Palacio del Elíseo, 26 marzo 2013. Foto JPQ.
Francia, entre decadencia gesticulante y decadencia tranquila.
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- Sarkozy, Hollande y el declive / decadencia de Francia.
- Francia coquetea con la decadencia, 3.
- Sarkozy, la gesticulación; Hollande, el inmovilismo.
- Sarkozy, estatismo de derechas; Hollande, estatismo de izquierdas.
- Hollande, desencanto y evaporación del socialismo francés.
Entre 1981 y 2007, François Mitterrand y Jacques Chirac sembraron las semillas podridas del nuevo ocaso de Francia. Tras un largo quinquenio gesticulante, Nicolas Sarkozy apenas consiguió maquillar temporalmente el proceso, que François Hollande acelera, a su manera, caído de hinojos en la impopularidad más alta de un presidente de la V República a los diez meses de su elección:
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Le Monde, 5 / 6 abril 2013, François Hollande bat le record d’impopularité de Nicolas Sarkozy.
Entrevistado por Le Monde, el historiador Pascal Ory compara la crisis actual con las crisis sociales y políticas de los años 30 del siglo XX:
“Le système est aujourd’hui à bout de souffle”
… Ce que nous vivons n’est pas, en soi, un retour aux années 1930. C’est l’expression de quelque chose de plus fondamental : une culture très française de délégitimation des institutions politiques. Cette culture est liée aux conditions mêmes dans lesquelles s’est faite la modernisation de notre vie politique. Depuis deux siècles, en effet, nos institutions se sont établies contre une partie de la société : ce fut le cas de la Révolution, qui s’est faite contre deux des trois » ordres » de l’Ancien Régime, de la IIIe République, qui s’est construite à la fois contre le monde catholique et le monde ouvrier, ou de la Ve République qui, à l’origine, s’est faite contre une partie de la gauche. La conséquence est la suivante : même quand les catégories exclues au départ finissent par se réconcilier avec les institutions qui les avaient mises à l’écart, il reste dans la société une part d’objection de conscience à l’égard de ces institutions. Cela explique la facilité avec laquelle peut s’effondrer le système quand un événement exceptionnel survient : en 1940, ainsi, la IIIe République s’est écroulée à la faveur de la défaite, mais aussi parce que toute une partie de la société, au fond, ne s’était jamais vraiment reconnue en elle. N’oublions jamais cela : il y a, en France, un stock de thématiques antipoliticiennes d’autant plus mobilisables qu’elles sont au coeur de notre culture politique.
Pour que ces thématiques soient mobilisées, cela dit, il faut un contexte particulier…
Oui, et c’est là que le parallèle avec les années 1930 peut avoir une certaine pertinence, même s’il faut préciser que la combinaison entre une crise économico-sociale et une crise politico-morale a des précédents. Rappelez-vous la fin du XIXe siècle : une grave dépression économique jalonnée de deux crises politiques majeures, le boulangisme et l’affaire Dreyfus.
La crise politique que nous traversons est-elle comparable à celles que vous évoquez ?
La Ve République a été pensée avec la IIIe République comme contre-modèle. Tout ce qui avait affaibli celle-ci devait être banni, à savoir le manque d’autorité du pouvoir exécutif et l’absence de majorité stable du côté du pouvoir législatif. Tout ceci a bien fonctionné au début, au point que le régime a intégré son plus farouche opposant, François Mitterrand, devenu président en 1981 alors qu’il avait écrit vingt ans plus tôt Le Coup d’Etat permanent pour dénoncer les institutions ! C’est ce système, pensé comme une sorte d’antidote à celui qui avait produit la crise des années 1930, qui est aujourd’hui à bout de souffle…
A cause de la crise économique ?
Oui, mais pas seulement. Deux autres facteurs s’ajoutent. Le premier, c’est l’effritement des grandes cultures politiques et de tous ces relais d’encadrement que sont les syndicats, les partis, les associations. Cette atomisation des cadres communautaires fragilise l’ensemble de l’édifice politique. D’une certaine façon, cela crée une instabilité beaucoup plus grande que dans les années 1930. Le deuxième facteur est la dilution de l’identité nationale. Contrairement à ce qui était le cas dans les années 1930, on est désormais convaincu que les décisions importantes sont prises ailleurs (Bruxelles, les marchés financiers…). De cela découle une relativisation du débat politique national. Puisque le cadre national n’est plus le cadre primordial, les institutions nationales sont de facto fragilisées.
