St.-Augustin, 23 septiembre 2011. Foto JPQ.
El buqué de flores tiene en la Recherche una importancia semejante a la de la magdalena de Combray, o el gorjeo del mirlo en las Memorias y la prosa de Chateaubriand.
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Como las motas amarillas de La vista de Delf de Vermer -con las que culmina la epifanía del gran arte, revocando el tiempo endemoniado de la historia en el tiempo mesiánico de la creación- el buqué de flores confiere su aura definitiva a Mme de Guermantes, encarnación sublime de la creación suprema para el joven artista adolescente: el arte de vivir con gracia y en gracia:
Elle avait maintenant des robes plus légères, ou du moins plus claires, et descendait la rue où déjà, comme si c’était le printemps, devant les étroites boutiques intercalées entre les vastes façades des vieux hôtels aristocratiques, à l’auvent de la marchande de beurre, de fruits, de légumes, des stores étaient tendus contre le soleil. Je me disais que la femme que je voyais de loin marcher, ouvrir son ombrelle, traverser la rue, était, de l’avis des connaisseurs, la plus grande artiste actuelle dans l’art d’accomplir ces mouvements et d’en faire quelque chose de délicieux. Cependant elle s’avançait ignorante de cette réputation éparse; son corps étroit, réfractaire et qui n’en avait rien absorbé était obliquement cambré sous une écharpe de surah violet; ses yeux maussades et clairs regardaient distraitement devant elle et m’avaient peut-être aperçu; elle mordait le coin de sa lèvre; je la voyais redresser son manchon, faire l’aumône à un pauvre, acheter un bouquet de violettes à une marchande, avec la même curiosité que j’aurais eue à regarder un grand peintre donner des coups de pinceau. [ .. ] MP, Recherche… Hélas! si pour moi rencontrer toute autre personne qu’elle].
Con la llegada de otra primavera, cuando cae la noche del arte y de su vida, el creador, en su madurez, enclaustrado en su cripta funeraria, pide a su portera que abandone todos sus quehaceres y vaya a buscarle un buqué, en la tienda del florista que encuentre abierta, anhelando ser poseído, de nuevo por la embriaguez de un perfume adorado, embrujo seminal:
J’étais pareil en cela à Elstir qui, obligé de rester enfermé dans son atelier, certains jours de printemps où savoir que les bois étaient pleins de violettes lui donnait une telle fringale d’en regarder, envoyait sa concierge lui en acheter un bouquet ; alors ce n’est pas la table sur laquelle il avait posé le petit modèle végétal, mais tout le tapis des sous-bois où il avait vu autrefois, par milliers, les tiges serpentines, fléchissant sous leur bec bleu, qu’Elstir croyait avoir sous les yeux, comme une zone imaginaire qu’enclavait dans son atelier la limpide odeur de la fleur évocatrice. [ .. ] MP, Recherche… Laissant ces pensées, maintenant qu’Albertine était sortie].
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Boulevard Malesherbes, 23 septiembre 2011. Foto JPQ.
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Teresa says
Impresionante esta serie sobre Proust. De lo mejor que se ha escrito nunca en la blogosfera. Sin olvidar las fotos: un libro hermoso, por si solas, espero, magister.
JP Quiñonero says
Teresa,
Impresionante, tu generosidad, que taaanto te Agradezco, oye,
Q.-
Laura says
Tambien yo sigo la serie con admiración.
JP Quiñonero says
Laura,
Te lo agradezco un montón. No deja de ser curioso (¿?) que estas cosas tengan más eco (¿?) entre las mujeres que entre los hombres,
Q.-
Irene says
Pues otra mujer se suma a la alegría de leer esta serie y de ver sus fotos. Como Teresa pienso asimismo que el conjunto puede formar un libro espléndido. A ver si los editores se fijan, que al cabo somos las lectoras el número mayor de lectores…
JP Quiñonero says
Irene,
Montonazos de gratitudes, oye; ya sabía yo que las mujeres sois… el… eso, efectivamente, como has adivinado (creo),
Q.-