Madrid, Villa y Corte, 9
Todavía en una sala de espera del aeropuerto de Barajas, leo la crónica de Cécile Chambraud en Le Monde, comentando que el modelo institucional de España está en crisis, víctima, a su modo de ver, del ataque cruzado de las extremas izquierdas independentistas y las extremas derechas radiofónicas, periodísticas, ultras, falangistas, etc.
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¿Debo recordar que tal análisis debiera matizarse muy mucho aquí o allá? ¿Es imprescindible recordar que se trata de la imagen traumática que se tiene en los medios más influyentes de Europa..?
Le Monde, 11 / 12 octubre 2007
Juan Carlos Ier défend l’avenir du trône
Cécile Chambraud
Pour la première fois depuis trente ans, le consensus autour de la monarchie se fissure. Attaqué à l’extrême gauche et à l’extrême droite, le roi bataille pour préserver la légitimité de l’institution
Vendredi 12 octobre, » jour de l’Hispanité «, la fête nationale espagnole, tous les regards convergeront vers Juan Carlos Ier. Chef des armées, il présidera le défilé militaire à Madrid, Plaza de Colon, mais c’est avant tout l’institution monarchique qui sera soumise à une revue de détail. Car, pour la première fois depuis le rétablissement de la démocratie, il y a trente ans, elle est aujourd’hui attaquée. Au point de contraindre Juan Carlos à en prendre lui-même la défense. Un exercice inhabituel pour ce descendant des Bourbons placé sur le trône par Franco, mais qui avait su, jusqu’ici, conserver le soutien de presque toute la classe politique espagnole.
C’est un dessin de presse que n’aurait pas désavoué Charli Hebdo qui a tout déclenché. A la » une » d’un hebdomadaire satirique, El Jueves, paru fin juillet, on pouvait voir le prince Felipe, héritier de la Couronne, en pleins ébats avec son épouse Letizia. » Tu te rends compte, lui faisait-on dire, si tu tombes enceinte, ce sera ce que j’ai fait de plus ressemblant à un travail dans ma vie. «
Le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero venait d’annoncer que les familles espagnoles recevraient de l’Etat 2 500 euros à chaque naissance. Aussitôt, un juge avait fait saisir le journal. Cette décision avait assuré la notoriété du dessin et certains avaient reproché à la justice de créer, par sa sévérité, un problème politique pour la monarchie, là où il n’y avait que du mauvais esprit.
L’affaire serait tombée dans l’oubli si, à l’occasion d’un déplacement de Juan Carlos en Catalogne, le 13 septembre, quelques jeunes indépendantistes n’avaient pris l’initiative de brûler des photos du monarque devant des caméras. La justice, une fois encore, leur a donné un coup de main en les menaçant de peines de prison. Ravis de cet écho, les jeunes radicaux continuent depuis de brûler des photos, en signe de soutien à ceux d’entre eux qui sont poursuivis. Ils seront sans doute au rendez-vous le 12 octobre.
Pour la Couronne, un deuxième front s’est ouvert, sur son flanc droit cette fois. Son porte-parole le plus agressif est un journaliste très écouté de Cope, la radio de l’épiscopat, deuxième station espagnole en termes d’audience. Sorte d’imprécateur du matin de cette station ancrée à droite, Federico Jiménez Losantos n’attaque pas de front l’institution monarchique mais enjoint régulièrement au roi d’abdiquer au profit de son fils, Felipe, qui, lui, » ne fait pas d’affaires, n’a pas d’embrouille, n’a pas d’amis en prison «, allusion aux déboires judiciaires de quelques relations mal choisies du roi.
Pour la droite espagnole, la monarchie ne va pas forcément de soi, d’autant qu’elle fut, au XIXe siècle, un facteur de division et même de guerres civiles entre les factions des différents prétendants au trône. Reste qu’aujourd’hui l’électorat conservateur est le plus largement acquis à la monarchie, rappelle Fernando Vallespín, président du Centre d’investigation sociologique (CIS), organisme public d’enquêtes d’opinion.