A vous écouter, la situation est encore plus instable que dans les années 1930…
Oui, même si la violence politique a perdu en intensité. Ne soyons pas pour autant pessimistes. Même en période de grave crise économique, un sursaut politique est possible : regardez le Front populaire. Alors que la France continuait de s’enfoncer dans la crise, c’est là qu’ont été posés les jalons de l’Etat-providence. Mais ne nous trompons pas d’époque : au XXe siècle des grandes guerres succède désormais le XXIe siècle des grandes catastrophes. Nous sommes face à d’autres enjeux – environnementaux notamment – que dans les années 1930, mais contrairement à ce que nous susurre un discours décliniste, c’est tout aussi mobilisateur.
Propos recueillis par Thomas Wieder.
Las negritas son mías.
- Francia y Fotografía en este Infierno.
Muy decepcionado. La monarquía española se cae a trozos. Nunca fui monárquico pero pensé que era un factor de estabilidad para la España cainita.
http://www.elconfidencial.com/opinion/notebook/2013/04/06/carta-al-rey-de-un-monarquico-que-quiere-seguir-siendolo-11036/
http://www.vanitatis.com/casas-reales/2013/04/06/david-rocasolano-no-es-un-libro-contra-letizia-ni-le-guardo-ningun-rencor-23738/
Luis,
La verdad es que yo soy un poco menos apocalíptico, pero bueno. A título personal, me quedo con lo que cualquiera puede dar por sentado: Alcance económico de la imputación de la Infanta Cristina,
Q.-
¿A la tercera será la vencida? El domingo próximo es 14 de abril. ¡Pobre, España! No sé si desde su mansarda parisina lo aprecia con nitidez. Personalmente, estoy muy preocupado. Hemos vivido en el reino de las mentiras. ¡Qué poco exigente hemos sido!
http://www.republica.com/2013/04/07/letizia-nessun-dorma_635019/
Luis,
Si te crees lo que cuentan los digitales estás perdido.
Q.-
Con mucho respeto y aprecio, que se lo tengo. No es un problema de digitales. Es una cuestión de los de papel, y sus pactos de silencio desde la transición. El pacto de silencio con la monarquía se ha roto. El dique se ha sobrepasado. Intuyo que los próximos meses van a ser demoledores. Que conste, que pese a todo, prefiero la monarquía. Por eso me irrita tanto. ¿Se acuerda del cuento «El rey desnudo» de Andersen? Gracias,por darme la oportunidad de decirlo.
Luis,
Anda, anda.
Esa es tu opinión, tan de agradecer.
La mía es la siguiente:
-Las parejas matrimoniales o no matrimoniales son muy libres de confesar o no confesar a sus familias sus decisiones más íntimas sobre los frutos deseados o no deseados de sus vidas no menos íntimas.
-Y las familias son muy libres de tomarse la cosa como les venga en gana.
-Transformar historias de esa índole en «problemas de Estado» es tener una pobre idea de la libertad de las parejas y el funcionamiento del Estado.
-Que una señora o señorita aborte puede ser un drama individual o familiar. El Estado no se «conmueve» nada con ese tipo de asuntos.
-Ganar dinero contando amañadas intimidades familiares es un negocio de lo más miserable, para mi sensibilidad.
A decir verdad, jamás he escrito de miserias de ese tipo, que me parecen miserias bastante sucias (sobre todo, de parte de los «analistas» y «escritores»). De lo que yo hablo es de esto y de esto. Comprendo perfectamente que no te interesen esos asuntos.
Q.-
Claro que me interesan las cuestiones que plantea. Lo que he comentado es el engaño continuado desde hace mucho tiempo de nuestras altas magistraturas e instituciones. Eso es lo que repruebo. Recordará usted cómo reaccionó la sociedad noruega con la boda de Mette Marit con el príncipe Haakon. No hubo ningún engaño. Recuerdo, que ella es madre soltera. No hubo escándalo, sino naturalidad. Aquí se ha escondido bajo siete llaves el expediente del divorcio de doña Leticia. Creo que es parte de la Historia de España, aunque suene extraño. ¿Es un hecho significativo? Creo que sí, y espero no haberme entrometido en la vida privada de nadie. Los datos históricos de reyes españoles existen en archivos que se pueden consultar. Si el príncipe Felipe llega a reinar, y así lo espero, ¿tenemos derecho a conocer la biografía de doña Leticia? He dicho, espero que con respeto.
Luis,
Tus opiniones me parecen muy respetables, claro está.
Pero hablarme a mi de todo eso es como quejarse al Papa de la vida sexual de Almodóvar.
Todas las preguntas de ese negociado puedes hacerlas a quien te parezca y creas oportuno. Pero temo ser el destinatario menos oportuno, teniendo en cuenta que este modesto cuaderno no habla jamás de cosas tan apasionantes, descarriado en asuntos fotográficos y líricos mucho menos enjundiosos, claro está.
Sorry,
Q.-