Museo del Louvre, 8 diciembre 2007. Foto JPQ.
Antigua comunión entre un pueblo y sus raíces espirituales (Baudelaire dixit), el museo contemporáneo también se ha convertido, con frecuencia, en una factoría prostibularia de baja estofa, interesado espejo publicitario de la manipulación financiera de los mercados del arte.
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Jean Clair insiste: “La manipulación financiera del mercado del arte ha reducido las obras a meras mercancías, dando un valor de pacotilla kitsch a los Koons y los Murakami…”
Se trata de un histórico debate que yo mismo he tratado en este Infierno: Versalles, Guggenhein, Murakami y la estética de la factoría de juguetes de plástico. Koons y Cicciolina copulan en Versalles. Burros y tiburones compran burros y tiburones muertos.
La autoridad de Jean Clair, historiador y crítico de arte excepcional, me inspira un gran respeto. Por esa razón retomo un trabajo suyo reciente, publicado en Le Monde, 3 octubre 2010, al filo de catástrofes que yo mismo había denunciado.
Clair las pone en perspectiva, con brío admirable, para mi sensibilidad:
Contre l’art des traders
Jean Clair
La manipulation financière du marché de l’art a réduit les oeuvres à de simples marchandises et a donné de la valeur à la pacotille kitsch des Koons ou des Murakami.
Jeff Koons est devenu l’artiste le plus cher du monde. La mutation s’est faite à l’occasion des transformations d’un marché de l’art qui, autrefois réglé par un jeu subtil de connaisseurs, directeurs de galeries d’une part et connaisseurs de l’autre, est aujourd’hui un mécanisme de haute spéculation financière entre deux ou trois galeries, une maison de ventes et un petit public de nouveaux riches. Koons ne se présente plus échevelé comme les romantiques, moins encore nu et ensanglanté comme les avant-gardistes des années 1970, mais comme un trader, attaché-case à la main et rasé de frais, fondu dans son nouveau public comme si, à défaut de faire oeuvre, l’involution en avait fait un Homo mimeticus.
Le grand défaut de la peinture, de la sculpture, c’est qu’elles ne sont pas drôles. » Belle… comme un rêve de pierre » : d’une beauté impossible à dérider. L’art plastique avait, pour cette raison même, échappé jusque-là à la culture » festive » où notre civilisation croit connaître son accomplissement.
Heureusement sont apparus Versailles et Takashi Murakami, le Louvre et ses bouffons, le Palazzo Grassi et Jeff Koons : les musées se sont fait une spécialité des échanges entre » low culture » et » high culture «. Plaisir de l’avilissement, reflet de ce que Proust eût appelé le snobisme de la canaille, propre aux élites en déclin et aux époques en décadence. L’objet d’art, quand il est l’objet d’une telle manipulation financière et brille d’un or plaqué dans les salons du Roi-Soleil, a plus que jamais partie liée avec les fonctions inférieures, exhibant les significations symboliques que Freud leur prêtait.
Il y a une dizaine d’années, à New York, une exposition s’était intitulée « Abject art : Repulsion and Desire «. Ce fut le premier pas dans l’immonde. On n’était plus dans le subjectus du sujet classique, on entrait dans l’abjectus de l’individu post-humain. C’était beaucoup plus que la » table rase » de l’avant-garde, qui prétendait desservir la table dressée pour le festin des siècles. L’art de l’abjection nous entraînait dans le postprandial : ce que le corps laisse échapper de soi quand on a digéré. C’est tout ce qui se réfère à l’abaissement, à l’excrétion, au scatologique.
Du culte à la culture, de la culture au culturel, du culturel au culte de l’argent, c’est tout naturellement qu’on est tombé au niveau des latrines : Marc Quinn et son buste fait de son propre sang congelé, Orlan et sa chirurgie faciale, Gober et ses sculptures en cire et en poil humain, Damien Hirst et ses animaux disséqués dans du formol, Gasiorowski usant de ses propres fèces pour confectionner son jus d’atelier, Serrano et son Piss Christ et, avec eux, envahissant, ce compagnon accoutumé de l’excrément, son double sans odeur : l’or, la spéculation, les foires de l’art, les entrepôts discrets façon Schaulager à Bâle, ou les musées anciens changés en des showrooms clinquants, les ventes aux enchères, enfin, pour achever le circuit, faramineuses, obscènes…
Quel sens cela a-t-il ? Pourquoi le socius a-t-il besoin de faire appel à ce ressort » artistique » quand son ordre n’est plus assumé ni dans l’ordre du religieux ni dans l’ordre du politique ? Est-ce le désordre scatologique, qui s’étale et qui colle, qui peut nous assurer de cette cohésion qui lui fait défaut ?