Toutefois, explique M. Vallespín » quelque 15 % des électeurs du Parti populaire ne sont pas monarchistes. On trouve parmi eux ceux pour qui le roi a trahi l’héritage de Franco en ouvrant les portes à la démocratie «. L’historien catalan Joan Culla i Clarà, professeur à l’Université autonome de Barcelone, les range dans la filiation » phalangiste «. » Ils auraient voulu qu’à la mort de Franco se perpétue un chef fort. Un roi, soit, mais à condition qu’il soit caudillo. Ils n’admettent pas que Juan Carlos ait laissé faire sans mot dire la réforme du statut de la Catalogne et la négociation avec l’ETA «, explique l’historien.
A l’autre bout du spectre politique et territorial espagnol, les jeunes indépendantistes catalans qui brûlent les effigies du roi » s’inscrivent dans une tradition républicaine socialement majoritaire à partir de 1870 «, rappelle Joan Culla. Néanmoins, Juan Carlos Ier a su conquérir une légitimité, y compris en Catalogne, région la plus républicaine et anti-Bourbons (devenue autonome, elle a choisi comme fête le 11 septembre, en souvenir de la chute de Barcelone devant les Bourbons, qui privèrent la Catalogne de ses institutions en 1714).
Le rôle essentiel du roi dans la réussite du passage à la démocratie – notamment lors de la tentative de coup d’Etat qu’il fit échouer en 1981 – lui a assuré une popularité qui ne se dément pas. La presse lui assure une » couverture » bienveillante et peu curieuse. » Les Espagnols sont très attachés au roi, dans toutes les catégories de la population «, assure Gregorio Peces-Barba, juriste et ancien président (socialiste) du Congrès des députés, qui fut l’un des sept rédacteurs de la Constitution.
La monarchie est l’institution la plus appréciée des Espagnols, après la police et l’armée, même si l’Espagne n’est sans doute pas peuplée de royalistes de coeur. Ils sont aussi attachés au pragmatisme : » Le roi représente la permanence de l’Etat. La Couronne nous pacifie et nous protège de démons familiers. Toucher à une telle institution, en quelque sorte par esthétisme, parce qu’intellectuellement on est républicain, alors qu’elle fonctionne bien, cela ne me semble pas raisonnable, comme à l’immense majorité des Espagnols «, argumente M. Peces-Barba.
Une génération est passée. Tandis que s’éloignent les années fragiles de la Transition, les compromis acceptés par tous au lendemain de la mort de Franco – parmi lesquels la monarchie – sont-ils menacés ? M. Zapatero a fait le pari que le temps était venu de leur apporter quelques compléments, comme la loi sur la mémoire historique, qui corrige les injustices les plus criantes du pacte d’oubli passé à cette époque, ou quelques retouches, comme la réforme des statuts régionaux.
La droite accuse le chef du gouvernement de saper les fondements du pacte de la Transition. Elle fait valoir, à l’appui de sa thèse, que les nationalistes régionaux sont de plus en plus travaillés par la tentation souverainiste. A l’approche des élections législatives de mars 2008, elle se proclame seul véritable rempart du drapeau, de la Constitution et de l’hymne national – elle exige qu’on dote celui-ci de paroles, qui mentionneraient le roi.
Jordi Pujol, président (nationaliste) du gouvernement catalan durant vingt-trois ans, voit dans les attaques contre le roi le symptôme d’une crise institutionnelle. Il a décrit, dans un article qui a fait mouche, » la crise de confiance dans un système dont le roi est le sommet. Le roi est une partie, et une partie essentielle, du système. Et le système ne fonctionne pas. Pas par la faute du roi, mais il ne fonctionne pas «.
