En Burdeos, Le Journal du Pays Basque presenta como un “desastre político” la decisión del Estado francés de retirar su confianza y presencia activa al proyecto de cooperación entre el gobierno autónomo vasco, la región de Aquitania y el Consejo general del departamento de los Pirineos atlánticos.
Originalmente, el gobierno vasco y las autoridades locales y regionales vasco-francesas habían proyectado lanzar un proyecto de euro región vasco-navarra. Chirac ha dado orden tajante a los prefectos del Estado en el País vasco francés: pueden participar como “oyentes invitados” a la presentación del protocolo que debe firmarse en San Sebastián. Pero el Estado francés se retira oficialmente de ese proyecto.
Comentarios de Le Journal du Pays Basque: “La conferencia euro regional ha quedado vaciada de contenido” [ .. ] “La montaña ha parido un ratón”.
Le Journal du Pays Basque, 17 febrero 07.
L’Etat français se retire de la conférence eurorégionale
Le Préfet des Pyrénées-Atlantiques ne participera qu’à titre «d’invité» au protocole transfrontalier qui sera signé le 1er mars prochain entre la Région l’Aquitaine, le Conseil Général et la Communauté autonome Basque.
Peu à peu, la conférence eurorégionale se vide de son contenu. Au mois de novembre dernier Jean-Jacques Lasserre (UDF) président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques annonçait en grande pompe la «création d’une formule inédite et avant-gardiste unique en Europe». Au mois de décembre, il présentait un protocole d’accord à signer par le Conseil Régional, le département, la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques, le Conseil des Elus du Pays Basque, le Gouvernement de la Communauté Autonome Basque et la Diputacion du Gipuzkoa. Pas de Communauté d’agglomération du BAB, pas de Communauté Forale de Navarre (voir notre article du 15 décembre intitulé «La montagne accouche d’une souris»).
Hier, lors de la plénière du Conseil Régional, le vice-président François Maitia (PS) a précisé que la participation de l’Etat serait limitée à une participation en qualité d’invité et non plus en tant que membre à part entière, comme l’avait annoncé son collègue du conseil général.
L’élu garaztar a tout de même souligné que ce nouveau lieu de rencontre permettra de réunir autour d’une même table les institutions de part et d’autre de la Bidassoa, et surtout l’Etat qui détient la grande majorité des compétences transfrontalières, même si ce dernier ne sera là qu’à titre d’invité. Un tour de table qui semble impossible à constituer ces dernières années, même si les sujets transfrontaliers ont de plus en plus de poids dans les politiques locales, et constituent un axe majeur de la politique de l’Union européenne.
La décision de signer le protocole a été adoptée à l’unanimité des conseillers régionaux, moins les voies du Front National qui a estimé que signer cet accord revenait à légitimer l’autonomisme et une eurorégion basque.
Le président du Conseil Régional Alain Rousset (PS) a pour sa part spécifié qu’il demandera la constitution d’une eurorégion sur le plan européen, mais non limitée aux zones frontalières, mais qui regrouperait les régions de part et d’autre de la frontière, soit l’Aquitaine dans sa globalité, mais également l’Aragon et la Navarre aux côtés de la Communauté Autonome Basque.
Le protocole devrait être signé le 1er mars prochain à Donostia. Un lieu de rencontre qui réunira en conférence plénière les présidents et le Préfet «décidera par consensus dans le respect des compétences de chacun, des actions à conduire» après un accord préalable d’examiner un thème ou de réaliser un projet déterminé. Un comité directeur composé de cadres politiques et administratifs assurera «une coordination des travaux et formulera des propositions», en s’appuyant sur une cellule technique formée d’agents mis à disposition par les administrations signataires.
Les objectifs avancés sont de préserver la qualité de la vie et favoriser les échanges et la mobilité en matière d’infrastructures, d’environnement et de la communication. Développer et offrir des services dans l’accompagnement des entreprises, de recherche, d’innovation et de coopération universitaire. Améliorer les services au public en matière transfrontalière dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la jeunesse et des sports, de la formation et de l’emploi.
La verdad es que creo que Chirac deja el marrón a quien venga, y probablemente sea un signo de inteligencia inesperado en él. Observemos que las únicas voces discordes son las del Frente Nacional. Insisto en «o tiempos, oh costumbrtes» por traducir, claro.
Pero, me corrijo a mi mismo, yo creo amigo Quiñonero (me poermito lo de amigo porque así lo siento y ´no es retórica) que lo que puede suc eder es que los comunes mortales, unos menos que otros tal vez, nunca entenderemos la razones de mortales extyarordinarios, o sea los políticos. Y en esas razones escondidas, fruto de análisis que no alcanzamos, radiuca una verdad que se nos escapa porque no se nos da acceso a ella: la de la exculpación.
Luis,
Gracias por tu amistosa generosidad: aquí me tienes, otro amigo.
Sobre Chirac… es el símbolo del histórico declive de Francia.
En otro plano: lo del País Vasco no interesa literalmente a nadie, en París. Para bien o para mal, según se mire. Que quieres,
Q.-