A cuarenta y ocho horas de la primera vuelta de las presidenciales francesas, el director de Le Monde afirma que Nicolas Sarkozy, conservador, es el candidato más preparado; pero aconseja votar a Ségolène Royal, socialista, o François Bayrou, centrista. Le Figaro pronostica la victoria de Sarkozy, el domingo, dejando en suspenso la victoria final, el próximo 6 de mayo, contra la candidata socialista o el candidato centrista.

Le Figaro, 19 abril 2007. Sarkozy gana la primera vuelta

Premier : Nicolas Sarkozy avec 28% d’intentions de vote (-0,5). Ségolène Royal est seconde avec 24 points, soit un de moins. Elle renoue avec ses scores les plus bas dans ce baromètre, le pic descendant datant des 4 et 5 avril, où elle était tombée à 23,5%. La candidate socialiste n’est donc pas assurée de parvenir au second tour.

François Bayrou, troisième avec 19,5% (+0,5) pourrait encore créer la surprise. Le centriste, qui frôle la barre des 20%, continue en effet de remonter, malgré les appels au «vote utile» qui se mutliplient à gauche. En quatrième position, avec 14%, Jean-Marie Le Pen reste stable. Une stagnation qui contraste avec les dernières élections : le candidat du Front National a toujours connu jusqu’ici une remontée durant les derniers jours de campagne.

Chez les «petits candidats», une envolée : celle d’Olivier Besancenot, qui franchit la barre des 5% (+1,5 point). Arlette Laguiller est stable à 1,5%, José Bové gagne 0,5 point à 1,5%, Marie-George Buffet est stable à 2,5%, tandis que Gérard Schivardi revient à moins de 0,5%. Dominique Voynet recule de 0,5 point à 1%. Frédéric Nihous est stable à 1,5%, Philippe de Villiers aussi.

Au second tour, Nicolas Sarkozy creuse l’écart avec Ségolène Royal, à 53% contre 47%, soit deux points de mieux que lors de la précédente enquête. Opposé à François Bayrou, en revanche, le candidat de l’UMP est donné perdant à 46% contre 54% pour le centriste.

Le Monde, 19 abril 2007. M. Zapatero soutient Mme Royal mais ménage M. Sarkozy

Avant de se rendre à Toulouse, M. Zapatero a exprimé la “grande empathie politique” qu’il éprouve pour la candidate socialiste. “J’aime son programme et je crois que sa prédisposition à se maintenir à l’écoute est exemplaire”, a-t-il déclaré à l’Agence France-Presse. “Mais, en plus, il me semble décisif qu’une femme soit pour la première fois dans les conditions d’accéder à la présidence de la République française”, a-t-il ajouté.

M. Zapatero a cependant pris garde de ne pas renouveler un précédent faux pas commis lors des élections en Allemagne : au soir du scrutin, il avait un peu précipitamment évoqué un succès du chancelier social-démocrate sortant, Gerhard Schröder, et un revers pour Angela Merkel. Aussi le chef du gouvernement espagnol a-t-il réservé des éloges pas simplement de pure forme à Nicolas Sarkozy, pour lequel il dit éprouver du “respect” et de “l’admiration”.

“C’est un homme qui dispose de capacités politiques reconnues, de convictions fermes et d’une ténacité plus que certaine”, a-t-il ajouté.

Le Monde, 19 abril 2007, JM Colombani, Impératif démocratique

Nicolas Sarkozy a pour lui d’être, de tous les candidats, le mieux préparé [ .. ] L’audience du candidat «centriste» n’est allée au-delà que parce qu’il y a une impatience, à gauche, face à un PS incapable de faire émerger une force sociale-démocrate moderne. Ségolène Royal devra donc s’assumer telle qu’elle est en réalité, c’est-à-dire convaincue de cette nécessaire évolution, et non telle que le PS voudrait qu’elle soit. Elle a laissé entrevoir cette perspective de façon non délibérée, et certainement pas organisée. Elle devra donc y mettre la ténacité, la force de caractère, le courage qui sont les siens.

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PS. Me sorprende, en el editorial de Colombani, la manipulación de una parte del diálogo de Sarkozy y Onfray que el lector interesado puede encontrar íntegro en este blog: Sarkozy, Onfray, pensamiento y política, comunistas, libertarios, fascistas, editores y tv.