D’autres n’en croient rien. » Ce n’est pas un mouvement contre la Couronne, c’est de l’agitation préélectorale. Ces attaques me paraissent conjoncturelles et faibles «, assure M. Peces-Barba. » Il n’y a pas besoin de beaucoup d’efforts aujourd’hui pour capter l’attention des médias, observe M. Vallespín à propos des brûleurs de photos. Cela ne signifie pas qu’il y ait un secteur un tant soit peu représentatif qui appuie ces forces. Il n’y a pas de débat politique sérieux autour de la monarchie. «
maty says
Quiño, ya conoces mi pésima opinión sobre los corresponsales extranjeros que trabajan en España, que vuelvo a ratificar. Mira que sacar a falangistas… como si estuviésemos parados en la historia.
El prestigio de tales medios influyentes sigue cayendo. Ahora que los medios cada vez son menos necesarios para acceder a la información, pintan menos.
He visto un trozo del programa L’hora del lector (en estos momentos 348 comentarios), emitido desde Francfort/Frankfurt. Un dato: el 30% de los contenidos utilizan ya el medio digital. Mientras tanto, la mayoría de mis conocidos se declaran incapaces de leer un libro en la pantalla de un ordenador, país. En lo que llevo de año, unos 6/8 digitalizados he leído. Eso sí, donde mejor los leo es en mi vieja pantalla CRT de 17″ Hitachi asociada a la torre, una maravilla para los ojos, porque en los TFT de los portátiles no es lo mismo.
maty says
comentarios de basura spam, una pena
JP Quiñonero says
Maty,
Hay que acostumbrase a vivir con gente que tiene otras opiniones y otros puntos de vista. Nobody’s perfect,
Q.-
maty says
Una cosa es acostumbrarse a vivir con ellos -llevo haciéndolo toda mi vida, creo- y otra permanecer pasivo cuando vulneran sistemáticamente los derechos fundamentales de las personas, con el amparo de ilegítimas mayorías parlamentarias.
Son los nacionalistas excluyentes, de la mano del PSOE-PSC de Maragall-Montilla y Zapatero quienes cruzaron el Rubicón, no los catalanes no nacionalistas. Mientras no reculen, que no lo harán, ahora sólo cabe el enfrentamiento ideológico y la denuncia pública de sus excesos y maldades varias.
Si tu vecino entrase en tu casa y te dijera cómo tienes que educar a tus hijos, qué lengua has de utilizar en tus actividades públicas, en tu diálogo con tu médico… ¿seguirías indiferente ante el atropello cometido? Yo no, ahora no, se terminó mi paciencia de años, cruzaron el umbral.
PD: ayer Esperanza Aguirre utilizó el término de totalitarismos… nos leen Quiño, pero no lo quieren decir. Y te aseguro que los medios no conforman mi mensaje.
Mr Bostezo says
El problema es que no es tu vecino, es todo tu barrio, es la democracia.
Por cierto, Maty, es curioso que cuando en otras discusiones te he puesto entre la espada y la pared, no me has contestado. Acabaré por pensar lo peor.
maty says
Entre la espada y la pared… ya quisieras, ya. Te recuerdo que tengo una bitácora propia y otras cosas. Por ejemplo, finalmente instalé PC-BSD 1.4 en la torre de casa, y me dió problemas, al cambiar la identificación del segundo disco duro (cilindros, cabezales… ), que no pude arreglar manualmente a pesar de la pléyade de herramientas de las que dispongo, así que volví a instalar Linux Mint 3.1 Celesta, quien volvió a cambiar los identificativos. También ayer escribí la larga anotación sobre el 12 de Octubre.
Dime qué discusión quieres que recupere y lo haré, ahora que estoy en plenas facultades.
