“Habría que preguntarse si las elecciones en el País Vasco son verdaderamente democráticas…”
… afirma Joseba Arregui, que agrega: “La violencia se destila en pequeñas dosis contra las personas elegidas, con el fin de aterrorizar a la mayoría”. “Vivimos en libertad secuestrada”, insiste José Manuel Ayesa.
“La ruptura del frente de los demócratas contra ETA retrasa diez o quince años la solución del problema. Hoy, ETA se encuentra en el centro de la política española, lo que es el colmo del absurdo”, comenta Javier Elzo.
Le Monde, 25 mayo 2007. Elections sous haute protection à Andoain
Pays Basque, envoyée spéciale. Cécile Chambraud
Les chefs d’entreprise viennent de recevoir une nouvelle vague de lettres leur demandant de l’argent, témoigne José Manuel Ayesa, président de la confédération patronale de Navarre, qui vit “en liberté séquestrée”, c’est-à-dire sous la protection de gardes du corps, depuis 2001. «
“C’est l’efficacité de la terreur, qui est encore autre chose que le terrorismo”, note Joseba Arregi, professeur de sociologie à l’université du Pays basque et ancien responsable du Parti nationaliste basque (PNV). “La violence est instillée à petites doses contre des personnes choisies de manière à en terroriser un plus grand nombre. En réalité, il faudrait se demander si les élections au Pays basque sont vraiment démocratiques”, ajoute-t-il.
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Aujourd’hui, l’opinion publique basque est perplexe face à la politique du gouvernement Zapatero dans ce dossier. “Les conditions étaient encourageantes pour tenter de mettre un terme au terrorisme. Mais José Luis Rodriguez Zapatero s’y est très mal pris, faute d’avoir les idées claires”, résume Joseba Arregi. “Il ne se fonde pas sur une analyse politique pour agir, mais sur sa volonté personnelle”, ajoute Emilio Alfarro, journaliste d’El Pais. “Zapatero a une énorme confiance en lui et en sa chance. Il s’est senti un peu alchimiste”, assure Maite Pagazaurtundua.
Que reproche-t-on au président du gouvernement? D’abord d’avoir manqué de fermeté face à l’ETA – l’autorisation concédée à certaines listes nationalistes radicales de se présenter en serait le signe. De fait, depuis l’attentat, que ce soit sur le terrain politique ou policier, le gouvernement a agi avec beaucoup de retenue contre le monde de l’ETA. Le second grief formulé contre M. Zapatero est de ne pas avoir su obtenir le soutien de l’opposition conservatrice dans sa tentative de négociation avec l’organisation armée. “La rupture du front des démocrates contre l’ETA a retardé de dix ou quinze ans la solution du problème. Aujourd’hui, l’ETA se retrouve au centre de la politique espagnole, c’est le comble de l’absurdité”, s’agace Javier Elzo, professeur de sociologie à l’université de Deusto, proche des nationalistes.
Luis Rivera says
Dijo Castro que la historia le absolvería y con eso pronunció un precedente que demuestra que toda afirmación lanzada a priori de un hecho, es susceptible de ser una enorme metedura de pata. Pues lo dicho.
JP Quiñonero says
Luis,
Total, que vaya usted a saber,
Q.-
fernando says
Pienso que no hay libertad ni democracia plena en el País Vasco. Hay mucha violencia, coacciones, mal ambiente. Incluso algunos tienen que llevar la papeleta con el sobre cerrado desde casa ya que no se atreven a cogerla en el colegio electoral.
Y, además, bastante gente debe ir con una escolta. En definitva, vivir en el País Vasco es un suplicio para muchos ciudadanos.
Desde luego, se vive mejor en otras ciudades de España. Con más libertad.
JP Quiñonero says
Fernando,
Pues eso…
Q.-
vito gonzaga says
Por no hablar de los partidos ilegalizados…