El chalaneo hispano-francés sobre Europa y ETA se inscribe en un marco franco-europeo que tiene muchos otros flecos.
Renaud Dehousse, director del Centre de recherches européennes de Sciences Po. (París), explica de manera pedagógica las razones del “acelerón” europeo de Sarkozy, en Telos, 30 mayo 2007: Union européenne : pourquoi Sarkozy accélère…
[ .. ] Tout d’abord, la France se voit traditionnellement comme un leader naturel de l’Europe. Dans l’histoire de la construction européenne, elle est toujours présentée comme le pays qui le plus agi en faveur de l’intégration, avec l’Allemagne. Or pour les élites pro-européennes, le résultat du référendum a été perçu comme une humiliation : la France se retrouvait sur le siège arrière, contrainte de laisser le volant aux autres. La décision de réunir les 18 pays qui ont ratifié la Constitution, à Madrid il y a quelques semaines, a été vue à Paris comme un signal qu’il était temps de restaurer le crédit de la France en Europe.
Ensuite, sur le plan national, M. Sarkozy a fait campagne sur un programme de rupture visant à moderniser l’économie française. Il sait que c’est probablement sur ces questions que ses actions seront jugées par les électeurs et qu’il pourra obtenir un second mandat. Mais les réformes sont politiquement coûteuses, et la dernière chose qu’il souhaite est de les voir entravées par des décisions prises au niveau européen. Dit autrement, c’est parce que les questions européennes sont secondaires qu’elles doivent être traitées en urgence.
Ramon says
«la France se voit traditionnellement comme un leader naturel de l’Europe.» De ilusion tambien se vive.