Mr Bostezo says
Bueno, básicamente se trataba de algunas – según mi criterio – incongruencias en lo que tu llamas tu «ideario». En otra discusión lo comentaba. La finalidad del diálogo, como sabes, es aprender unos de otros. Yo estoy muy intrigado con saber exactamente por qué razón utilizas términos antidemocráticos para definir una democracia, cuya efectividad como tal ha sido más que probada a todos los niveles. Te recuerdo que esta falacia que el castellano está perseguido en Cataluña y que los catalanistas son unos totalitarios ya la intentó llevar a Bruselas Alejo Vidal Quadras del PP y allí le dijeron que no había nada antidemocrático o impugnable. Igualmente te invito a que veas el hilo que te mencionaba (Sobre España…) donde te lo comento todo más pormenorizado.
Bostezos
maty says
Crónicas Bárbaras El Churchill del PSOE
Remi says
Maty, para su informacion, Churchill no fue jamas un «hombre de paz» sino mas bien un guerrero nato, eso si con la sangre de otros, que el jamas estuvo en una trinchera como no fuera de alto mando para arriba. Churchill estuvo en mas guerras que nadie en el siglo XX (la anglo-boer, la de blancos y rojos en Rusia, la Gran Guerra (en la que logro mandar un batallon, a modo de compensacion por su expulsion del gobierno tras el desastre de Gallipoli), y ya no hablemos de la Segunda Guerra Mundial. No se perdio ni una sola guerrita, pero jamas Churchill hizo una paz, como no fuera con un enemigo previamente aplastado.
Cree usted realmente que un tipo asi es lo que se necesita para resolver el conflicto vasco? Le recuerdo que Arzalluz dijo en cierta ocasion (no recuerdo las palabras exactas, pero si el sentido) que lo mejor que podia pasar es que el ejercito español invadiera el Pais Vasco. Despues de algo asi, España duraria bien poco, y si alguien lo duda que se acuerde de Serbia. Bienvenido sea el Churchill psoista. A ver si lo encuentran pronto.
Sani says
Maty,
Te leí de madrugada, ya entrado el sábado 13 … y me dije que te escribiría algo como esto que sigue:
Leyendo tu comentario 4, no he podido menos que recordar mi post de ayer, donde comentaba la idea de Daniel Cassany sobre la escritura y el poder o el poder de la escritura … Esa idea de la relación del escritor con el lector …
Me quedó en el tintero añadir dos o tres cosas que la lectura de tu comentario me recuerda: El eterno retorno del mismo tema, porque en escritura, todos nos repetimos. Cada cual repite una y otra vez las mimas ideas y obsesiones la misma canción con esribillos distintos. Hasta aquí no hay peligro. El peligro y la gravedad empiezan cuando uno acaba creyéndose y asfixiándose en sus propios adjetivos, sinécdoques, metáforas e hipérboles …
Lo de tus nacionalistas excluyentes, cher ami, lo introduces una vez por comentario como mínimo …Y lo bueno es que tal categoría … no existe …!
Yo no los conozco ni los he visto en mi vida. O en todo caso …lo somos todos, tu también incluido… es sólo cuestión de terminología.
Lo de Peri Rossi, por ejemplo, me parece un ejemplo de autoexclusión y desprecio manifiesto por una lengua (muy en su derecho, claro, faltaría más, verdad ?) … mientras que lo de la decisión de la Corporacion de Radio es una cabronada fuera de lugar que nunca hubiera tenido que darse (pero casi lógica, casi comprensible ¿no?, una especie de patada del asno, acto reflejo y respuesta desafortunada e injusta al grado de desprecio manifiesto por el catalán, manifestado por parte de una persona culta que reside en Cataluña desde hace 30 años… y que además debe de ser multilingüe …
Sòlo desde una perspectiva muy rara (de colonizador en una colonia?) se puede defender y entender que esa señora no se exprese nunca en catalán en la radio catalana. Hasta Alejo Vidal y Aznar por citar dos joyas de la corona del PP, lo hablan en público o en la intimidad si la propaganda lo exige …
No estamos hablando de escritura, sino de radio…
Lo que hace cada cual es defender lo suyo … y defender el catalán en Catalunya no ha sido nunca excluyente. El término exacto, Maty, aunque te cueste entenderlo y te duela o repugne aceptarlo, es defensa y no exclusión. Entérate, entiéndelo y asúmelo, Maty. Y no es imperativo, Maty, sino, mera sugerencia 😉
Defensa e intento de promoción legítimos y democráticos, porque vienen avalados por ley.
