Los lectores de Le Monde se inquietan: ¿porqué el influyente vespertino no se ocupó semanas pasadas de las infidelidades y la crisis sentimental de la pareja Ségolène Royal – François Hollande, en la cúspide del PS, con unas consecuencias tan desastrosas hoy, para todas las familias socialistas..?
Sibilina respuesta de Véronique Maurus: Le Monde ya evocó esos problemas el 23 de enero pasado. Consulto ese ejemplar. Efectivamente, casi todo estaba dicho, en filigrana: las infidelidades, la tensión, los rencores. Con una salvedad, por mi parte. Le Monde no deseó entrar con crudeza en la realidad atroz desmenuzada en La femme fatale. Con la hipocresía cínica del peor periodismo franco-cainita, hay muchos que siguen ocultando esa realidad feroz, siguiendo las consignas de las más eficaces mafias filantrópicas: Ségolène, socialismo(s), sexo y odio(s).
Le Monde, 23 enero 2003. Royal et Hollande, le programme commun
Samedi 6 janvier, le rituel des voeux de Jacques Chirac aux Corréziens à peine achevé, François Hollande s’échappe au hameau de Virevialle (Corrèze) pour partager une galette à l’invitation d’une association. « On va tirer les rois et comme vous le savez, c’est la reine qui compte aujourd’hui », lance, rigolard, le premier secrétaire du Parti socialiste, alors que Ségolène Royal se trouve à des milliers de kilomètres, en Chine. Dans l’assistance, une femme devine une fève dans sa frangipane. Elle est reine. « Erreur !, sourit François Hollande, brandissant lui aussi un petit Mickey en céramique. Les rois reprennent toujours le pouvoir. Les reines, ça n’a qu’un temps, c’est une illusion… » Des petites phrases comme celle-ci, aujourd’hui, ne passent plus.
[ .. ]
Dimanche du 21 janvier, estiment que leurs « relations politiques » ne sont « pas claires ». Relations politiques ? Interrogée le même jour sur Canal+, la candidate du PS n’est pas dupe : c’est son couple aussi qui est désigné.
Le problème, c’est que, cette fois-ci, les attaques sont venues de son propre camp. Le défaut de la candidate ? « Son compagnon », a lâché Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal, le 18 janvier, sur Canal+, mettant les pieds dans le plat. La première réaction de François Hollande est de faire le gros dos. Mais Stéphane Le Foll, son directeur de cabinet, hors de lui, le convainc qu’il ne faut pas laisser ce dérapage public impuni. Le lendemain, au cours d’une brève réunion rue de Solférino, François Hollande réclame un geste à Ségolène Royal pour ces « propos blessants et offensants ».
C’était surtout le mot de trop, quelques jours après une spectaculaire dispute sur la fiscalité – un sujet que le premier secrétaire estime indispensable de placer au coeur de la campagne, alors que ce n’est pas « une priorité » pour Ségolène Royal. « Montebourg, c’était aussi une intrusion dans le champ privé, dont elle est très jalouse », ajoute un proche de la candidate.
[ .. ]
Mais cette protection de sa vie personnelle, elle l’avait elle-même écornée, en avançant, le 29 juin, dans un train la conduisant à Rennes, l’hypothèse de son mariage avec François Hollande. Une initiative que son compagnon avait très modérément appréciée en l’apprenant par les médias. Puis, c’est lui qui, face aux lecteurs du Parisien, le 19 novembre 2006, répond, quand on lui demande où il va habiter si Ségolène Royal est élue : « Chez moi. » Il n’en fallait pas plus pour alimenter la chronique de ce couple pacsé qui résiste aux plus pyschologues des observateurs, et nourrir sur Internet les rumeurs les plus folles. « Leur histoire, c’est un ciel irlandais », convient un intime.
