Las “inversiones del Estado” pueden ser un eufemismo retórico.
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En definitiva, el dinero de todos los contribuyentes es usado con cálculo político del que no siempre se benefician los menos favorecidos, víctimas de la presión de quienes tienen en su mano el garrote de la fuerza y lo usan sin escrúpulos para quedarse con las más saneadas partes de un pastel común, que el pastelero reparte interesadamente entre sus amistadas privilegiadas, usando como propio el dinero público, justamente.
Según he leído en Cahiers du cinema, este verano se ha producido un curioso fenómeno de censura, una forma de ejercer el cálculo político, por parte del Ministerio de Educación en Francia de la película 4 meses, 3 semanas y dos días, la ganadora rumana en Cannes. Al parecer hay un programa de cine en dicho Ministerio, ¿llevan las películas a las escuelas?, de la que habría sido la película rumana por su tratamiento presuntamente a favor del aborto (en realidad, parece ser que es al revés)
En este caso, los buscadores de rentas ideológicas habrían parasitado al Estado para satisfacer su ideología.
Lo que más me llama la atención es precisamente esa rama ministerial dedicada al cine, ¿cómo funciona?, ¿es exportable la idea a España?
Un saludo
Santiago,
Creo que se trata de una tempestad en un vaso de agua. Te copio una crónica de la France Press. Si entiendo bien, el ministro del ramo pedagógico era hostil a recomendar esa película como DVD pedagógico en las escuelas. Y luego lo obligaron a dar marcha atrás, parcialmente.
El cine y la cultura, en Francia, están sometida a la tutela secular del Estado, con un rosario interminable de miserias, dependencias, sometimientos y burocracias, mafias filantrópicas. La idea de promocionar cine en la escuela no me parece forzosamente mal. Pero… pero, al final suele transformarse en una forma de promocionar a las amistades. Si promocionasen Río Bravo…
En el terreno de fondo, Claude Chabrol me contó personalmente hace un par de años el mecanismo que se inventaron para vivir a costa de los americanos: Como financiar el cine francés atracando a Hollywood.
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6 septembre 2007
4 mois, 3 semaines, 2 jours : le Prix de l’Éducation nationale qui a failli faire scandale
Par Lucile Donnat, APP
Le film « 4 mois, 3 semaines, 2 jours », Palme d’or au Festival de Cannes et Prix de l’Éducation nationale, est sorti sur les écrans la semaine dernière. On se souvient tous de l’hésitation du ministre Xavier Darcos d’accepter l’édition du DVD pédagogique. Le film avait finalement été jugé « tous publics » (avec avertissement) par la Commission nationale de classification des œuvres cinématographiques.
Depuis le 29 août, le film de Cristian Mungiu « 4 mois, 3 semaines, 2 jours » est sorti en salle. L’histoire raconte l’avortement illégal d’une jeune femme étudiante (Gabita) dans la Roumanie communiste de Ceausescu en 1987. Le sujet, très grave, est traité avec réalisme et âpreté.
À l’annonce du choix de ce film roumain pour le Prix de l’Éducation, le ministre Xavier Darcos avait voulu regarder le film. Trouvant ce film trop « dur », il avait dans un premier temps suspendu l’édition du DVD pédagogique du SCEREN-CNDP (collection « à propos »).
Après s’être entretenu avec le Haut Conseil de l’Éducation, il a finalement retiré sa décision de suspension le 9 juillet. Sa décision est devenue officielle après l’avis de la Commission nationale de classification des œuvres cinématographiques le 24 juillet.
Chaque année, le film lauréat du Prix de l’Éducation fait pourtant l’objet d’un DVD présentant le film et les pistes pédagogiques exploitables. La suspension de M. Darcos avait créé la surprise et le scandale, beaucoup voyant là un acte de censure.
Parmi le jury (composé de professionnels du cinéma, de deux lycéens et de deux enseignants) qui a choisi le film de Cristian Mungiu, se trouve Patrice Roturier, enseignant. Dans une interview parue sur le site VousNousIls.fr, il dit ne pas comprendre la réaction de Xavier Darcos. Il veut relativiser : « l’actualité du journal de 20 heures est souvent plus dure que ce film », affirme-t-il.
La Commission nationale a décidé que le film était « tous publics » et a simplement fait une recommandation pour le jeune public qui peut être heurté par certaines scènes. La sortie du film, la semaine dernière, sans limitation d’âge, est donc une nouvelle victoire pour les défenseurs de ce film, et en particulier le jury du Prix de l’Éducation.
En attendant la sortie du DVD pédagogique, vous pouvez voir la fiche complète du film sur le site du CRDP de Nice et revivre les grands moments du Festival 2007. Par ailleurs, l’académie de Nancy propose un mini-site pédagogique sur le film avec des informations sur le film et des ressources pédagogiques.
Par Lucile Donnat, APP