva, la de los millones de consumidores de cocaína.
Bloomberg Cocaine Survivors Losing London Bonus See End to Bubble’s Binge Stephanie Baker and Thomas Penny
En español:
elEconomista La crisis destapa la cultura de alcohol, drogas e inversión en la City de Londres
Por desgracia, muchos son los hombres clientes habituales de la prostitución. Con ello demuestran su escaso aprecio por los demás, anteponiendo su propia satisfacción a cualquier otra consideración ética/moral o la que sea. Véase los del caso Gürtel del PP de Rajoy.
Al igual que los operadores bursátiles, entre los publicistas seguro que el consumo de alcohol, drogas y prostitución está muy extendido, pues los mensajes publicitarios que crean muestran una carencia absoluta de principios y valores, siendo en gran parte responsables de la degeneración que se está produciendo en la sociedad.
Maty,
¡Eso es vidaaaaaaaa…!!!
Q.-
No, es mala vida, de las peores, pues atenta contra los demás.
Para que lo entiendan hasta los niños: si uno bebe, es su problema/opción/libertad, mas si su acción/adición afecta a los demás entonces es un problema grave.
Ahora bien, la prostitución requiere siempre a otra parte, por lo que entonces siempre y será un problema, sea legal o no, al afectar al prójimo.
Con todo, no es lo mismo un uso casual que la adición, que es donde realmente radica el peligro.
Sobre el ministro francés, nada que comentar. Ni siquiera he leído el texto, pues la vida privada de los demás no me interesa, salvo que me afecte directamente.
Yo no sería tan afectado, supongo, si Mitterand habría podido hacerlo con sus niños… pero fueron los pequeños niños de los pobres en el tercero mundo.