Ejecutado por las élites presuntamente ilustradas, en Francia y sus colonias intelectuales (España incluida).
[ .. ]
Le Monde subraya la evidencia: cuarenta años de mala gestión de los gastos e ingresos del Estado han desembocado en una situación catastrófica. Una familia que hoy se encontrase en la situación presupuestaria de Francia se encontraría en bancarrota, víctima del comportamiento irresponsable del padre o la madre de familia.
Le Monde subraya, en escorzo, que Valls corre el riesgo de ser víctima de todos los inmovilismos y arcaismos franceses (que Francia exporta con éxito entre las élites españolas presuntamente ilustradas, decía).
La salvación o el linchamiento de Valls será un indicador precioso para confirmar el eclipse histórico de Francia y sus viejas colonias intelectuales (España incluida).
–Déclaration du Premier ministre, 16 abril 2014.
–50 milliards d’économies: les principales mesures.
Le Monde, 17 abril 2014.
Halte aux jeux de rôles débilitants
Le débat politique français est exaspérant, pathétique ou, si l’on a mauvais esprit, cocasse.
L’annonce, mercredi 16 avril, par le premier ministre, des grandes lignes du plan d’économies de 50 milliards d’euros sur trois ans qu’il entend réaliser en a offert une nouvelle démonstration.
Tout le monde sait que la France vit au-dessus de ses moyens depuis quarante ans : depuis 1974, aucun budget n’a été voté ne serait-ce qu’à l’équilibre. Tout le monde sait que ces déficits annuels ont fini par accumuler une dette publique qui approche désormais les 2 000 milliards d’euros, et que les intérêts de cette dette nous coûtent, chaque année, quelque 45 milliards d’euros. Personne n’ignore que, dans une situation comparable, n’importe quel ménage ou entreprise aurait, depuis longtemps, mis la clef sous la porte.
Et que se passe-t-il lorsqu’un premier ministre, Manuel Valls en l’occurrence, dévoile un plan d’économies consistant – et évidemment douloureux ? Ce sont des cris d’orfraie de tous côtés. Inacceptable, irréaliste et irréalisable, entend-on dans les rangs socialistes, où l’on semble avoir déjà oublié que le président de la République avait annoncé cet indispensable effort le 14 janvier. Insuffisant, flou et pas assez courageux, clame-t-on à droite, où l’on n’est jamais aussi disposé à proposer de radicales » réformes de structures » que quand on est dans l’opposition.
Bref, dès qu’il s’agit de réduire – ou plus exactement de tenter de réduire – les dépenses de l’Etat, des collectivités locales ou de l’Etat-providence, ce n’est jamais ni le bon moment, ni la bonne méthode, ni la bonne politique. Toujours moins, implorent les uns ; toujours plus, réclament les autres.
N’est-il pas temps de sortir de ces jeux de rôles débilitants ? Il est légitime d’interroger le gouvernement sur le détail de bon nombre des économies annoncées, notamment celles qui concernent le train de vie de l’Etat. Légitime également de se demander si l’effort sera suffisant, dès lors qu’il ne couvre pas les baisses de charges et d’impôts prévues par le pacte de responsabilité.
Légitime encore de constater que ce tour de vis sans précédent ne dispensera pas de réformes plus profondes sur l’organisation de l’Etat ou des collectivités territoriales. Il est enfin logique que les catégories de Français les plus touchées par ce plan – au premier rang desquelles les fonctionnaires et les retraités, ce qui fait beaucoup de monde – trouvent la pilule très amère.
Mais on ne peut dénier au premier ministre la détermination de commencer à faire le » sale boulot «. Et dans la pire situation : un président aux abois, une majorité déboussolée, des Français déprimés ou en colère, qui n’accordent plus guère de crédit aux gouvernants. Reste, pour Manuels Valls, à préciser son plan, amorcer des réformes à plus long terme, expliquer sans relâche et convaincre. Il a tout à y gagner. Ou tout à y perdre.
Las negritas son mías.
- Hollande espera que Valls le saque la crisis del fuego.
- Hollande a Valls: “Debes conseguir que Europa se crea nuestras promesas”.
- Francia en este Infierno.
Jesús says
«Que venguin la conxa d’or,/ que venguin la flor de lis./ Si no hi ha prou diners en bossa / que vagin a Sant Patrís […]», como si dijéramos.
Saludos siempre cordiales.
JP Quiñonero says
Jesús,
Ahhhh.. tu cita es doblemente oportuna. Viene como anillo al dedo a la realidad presupuestaria francesa. Pero, además, dicho en catalán, también describe una realidad presupuestaria catalana bastante semejante, hélas.
Oséase, que tus sabidurías lingüísticas siempre aportan esa verdad profunda que nos transmiten las palabras, si.
Q.-
Jesús says
Uno de los bibliotecarios del centro donde trabajo este año es de origen griego (greco-americano, vamos), muy aficionado a la música y director del coro de su parroquia ortodoxa griega. Me explicaba, porque yo lo ignoraba, que el sábado anterior al Domingo de Ramos es, en su liturgia, el «Sábado de Lázaro«. Ese sábado conmemora la resurrección individual, frente al Domingo de Resurrección que celebra la resurrección universal. En fin: en alguna de estas dos tendremos que salir adelante. Espero.
JP Quiñonero says
Jesús,
Si… la gente de palabra, los creyentes, los hombres / mujeres de fe, preservan sabidurías que desconocen los hombres / mujeres privados de… Ucranianos rezando por el incierto destino de su patria, en París,
Q.-