Je serais tenté de citer le philosophe Agamben, son Homo sacer (Seuil, 1997-2003), fascination et répulsion, tabou et impunité. Ce sacer, dans les années 1930, des gens comme Leiris, Caillois et Bataille en avaient fait l’assise de leur esthétique, une littérature, mais aussi un art fondé sur le dégoût et la volupté de l’immonde. Chez Sartre, à la même époque, La Nausée instaurait une littérature du visqueux, du gluant, de ce qui coule, de ce qui n’a pas de forme… Au moins y avait-il encore un sacré pour permettre un sacrilège.
Mais ces manifestations infantiles marquent un retour à quelque chose de beaucoup plus archaïque en nous. Et leurs auteurs sont une possible illustration de ce que Marcel Gauchet appelle » l’individu total «, c’est-à-dire celui qui considère n’avoir aucun devoir vis-à-vis de la société, mais tous les droits d’un » artiste «, aussi » total «, totalitaire que l’Etat jadis, à travers qui transparaît le fantasme de l’enfant qui se croit tout-puissant, et impose aux autres les excréments dont il jouit.
Est arrivée entre-temps la crise de 2008. Subprimes, titrisations, pyramide de Ponzi : on prit conscience que des objets sans valeur étaient susceptibles non seulement d’être proposés à la vente, mais encore comme objets de négoce, propres à la circulation et à la spéculation financière la plus extravagante. Les procédés qui permettent de promouvoir et de vendre une oeuvre dite d'» art contemporain «, sont comparables à ceux qui, dans l’immobilier comme ailleurs, permettent de vendre n’importe quoi et parfois même rien.
Soit un veau coupé en deux dans sa longueur et plongé dans un bac de formol. Supposons à cet objet de curiosité un auteur et supposons du coup que ce soit là une oeuvre d’art qu’il faudra lancer. Quel processus permettra de la faire entrer sur le marché ? Comment, à partir d’une valeur nulle, lui assigner un prix et le vendre à quelques millions d’euros l’exemplaire, et si possible en plusieurs exemplaires ? Question de créance : qui fera crédit à cela, qui croira au point d’investir ?
Hedge funds et titrisations ont offert un exemple de ce que la manipulation financière pouvait accomplir à partir de rien. On noiera d’abord la créance douteuse dans un lot de créances un peu plus sûres. Exposons le veau de Damien Hirst près d’une oeuvre de Joseph Beuys, ou mieux de Robert Morris – oeuvres déjà accréditées, ayant la notation AAA ou BBB – sur le marché des valeurs, un peu plus sûres que des créances pourries. Faisons-la entrer par conséquent dans un circuit de galeries privées, limitées en nombre et parfaitement averties, ayant pignon sur rue, qui sauront répartir les risques encourus. Ce noyau d’initiés, ce sont les actionnaires, finançant le projet, ceux qui sont là pour » éclairer «, disent-ils, spéculateurs de salles de ventes ou simples amateurs, ceux qui prennent les risques. Ils sont au marché de l’art ce que sont les agences de notation financière mondiale, supposées guider les investisseurs, mais en fait manipulant les taux d’intérêt et favorisant la spéculation. Promettons par exemple un rendement d’un taux très élevé, 20 % à 40 % la revente, pourvu que celle-ci se fasse, contrairement à tous les usages qui prévalaient dans le domaine du marché de l’art fondé sur la longue durée, à un très court terme, six mois par exemple. La galerie pourra même s’engager, si elle ne trouvait pas preneur sur le marché des ventes, à racheter l’oeuvre à son prix d’achat, augmenté d’un léger intérêt.
On obtiendra enfin d’une institution publique, un grand musée de préférence, une exposition de cet artiste : les coûts de la manifestation, transport, assurances, catalogue, mais aussi les frais relevant de la communication et des relations publiques (cocktails, dîners de vernissage, etc.) seront discrètement couverts par la galerie ou le consortium qui le promeuvent.