Eso de «ilegítimas mayorías parlamentarias» … ¿Qué es eso, Maty?
Uno tiene la razón hasta que la pierde, hombre!
Bueno, ya sabemos: “n’importe quoi” con tal de desautorizar y rechazar lo que no te gusta haciéndolo pasar por ilegal o injusto …
El anticatalanismo no deja de ser desverguenza, cinismo, obsesión quasienfermiza e ignorancia supina…
La mera existencia del catalán de los catalanes jode a varios millones de españoles …es una mezcla de despecho, envidia y desprecio animaloides …Xenofobia irracional y visceral, pero bien patente.
Quedan todavía algunas opciones más, no muchas: propaganda a sueldo del aparato de propaganda del PP con instrucciones para sembrar cizaña en Cataluña, haciéndose pasar por víctimas …
No sé qué otra opción válida me dejo …dímelo tú si lo sabes…
Bueno, pero tú a lo tuyo, sigue desahogándote dándole al “nacionalismo excluyente” pero suavecito, por favor , suavecito… y dosifícate tanto como puedas … para que raye lo menos posible … Eso, y sigue denunciando abusos … tantos como puedas, que ahí estaremos todos de acuerdo…
Y hasta pronto en este foro …
Sani says
Cher JP,
Para aportar otro puntos de vista al tema de tu post te propongo la lectura de este artículo de Marçal Sintes, que igual no conocías :
La defensa reial
Marçal Sintes / m.sintes@hotmail.com
Hem assistit darrerament a una sèrie d’atacs contra la Corona, atacs que han partit tant de l’independentisme radical com de la dreta espanyolista i extrema. El sarau ha estat tan notori que el monarca ha optat per reivindicar-se. No obstant, l’estratègia utilitzada pels partidaris del rei i sobretot per ell mateix per salvaguardar la Corona presenta punts dèbils i incorpora un perill potencial notable. M’explicaré. El rei ha evocat en defensa seva -dilluns passat a Oviedo- el paper que va jugar durant la Transició així com els anys d’estabilitat i benestar transcorreguts sota el sistema de monarquia parlamentària. Quines són, al meu parer i tot admetent que potser no hi havia cap altra opció, les flaqueses d’aquesta estratègia? En primer lloc, que converteix la Corona en una institució que ha de guanyar-se les garrofes, és a dir, sotmetre’s al judici públic sobre els seus actes concrets. En segon lloc, quan es recalca la contribució positiva de Joan Carles I durant aquests anys, és possible que s’estigui posant en una situació un punt delicada el príncep d’Astúries. Perquè, molt bé, admetem la contribució positiva de Joan Carles I, però, què passa aleshores amb l’hereu de la Corona?, ¿avalen els mèrits del pare també el fill? Qüestions com aquestes sorgeixen quan la monarquia se secularitza i s’equipara amb la resta de ciutadans. Si la família reial és percebuda com una família més, si bé famosa i amb poder, és natural que se la vegi com una família normal i que, per tant, conscientment o inconscientment, se li pretenguin aplicar les categories i les normes de la gent normal.