[ .. ]
Tout est prétexte à étincelles. Ségolène Royal et François Hollande se surveillent, ils se jalousent. Jusqu’à faire le compte des journalistes qui « suivent » l’un ou l’autre, pour mesurer leur influence. « Il y a qui avec toi ? », lui demande-t-elle, un soir de septembre 2006, alors qu’il revient de la fédération du Nord. François Hollande donne la liste de ceux qui roulent avec lui en voiture vers Paris, puis rabat d’un coup sec le clapet de son portable : « Et voilà ! La visite d’inspection est terminée ! »
[ .. ]
Dans cette guerre des roses, les deux équipes n’en sont pas à un excès près.
[ .. ]
François Hollande continue à penser qu’il aurait été meilleur pour mener la campagne. Mieux armé, meilleur tribun, et déjà, aujourd’hui, occupé à ferrailler avec Nicolas Sarkozy sur le terrain des propositions. Lorsque le premier secrétaire dessine dans Le Monde, le 19 décembre 2006, le programme économique d’un éventuel futur gouvernement et le plan de bataille fiscal, il ne la prévient qu’en trois mots, entre deux portes. En public, la candidate contient sa colère. Elle laisse Jean-Louis Bianco ironiser : « Que François Hollande (…) participe au débat participatif, c’est tout à fait son droit. »
Mais quand « François » assure, le 7 janvier, dans Le Parisien, qu’il « engage le Parti socialiste et (…) indique la politique qui sera menée par la prochaine majorité », alors qu’elle se trouve encore en Chine, elle le prend très mal.
[ .. ]
Mais aujourd’hui, la situation devient illisible. D’autant qu’on ne sait jamais si François Hollande rit, ou pas. « Sa ligne ? Quelle ligne ? Elle n’en a pas encore », lâche-t-il à la sortie de ses voeux à la presse, le 15 janvier. « Le charisme de Ségolène, c’est qu’elle n’en a pas », confie-t-il un autre jour, en forme de compliment, à des amis socialistes un peu surpris.
[ .. ]
La querelle, en effet, a déjà fait quelques dégâts. Un exemple : François Hollande ne se voit plus ministre si la candidate l’emporte. Récemment, il expliquait à un proche : « Tu comprends, au début, tout le monde trouverait ça très bien, très moderne. Mais au bout de six mois, au moindre problème, cela deviendrait intenable. »
Sani says
¡La Concha! Cómo está el patio.
«L’amor se’n va, però ells es queden», decía Joan Capri, muchos años ha, en uno de sus geniales monólogos…
LO que aquí cuentan son eso, «Histoires d’amour [de désamour et de haine] de l’Histoire de France «, tomo … tropecientos.
¡Por lo que se ve, con según qué amantes no te hacen falta enemigos !
A ver cuánto tardamos en ver a Nicolas y/o a su señora esposa por YouTube, en situaciones embarazosas…
Saludos
JP Quiñonero says
Sani,
Creo que todo está resumido con esta frase de un consejero político (de Ségolène) diciéndole a su compañero: «Si apoyas a Jospin contra Ségolène no volverás a ver nunca a tus hijos»…
La frase la publicó Le Parisien y está retomada repetidas veces en el libro sobre Ségolène. Me llama la atención la escasa curiosidad periodística sobre un bajonazo de esa calaña. ¿Se trata de una frase de izquierdas o de derechas? ¿Cómo calificar a personajes que se sirven de tales argumentos?
Q.
Ramon says
Lo cierto es que toda esta coleccion de rumores de porteras me parece una horterada, y tampoco se ve muy bien para que sirve como no sea para descalificar a la Sego usando metodos indignos.
JP Quiñonero says
Ramón,
Es realmente indigno que una mujer política amenace a su compañero con prohibirle la visita a los hijos comunes, si él se atreve a defender otra candidatura.
Es igualmente indigno que una mujer política exija al director de un semanario que cambie de destino laboral a la amante del padre de sus hijos.
Bajo e indigno es que el padre de los hijos de la candidata haga campaña política contra ella, siendo él mismo aspirante al cargo.