Mais surtout, clé de voûte de l’opération, tout comme les réserves de la Banque centrale garantissent l’émission des monnaies, le patrimoine du musée – les collections nationales exposées sur les murs ou gardées dans les réserves, tout comme l’or de la Banque de France dans ses caves – semblera, selon un ingénieux stratagème, garantir la valeur des propositions émises par le marché privé, soit deux ou trois galeries, une salle de ventes et quelques spéculateurs.
Bien sûr, ce n’est en rien la » valeur » de l’oeuvre, c’est seulement le » prix » de l’oeuvre qui est pris en compte, tel qu’on le fait monter dans les ventes. Bien sûr aussi, comme dans la chaîne de Ponzi, le perdant sera celui qui, dans ces procédés de cavalerie, ne réussira pas à se séparer de l’oeuvre assez vite pour la revendre : le dernier perd tout.
Mais, à propos du sens de l’art et de la puissance des images, c’est le vieux débat sur l’idolâtrie et l’iconoclasme qui semble revenir : violence de Byzance au VIIIe siècle, de la Réforme en Allemagne et en Angleterre, du vandalisme des révolutionnaires, et près de nous, des régimes totalitaires et de leur politique de censure. Dans ce débat, ce sont les musées et les institutions culturelles qui jouent désormais le rôle décisif.
Les émeutes des communautés musulmanes à propos des caricatures de Mahomet sont encore dans toutes les mémoires. A Milan tout récemment, c’est la communauté juive qui a interdit l’exposition publique de la dernière oeuvre de Maurizio Cattelan, représentant Hitler. Les juifs et les musulmans réagissent violemment à l’usage si libre que nous faisons des images en Occident, comme si l’image était à notre entière disposition et qu’on pût lui laisser dire n’importe quoi, jusque dans l’immonde. La communauté chrétienne, ou ce qu’il en reste, demeure en revanche étrangement silencieuse : l’effigie du pape Jean Paul II frappé par une météorite, La Nona hora, oeuvre du même Cattelan, vendue pour 3 millions de dollars (soit 2,182 millions d’euros) par Christie’s en 2004, n’a suscité aucun scandale et elle est toujours benoîtement exposée. Indifférence, ignorance, cynisme ou aveuglement ? Ou bien l’autorité de nos musées est-elle devenue si forte qu’elle étouffe les indignations ?Jean Clair
Conservateur général du patrimoine et écrivain. Ex-directeur du Musée Picasso, membre de l’Académie française, historien d’art (» Autoportrait au visage absent «, Gallimard, 2008). Polémiste, il a publié en 2009 » La Tourterelle et le chat-huant » (Gallimard) et » Zoran Music : apprendre à regarder la mort comme un soleil » avec Charles Juliet et Ida Barbarigo (Somogy éditions d’art).
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Las negritas son mías.
- Arte en este Infierno.
Gracias, Quiño, por rescatar el artículo. Jean Clair, junto con Fumaroli, es uno de los críticos más lúcidos del estado del arte actual. Por desgracia sus ideas no parecen gozar de demasiado eco por estos lares (salvo Juan Manuel Bonet y tú, apenas he leído comentarios al respecto). Ahora, cosas de la moda, se habla de Fumaroli y su Paris-New York et retour, pero tengo la sensación de que no lo han leído bien y se han quedado en la mera pose. (Para cierta gente, viste mucho quejarse por algo que les trae al pairo.)
Cambiando de tercio, escucha lo que puede hacerse con un poema de Octavio Paz.
Los Traders no son artistas
Todo esto está muy bien, una vez que ya hemos digerido y hecho nuestro el Pop Art. Recuérdese que alguien lo puso verde ante de que lo consideráramos parte de la historia del arte.
Todo esto está muy bien si olvidamos que el cubismo fue una majadería, que los cuadros expresionistas alemanes fueron declarados arte degenerado ante la pasividad (o el alivio) de la ciudadanía o que los inpresionistas franceses eran sacados a patadas de los salones anuales porque su pintura era deleznable. A mi Jef Koons -permítaseme- me la pela y el sr. Hirst, tres cuartos de lo mismo. Pero Jean Clair fue director del Museo Picasso; un pintor al que se acusaba de retratar a sus modelos con un ojo mirando para Cuenca y otro para Clichy.
