Maison de la Chimie, 14 enero 2012. Foto JPQ.
El narrador de la Recherche descubre en la nuca y las orejas de Albertine -trabadas a su cabellera a la manera del modelo de una infanta de Velázquez- el misterio de un Ángel que lo conduce hasta las estancias más íntimas de su ser.
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En ese instante de secreta contemplación, la música que interpreta ese ángel sin rostro despeja la bruma que velaba los misterios de la creación, revelando una arquitectura espiritual cuyos contornos perecederos son los de la silueta de Albertine, contemplada por el narrador desde la distancia de su amor difunto; pero cuya naturaleza última es la gloriosa realidad del arte y la eternidad del alma.
Deux hypothèses qui se représentent pour toutes les questions importantes : les questions de la réalité de l’Art, de la réalité de l’Éternité de l’âme. [ .. ] Tout avait péri de ce temps, mais tout renaissait, évoqué pour les relier entre elles par la splendeur du paysage et le grouillement de la vie.
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Alors, pour changer le cours de mes pensées, plutôt que de commencer avec Albertine une partie de cartes ou de dames, je lui demandais de me faire un peu de musique. Je restais dans mon lit et elle allait s’asseoir au bout de la chambre devant le pianola, entre les portants de la bibliothèque. Elle choisissait des morceaux ou tout nouveaux ou qu’elle ne m’avait encore joués qu’une fois ou deux, car, commençant à me connaître, elle savait que je n’aimais proposer à mon attention que ce qui m’était encore obscur, heureux de pouvoir, au cours de ces exécutions successives, rejoindre les unes aux autres, grâce à la lumière croissante, mais hélas ! dénaturante et étrangère de mon intelligence, les lignes fragmentaires et interrompues de la construction, d’abord presque ensevelie dans la brume.
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Pendant qu’elle jouait, de la multiple chevelure d’Albertine je ne pouvais voir qu’une coque de cheveux noirs en forme de cœur, appliquée au long de l’oreille comme le nœud d’une infante de Velasquez. De même que le volume de cet Ange musicien était constitué par les trajets multiples entre les différents points du passé que son souvenir occupait en moi et ses différents sièges, depuis la vue jusqu’aux sensations les plus intérieures de mon être, qui m’aidaient à descendre dans l’intimité du sien, la musique qu’elle jouait avait aussi un volume, produit par la visibilité inégale des différentes phrases, selon que j’avais plus ou moins réussi à y mettre de la lumière et à rejoindre les unes aux autres les lignes d’une construction qui m’avait d’abord paru presque tout entière noyée dans le brouillard. [ .. ] [Recherche… MP, Tout avait péri de ce temps, mais tout renaissait].
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Las negritas son mías.
- París, Proust. Victoria contra la muerte, en los Campos Elíseos.
- París, Proust. Charlus en la Concorde, antesala del Infierno.
- París, Proust. Gilberte, Albertine, Odette y nuestra crucifixión.
- París, Proust. La huida de las adolescentes en flor y la crisis.
- París, Proust. Albertine y los abismos de la pasión.
- París, Proust. El lunar de Albertine, frente al mar y en la intimidad.
- París, Proust. El dandi y la cortesana, ante a Notre-Dame.
- París, Proust. El salón donde se cruzan los vivos y los muertos.
- París, Proust. La belleza, niñas, mujeres y brujas.
- París, Proust. Botticelli y el cuerpo mortal y rosa de Odette.
- París, Proust. Piernas cruzadas y fantasmas nocturnos.
- París, Proust. El bosque de las amazonas.
- París, Proust. Poseer a Madame, al anochecher, frente al lago.
- París, Proust. La pastelería y el sexo.
- París, Proust. El claro de luna y la crisis de nuestra civilización.
- Quiñonero en el hotel sadomasoquista de Proust.
- París, Proust. Mme de Guermantes, el buqué de flores y la creación.
- París, Proust. El pie y las artes de la seducción y el placer.
- París, Proust. St.-Augustin y el Ángel de la historia.
- París, Proust. St.-Lazare, prodigios e infierno.
- París, Proust. Esquina nocturna, 2.
- París, Proust. Tentaciones e inseguridad.
- París, Proust, rutas de Fortuny y Sara Bernhardt.
- París, Proust, despojos de un jardín legendario.
- París, Proust, esquinas nocturnas y spleen.
- Paris, Proust, esquina nocturna.
- La casa donde Proust escuchó la Sonate de Vinteuil.
- Peregrinaje a Balbec – Cabourg.
- Fotografía y París en este Infierno.
MaisondelaChimie, 14 enero 2012. Foto JPQ.
Laura says
Crece y crece este prodigio suyo. Mucho respeto, mucho.
JP Quiñonero says
Laura,
Ah… mucha gratitud, si,
Q.-