Contar con frases entrecomilladas, dando los nombres de los protagonistas, la crónica exacta, y bien compilada en un libro, en Le Monde, en Liberation, en Le Point, en Le Figaro, etc., es un trabajo de salubridad pública, realizado por dos periodistas de Le Monde, ya que tales personajes dicen hablar en nombre de principios morales superiores,
Q.-
Ramon says
JPQ, es de lo mas normal que una mujer use este metodo, el chantaje paterno-filial, para imponer su voluntad a su marido/compañero o lo que sea. El que el motivo fuera politico/laboral no cambia nada. Eso sucede mil veces al dia y la legislacion vigente, redactada a medida de las feministas, y los jueces con pocas ganas de buscarse problemas lo practican sin contemplaciones. Si se va a maljuzgar a la Sego por eso, que vacien primero las carceles que no va a haber espacio para tanta mujer amenazadora.
Si la Sego pidio que largaran a la amante del padre de sus hijos (que complicada es la vida hoy, antes se decia el lio del marido, y listos) pues sera porque todavia queria a su compañero. Esto cada vez tiene mas pinta de lio sentimental/carnal entre gente rara. Sadomasocas quiza?
No veo que hay de malo en que el padre de los hijos de la Sego no comparta las opiniones de esta sobre su adecuacion al cargo de presidente. La opinion es libre, no? Y ni siquiera estan casados. Lo cierto es que el 90% de los maridos no pondria a su mujer al frente ni de un kiosko de pipas. El Hollande debe de ser uno mas,eso si, con la sofisticacion a que su posicion de intelectual, politico y otras fantasmadas obliga.
En cuanto a si es digno de un aspirante a la presidencia de tan noble nacion el practicar estos metodos, pues la verdad es que despues de decenios votando a Mitterrand y a Chirac, alli ya se puede permitir todo, a condicion, eso si, de hacerlo con la pose muy digna y gallarda y en nombre de los mismos grandes principios que se estan traicionando.
En cuanto a eso de que los dos «periodistas» que ha escrito el culebron lo han hecho hablando en nombre de principios morales superiores, pues puedo pensar en el mas superior de todos: vender papel. Ya da risa la aficion de algunos periodistas al autobombo. La prensa politica se parece cada dia mas a la prensa rosa: mucha falsa dignidad y persecucion incansable del dinero venga de donde venga entre protestas de «yo mas profesional que nadie». De pena.
Por cierto, en la prensa anglosajona, junto con los obligados discursos de bienvenida a Sarkozy, del que esperan subordinacion perruna a los mandatos de Washington, se estan publicando cosas terribles sobre el ya presidente de la muy noble nacion francesa. Ja se las ire contando.
Sani says
Lo dicho … ¡Ya empezamos ! …
Yahoo : Un article sur Cécilia Sarkózy aurait été censuré
«Chassez le sexuel, il revient au galop» + «Un buen escàndalo ‘jode’ más que mil discursos».
( © Màximes i Sentències de Sani Girona 🙂
Veremos lo que dura Nico con Cécilia o Cécilia con Nico … por el bien de la República, claro.
________________
JP Quiñonero says
Sani,
Yo, que me veía escribiendo La guerra del Peloponeso (Tucídides) o la caida de Cartago (evocada por Polibio) me veo en la negra posición del cronista de sociedad. En verdad, Suetonio era algo semejante. Copio y pego un texto de hace más de un año…
[Editado originalmente el 13.01.06] Cecilia María Sara Isabel Ciganer Albeniz, esposa de Nicolas Sarkozy, habla un castellano perfecto y podía parecer tímida, hace meses, cuando todavía recibía en la residencia personal del ministro francés del interior, su marido, en la plaza Beauvau, a unos metros de la antigua peletería de su padre, André Ciganer, ruso huido del comunismo, que se casó con Diana Albeniz, nieta de Isaac Albéniz, uno de los patriarcas de la música española contemporánea.
