Boulevard Voltaire, 10 septiembre 2013. Foto JPQ.
Reuter dice que 100.000 o 200.000 manifestantes son pocos manifestantes contra la homeopática reforma del sistema nacional de pensiones.
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Para la niña se trata del inicio de su educación sentimental, en la calle, con su padre.
- Franceses más pobres que ayer, pero menos que mañana.
- Cólera y manifestaciones, tras la mujerte de un joven de extrema izquierda.
- Francia, más pobre que ayer; pero menos que mañana.
- Maestros y profesores contra François Hollande.
- Francia y Fotografía en este Infierno.
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Mobilisation en mode mineur sur les retraites
PARIS (Reuters) – Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté mardi en France à l’appel des organisations syndicales et politiques opposées au projet de réforme des retraites, qui affichaient toutefois des ambitions modestes pour cette mobilisation.
Environ 155.000 personnes ont manifesté dans toute la France, dont 15.000 à Paris, selon les chiffes communiqués par le ministère de l’Intérieur en fin de journée.
Les syndicats CGT, Force ouvrière (FO), FSU et Solidaires, le Front de gauche, le Nouveau parti anticapitaliste et seize organisations de jeunes ont appelé à cesser le travail et à défiler contre une réforme qui prévoit notamment d’allonger la durée de cotisation à 43 ans d’ici 2035.
Les organisateurs, qui tablaient sur plusieurs centaines de milliers de manifestants, ne s’attendaient pas à retrouver les un à trois millions de personnes mobilisées en 2010, lors de la précédente réforme des retraites.
Baromètre traditionnel des mouvements sociaux : le trafic SNCF n’était que faiblement perturbé, le trafic était normal dans le métro de la capitale et seules les lignes C, D et E du RER étaient perturbées.
«Ce n’est pas la déferlante, on ne peut pas faire 3 millions à chaque fois. Mais on dépasse le cercle militant, c’est une bonne mobilisation», a estimé Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO au départ du cortège parisien.
Jugeant la mobilisation supérieure à celle du printemps dernier qui avait réuni 200.000 personnes contre la réforme du marché du travail, il a jugé possible de peser sur les parlementaires lors de l’examen du texte en octobre.
Venue soutenir le défilé à Paris, Marie-Noëlle Lienneman, l’une des animatrices de la gauche du Parti socialiste, a assuré que ses amis tenteraient de «faire bouger les lignes» lors du débat, en particulier sur l’allongement de la durée de cotisation. «Je leur ai dit : ‘n’attendez pas que le rejet s’exprime dans les urnes'», a-t-elle dit à Reuters.
PREMIÈRE ÉTAPE ?
Le cortège parisien, avec à sa tête la plupart des leaders syndicaux, s’est ébranlé en début d’après-midi de la place de la République, qui était loin d’être pleine, à la Nation.
A Marseille, 50.000 personnes, selon la CGT, ont défilé dans le centre-ville, un chiffre bien inférieur aux 230.000 manifestants revendiqués lors du défilé d’octobre 2010 dans la cité phocéenne.
«C’est une première étape, c’est un début à l’amorce du débat parlementaire», a relativisé le secrétaire général de l’union départementale CGT 13, Thierry Pettavino.
A Toulouse, la police a dénombré 4.000 manifestants et les syndicats 16.000. Les manifestants étaient 6.200 selon la police dans les rues de Bordeaux tandis que la CGT annonçait un chiffre de 12.000 participants.
A Lyon, le cortège a mobilisé quelques 3.000 personnes selon la police, un chiffre inférieur aux espérances des syndicats.
Seize organisations de jeunes avaient appelé à défiler un peu partout contre une «réforme injuste» pour la jeunesse.
Cette réforme demande à «notre génération, parce que nous allons être les seuls concernés, de travailler plus longtemps alors que nous sommes déjà celle qui rentre le plus tard sur le marché du travail et dans les conditions les plus difficiles» a expliqué Emmanuel Zemmour, le président de l’Unef.
FO TRÈS CRITIQUE
Si FO se montre très critique sur le projet gouvernemental, le dirigeant de la CGT, Thierry Lepaon, a admis qu’il constituait un progrès sur plusieurs sujets, dont la prise en compte des années d’études et de la pénibilité.
«Ce que nous voulons, c’est améliorer le projet de loi tel qu’il a été transmis aux parlementaires pour que les véritables propositions portées par beaucoup de syndicats soient prises en compte par ce gouvernement», a-t-il dit.
Thierry Lepaon a souligné que cette journée de mobilisation ne portait pas seulement sur les retraites mais aussi sur les salaires, l’emploi et le financement de la protection sociale.
Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du Parti de gauche, composante du Front de gauche, a également appelé le gouvernement à entendre l’avertissement de la rue.
«Un gouvernement de droite peut se moquer du fait que des militants syndicalistes lui soient hostiles mais un gouvernement qui se réclame de la gauche, pour lui, c’est beaucoup plus dangereux», a-t-il dit sur RTL.
Le Front de gauche et les quatre syndicats organisateurs de cette journée d’action reprochent notamment au gouvernement de faire la part trop belle aux revendications des entreprises.
Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a promis au Medef, principale organisation patronale, de compenser par une baisse de charges équivalente la hausse de 0,3 point en quatre ans de la part employeur des cotisations retraite, prévue pour équilibrer le système de pensions d’ici 2020.
La France est sous surveillance de la Commission européenne, qui lui a donné deux ans de plus pour ramener ses déficits publics sous 3% du PIB à condition de procéder à des réformes.
Si celle des retraites «va dans la bonne direction», dit au Figaro Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques, «nous attendons toujours de savoir comment son impact négatif sur le coût du travail se trouvera compensé.»
Emmanuel Jarry, avec les correspondants de province, édité par Gérard Bon.
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