Notícia publicada al diari AVUI, pàgina 24. Divendres, 5 d’octubre del 2007
Paraules clau: Corona, Reial, Defensa
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Voilà … Ah! La negrita es mía …
Yo sólo añadiría lo que oí no hace mucho en una tertulia informal …
«Esperemos que no monten perversamente un señuelo de intento de golpe de Estado como el del 23F para que el príncipe de Asturias pueda ganarse ahí la dosis de legitimidad que aún no se ha ganado » (Anónimo)
…
Y es que eso de la libertad de expresión da para mucha dicharacherez , la que gusta y la que no gusta tanto …
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JP Quiñonero says
Amigos varios,
Como aquí o allá hacéis alusión a Q. o JP. (tanto monta, monta tanto, en efecto) entraré de puntillas en esta historia. No para dar mi opinión (que no la tengo), si no para intentar centrar el problema de fondo:
1 Ni Falange ni derechas ultras o extremas han sido nunca o casi nunca monárquicas. Bien al contrario. En la inmediata posguerra, incluso hubo monárquicos que pasaron algún tiempo en la cárcel. Que los herederos de tales corrientes de pensamiento sean poco o nada monárquicos NO es nada nuevo. El Arriba falangista hacía chistes de mucho peor gusto que El Jueves.
2 Entre los republicanos hubo de todo: republicanos muy monárquicos (como Miguel Maura), republicanos moderadamente monárquicos (Madariaga), republicanos de ERC que se pasaron a la monarquía (como Josep María Massip, que fue diputado y director del periódico oficial de ERC, antes de ser corresponsal de ABC en Washington), republicanos y socialistas que colaboraron activamente con don Juan (como eminentes dirigentes del PSOE), y republicanos hostiles a la monarquía, que no sé si eran y son minoritarios. Incluso había y hay personajes que dicen defender la monarquía y le hacen mucho daño con su comportamiento: los jueces que actúan de esta o aquella manera.
3 Entre las fuerzas políticas hoy presentes en España, el presidente de la Generalitat, el PSOE y el PP creo que ya han dicho ellos lo que ellos piensan. Me resultan mucho más estrafalarias y esquizofrénicas las posturas de otras fuerzas políticas, evidentemente respetables:
3a En términos puramente institucionales, no veo en que fuerzas políticas o sociales piensa apoyarse un independentista catalán para defender la independencia de Cataluña.
3b La proclamación de una república catalana socialista independiente parece un título sacado de una historia de Mortadelo y Filemón, dicho sea con mucho respeto para Mortadelo.
3c La proclamación de una Cataluña más o menos soberana (¡¡¡LA SOBERANÍA MONETARIA Y MILITAR DE TODOS LOS ESTADOS EUROPEOS ES HOY COSA MUY DISCUTIBLE Y POCO MÁS QUE VIRTUAL, VÍCTIMAS DEL EURO Y LAS NUEVAS ARMAS DE DESTRUCCIÓN!!!), en una España confederal, quizá no sea un proyecto para mañana, pero sería perfectamente viable, si la relación de fuerzas la hacía creíble, mañana o pasado mañana. Y una Cataluña autárquica en su “soberanía” sería algo así como un suicidio impensable incluso conceptualmente. LOS ÚNICOS DISCURSOS POLÍTICOS INSTITUCIONALES QUE DEJAN ABIERTA ESA PUERTA MÁS O MENOS CONFEDERAL SON LOS DISCURSOS DEL REY Y SU HIJO ¡¡¡DESDE HACE MUCHOS AÑOS!!!… Ni el PSOE ni el PP tienen doctrina política al respecto. Se mueven en el empirismo más o menos sonámbulo. Si tiene doctrina confederal Jordi Pujol: su modelo último era el de la monarquía carolingia, antecedente imperial del difunto eje franco-alemán. Una monarquía constitucional, convertida en Estado más o menos confederal es una posibilidad no digo que muy realista, para mañana, pero si es discutible y defendible sin sacar demasiado los pies del plano institucional. AMas está destruyendo minuciosamente la herencia pujolista, víctima de su fragilidad intelectual y su falta de liderazgo.
3d La posible metamorfosis institucional de España, a través de la metamorfosis del Estado (la creación, de hecho, de un Estado confederal: cosa que no es para mañana), pasa hoy por hoy por la defensa de la monarquía constitucional.