En verdad, tras la timidez y un ligerísimo maquillaje, perfecto, a las nueve de la mañana, muy deportiva, Cecilia Sarkozy podía imponer el ritmo de su conversación, tranquila, sin prisa, matizando cada palabra, con la precisión de una antigua estudiante de piano, casada en segundas nupcias con el político más ambicioso de Francia, tras un primer matrimonio con un animador de radio y tv muy famoso, en su tiempo, padre de dos de su tres hijos. Ayer mañana, Cecilia era el fantasma invisible pero bien presente en la gran ceremonia audiovisual de su esposo, tras seis meses de una loca aventura sin precedentes en la vida pública francesa, con jalones siempre al borde de un precipicio escandaloso: rumores de infidelidades de Nicolas; rumores de reconciliación; fotos de Cecilia en compañía nocturna de un consejero de su esposo; abandono del domicilio conyugal; huida a Nueva York con Richard Attias, que fue el publicitario de Sarkozy; rumores de divorcio; y… vuelta inesperada y espectacular al domicilio conyugal, para rehacer una familia cuyo destino se confunde con la larga marcha hacia el palacio del Elíseo, donde su esposo recobrado espera instalarla, a ella y a sus hijos, si gana las presidenciales del 2007.
Entre la nube de moscones, periodistas, políticos y trepadores de la más diversa obediencia, ayer estaba ausente en el palacio de la plaza Beauveau una conocida periodista de Le Figaro, biógrafa de Chirac -el más íntimo de los enemigos de Sarkozy- que fue la amante de su esposo mientras ella estuvo en Nueva York con Richard Attias. Eclipsada en la tradicional ceremonia de principios de año, Cecilia vagaba, como un fantasma, bien real y carnal, en la imaginación y suputaciones de los centenares de presentes, persiguiendo en el rostro y las maneras del ministro del interior la huella de un reencuentro amoroso; mientras él sonreía como un felino, con la energía del samurai solitario, curtido en incontables batallas nocturnas, no solo políticas.
Q.-
Sani says
Ramón,
No t’hi escarrassis! Aquí no acabes de tenir raó.
Els mortals podem fer el que vulguem. Els «divins» , aspirants a ser caps de nacions has de passar pel tub d’algunes regles elementals i històriques.
Molt malt rotllo això de la Ségo i el seu marit.
La dona del Cèsar no pot ser p*** i ni tan sols ho de semblar!, diu la sabiduria popular (que no pas jo). I el marit de la Cesarina no pot ser un fill de p*** , i ni tans sols ho pot semblar.
Així de senzill. I sembla ser que ni l’un ni l’altre no tenen ben après aquest refrany, i així els hi va anant i així els hi aniran les coses.
Pronostico terratrèmol familiar i polític PSFós abans de Nadal.
JO que no n’endevino mai cap ni una, en aquest cas, m’hi jugo un sopar al Genil de Vilanova.
El factor humà! Ah!, el factor humà!!!
Sani says
Cher JPQ,
Lo digo y propongo aquí con toda sinceridad… Modestamente te nombro «Petronio» arbiter elegantiarum del arte del buen decir. ¿Me permites?
[Leer de joven Quo Vadis, en una versión que tenía mi padre en casa, fue para mí todo un flash.]
Ya veo que tus ojos han visto de todo y que a tus oídos han llegado casi todas las noticias habidas y por haber …
De todo lo que estamos hablando y comentando estos días, la mejor noticia es que ni llega la sangre al río ni hay muertes sobrevenidas debido a venenos de los que se utilizaban en tiempos de Valeria Messalina y, más tarde, en tiempos de Lucrecia Borgia …
No hace tanto, por mucho menos de lo que cuentas, hubiera habido una hecatombe, ¿verdad?
JP Quiñonero says
Mein lieber Sani,
Me quedo en esclavo/escriba murciano mirando a mi alrededor. ¿Muertes? ¿Crímenes? ¿Suicidios? ¿Ministros y jefes de Estado que comercian con muertos, adulterios, corrupción?… Pero lo tienes todo ¡y mucho más! en la entrada anterior:
Mafias y filantropías de Estado
Q.-