En cuanto a los precios, me sigue resultando escándaloso el precio de cualquier Hirst pero tanto como que el precio de un buen Picasso sea obscenamente superior al de un buen cuadro de un Maestro holandés o español del XVII.
Tal vez el sr. Clair podría explicar cuál es el valor intrínseco de la obra de Zoran Music. ¿Puede éste apartarse de sus viviencias? Él de Picasso, sí. Él de Vermeer también, ¿También él de Music?
Dos años de mercado a la baja y tres artistas haciendo el payaso no tienen nada que ver con lo que sucede de verdad. Ponzis va a haber siempre y en todas partes.
Saludos,
Hombre, Passy, fíjese en uno de los matices que distingue a los artistas que usted menciona de Koons, Hirst y Murakami: el espectáculo (hablando en términos de Debord). El valor de las obras de estos últimos, por decirlo así, no es autónomo, sino relativo, ya que se articula a través de operaciones especulativas similares a las que se desarrollan en la Bolsa. No nos engañemos: Saatchi, el promotor de esa generación de «nuevos» artistas británicos, no tiene nada que ver con los viejos marchantes, como Kahnweiler. Ni siquiera con Leo Castelli.
Javier, Miguel…
Javier,
Temo estar OK con todo lo que dices. Quizá con una lejana brizna de esperanza… hace diez, quince o veinte años, la cosa estaba todavía mucho más cruda. Hoy por hoy, nadie duda de la defunción histórica de las vanguardias: solo los papanatas de las provincias carpetovetónicas, que siguen gastánsose el dinero público en unos inventos y burros muertos infumables. En Europa y los EE.UU. han comenzado a florecer islotes de «resistencia», muy minoritarios, sin duda; pero más o menos reales. Veremos.
Miguel,
Anda, anda… aparentemente «todo esto» NO está muy bien; sino todo lo contrario. Qué quieres que te diga…
Lo que plantea Jean Clair, y, modestamente, también planteo yo, es algo mucho más de la anécdota del precio de este o aquel burro muerto.
La cuestión esencial, en este caso, es la imposición como arte (a través de las mafias del dinero, los medios de incomunicación y las instituciones oficiales, del Guggenhemim bilbaino al Versalles parisino) de los productos que venden las factorías, industrias y «artesanos» de juguetes producidos en serie, cuando no se trata de excrementos o basura de muy distinta naturaleza: se trata de una metamorfosis algo peor que saturnal del arte y el trabajo de los artistas. Cada cual es muy libre de gastar su dinero comprando las cagadas (literalmente: excrementos de avispados comerciantes) de este o aquel tiburón: otra cosa muy distinta es imponer la cosa en un museo ¿nacional? como Versalles o el Guggenheim bilbaino. Sin contar los incontables museos de arte contemporáneo que han proliferado en las 287 naciones autoproclamadas autonomías, en Spain. Ese proceso histórico algo tiene, para mi sensibilidad, de «terrorismo» contra la realidad del arte que hacen los artistas, aquí o allá.
Sobre el valor de la obra de Zoran Music, Clair ha escrito un libro que me sigue pareciendo francamente potable, qué quieres que te diga.
¡Perdón por la severidad del tono…!!!
Q.-
Javier, Juan Pedro
¿Llamaremos marchante a un publicista que puede rehacer las obras de arte guardadas en sus almacenes después de que éstos sean pasto del fuego? Hasta ahí ya me llega. Y hasta la Gagosian, también. Como a casi todo el mundo ahora que Demian Hirst se va a ir al carajo.
Yo me lo paso muy bien leyendo a Fumaroli; no digamos a Agamben pero si no ponemos un poco de cordura en todo esto terminaremos creyendo que todo el monte es orégano y que cualquier cosa que no sea pintura o esté hecha después de 2000 es bazofia. Creo que lo que digo va más allá de la anécdota del pprecio a la se refiere Juan Pedro.
Le da un repsaso Juan Pedro al Guggenhemeim bilbaino y a las 287 nacionalidades carpetovetónicas, alegrándose de que en Europa comienzan a aparecer islotes de resistencia , justo cuando el mismo Guggenhemeim inaugura La edad de oro de la pintura holandesa y flamenca
Hace diez años cualquier museo español quería tener una foto de los Becher, Hace veinte un Sicilia y hace treinta un Millares. Estamos como estábamos.
Hay que remontarse cuarenta años atrás para encontrarnos museos provinciales sin ninguna alternativa para los artistas jóvenes ni para lo que sucedía fuera de sus exiguas fronteras. No calificaré lo que es un hecho sin más.
El arte es un asunto vivo. Cualquier colección pública o privada es algo sujeto a movimientos constantes. Un conjunto de cuadros, de esculturas o DVDs no es un fósil y el cambio supone siempre aciertos y errores.
Manzoni no fue el primero en hablar de lo escatológico. Basta con pasearse por las iglesias romanicas españolas para comprenderlo. Los animales de Hirst en formol o los trabajos excrementicios de cualquier otro artista son puro chiste comparados con los de los artesanos del siglo XII en el Camino de Santiago. La sillería del coro de la iglesia de la Puerta Roja de Amsterdam presenta algunas tallas absolutamente escatológicas frente a las que ningún visitante se echa las manos a la cabeza. Si se subastaran, se venderían bien.
No se puede hablar siempre del mismo tiburón, del mismo burro o del mismo excremento. Hemos de especificar porque si no caeremos en la casilla del pozo. Separemos. O al menos intentémoslo. Hay de todo y siendo así debemos comportarnos con la mayor de las honestidades. La generalización es muy perniciosa.
Convencido de que se me permite escribir así en razón de la libertad que me ofrecéis tanto uno como otro, atentamente,
La casilla del pozo
Passy,
Que el Guggenheim albergue una exposición de pintura flamenca no tiene nada de sorprendente. Lejos de ser un museo convencional (con un programa más o menos coherente de adquisición y formación de colecciones), forma parte de una franquicia en la que las obras se ceden en depósito y se adquieren las exposiciones en bloque. Como se ha comentado en algunas ocasiones, su objeto no es enseñar, ni tampoco mostrar, sino atraer visitantes. Su funcionamiento se acerca más al de una galería –costosísima– o un recinto ferial.
(En cuanto a las cuestiones que planteas sobre la escatología, no creo que guarde mucha relación con lo que se ha tratado en esta nota. En principio, no se trata de una cuestión de iconografía, sino de estrategia económica, en vista de las tácticas especulativas –en términos bursátiles– que se emplean para conferir valor a ciertos objetos cuyo uso, por otra parte, se acerca más al de la reliquia que al de la obra de arte.)
((En buen jardín nos metemos.))
Miguel,
Saludables reflexiones, claro está.
No te ofrecemos ninguna libertad: se trata de un intercambio de libres opiniones libres, entre personas que hablan libremente, faltaba más.
Claro que hay cantidades incontables de cosas magníficas, en las cosas que hacen los artistas de hoy, mañana, ayer y pasado mañana. Justamente: vender sus propios escrementos, cotizados en la bolsa de valores artísticos, es un flaco favor a los artistas genuinos. Los vanguardistas sostenidos por la especulación son decenas de millares, como sabes muy bien, en dentrimento de los artistas genuinos, víctimas de la especulación desalmada ignorante y mercanil, apoyada por el papanatismo de los periódicos y otros medios de incomunicación… ¡donde se promocionan masivamente las basuras cotizables en el mercado de las naderías, en detrimento de los artistas genuinos…!!!
NO se trata de generalizar: se trata de salir al paso, combatir, denunciar y seguir denunciando un Penoso Estado de Cosas Dominantes…
[ .. ] Con o sin pintura holandesa del siglo que sea, lo del Guggenhemeim bilbaino es de mear y no echar gota, por decirlo en términos vanguardistas: un museo «nacional» (¿?) consagrado a promocionar los valores a la alza entre la cartera de la familia / compañía que controla el cotarro… lo de Murakami en Bilbo es cosa de hace un año: algo tan penoso como lo de Versalles, claro está, a mayor gloria de los inversores en su factoría de productos murakamianos… ¡pobres artistas vascos…!!!
Q.-
Miguel,
¡Se me olvidó…!!1
Los stuckistas… justamente, encarnan uno de tantos movimientos figurativos sencillamente victimas de las capillas vanguardistas que continúan oficiando de policías de la cosa. Policías en el sentido más estricto: el marido publica artículos dando doctrina; y la esposa oficia de consejera comercial de las cosas que aconseja su cónyugue… Madre del Señor… en el terreno de la venta de coches, burros muertos, zonas urbanas, eso suele calificarse de tráfico de influencias, y suele está penado por la Ley…
Q.-