3e Los ataques del PNV y ERC contra el Rey tienen tres consecuencias: Primero, acentúan el aislamiento nacionalista. Segundo, tiran piedras contra el mismo tejado nacionalista, creando nuevas divisiones. Tercero, dejan al descubierto un temible vacío conceptual y cultural.
Last but not least: NI ENTRO NI SALGO EN TODO ESE ROSARIO DE PROBLEMAS, QUE ME LIMITO A CENTRAR EN EL TERRENO DE LA PRÁCTICA POLÍTICA, LIBERANDO EL ANÁLISIS CONCEPTUAL DE LA BASURA IDEOLÓGICA. En este terreno, las opiniones personales me parecen respetables e insignificantes. Cabe, eso si, la discusión de incontables matices de fondo y forma. La basura ideológica atiza pasiones, siembra el odio y la desilusión, el desencanto,
Q.-
PS. La emergencia de nuevas fuerzas ¿minoriarias? ¿políticas? ¿sociales? ¿culturales?, partidarias de la unidad NO confederal del Estado (agrupando a los partidarios de un modelo propio de patriotismo NO confederal) parecen poner en evidencia la inquietud que suscitan las llamaradas independentistas, que cada cual es muy libre de interpretar, justificar o rechazar como lo considere oportuno, claro está.
Remi says
Voy a tratar de mantenerme en el terreno conceptual tambien:
3.a. En que fuerzas politicas e institucionales se apoyaban los indepes de Eslovenia, Croacia, Chequia, Eslovaquia, Moldova, … i tantos i tantos estados independientes como han aparecido, no en Africa o Asia, sino en Europa, a poco mas de 100 mintos de avion? Dicese de un general detenido tras un intento fracasado de golpe de estado, al que el presidente del tribunal militar que le juzgaba le pregunto: «Con quien contaba usted para su ridicula intentona?». «Si me llega a salir bien, con usted el primero», respondio el general golpista. Las cosas dan muchas vueltas.
3.c. Desde luego con el Borbon de turno se puede hablar de todo siempre y cuando se le mantenga en el negocio, como ya explique en un post anterior
3.d. La metamorfosis institucional de España es una incognita. Que despues de Franco hubiera democracia, o lo que hay ahora, no lo tenia claro nadie en 1975. Que en Chile se haya podido procesar a Pinochet tampoco lo hubiera creido el mas optimista de los mortales, por no hablar de la implosion de la URSS. Corren tiempos turbulentos y nada es seguro. Quien base la seguridad de España en su pertenencia a la UE, una institucion puramente economica que nunca se ha despeinado por nadie, es un ingenuo.
Ana A. says
Pones unos ejemplos que se caen de culo, Remi:
Solo tienes que comparar los resultados electorales de ERC, los resultados del último referendum: y verás si quieres ver que los independentistas son minoritarios en Cataluña. M I N O R I T A R I O S… Queda tirarse al Pirineo con el fusil al hombro. Electoralmente, hasta hoy, los independentitas catalanes son M I N O RI T A RIOS. Y no será el señor Montilla quien diga lo contrario. Hay una forma muy sencilla de contar a los independentistas: PEDIR QUE ERC RECLAME LA INDEPENDENCIA EXPRESAMENTE EN LA PROXIMA CAMPAÑA ELECTORAL. También puede pedirla CiU, ¿quién se lo impide? ¿Papá Pujol, acaso? MENOS AMBIGUEDAD Y FRAUDE A LOS INDEPENDENTISTAS HONESTOS, oye.
NEGOCIOS. LOS DE LA FAMILIA PUJOL. ¿DEBO CITAR MAS NOMBRES DE FAMILIAS CATALANISTAS ENRIQUECIDAS AL FILO DE LA POLìTICA? ¿ES NECESARIO RECORDAR LOS NOMBRES DE LOS POLITICOS CATALANES EN EL GOBIERNO QUE HAN MEDRADO A TRAVES DE LA POLITICA? Si eso es de evidente mal gusto, ¿porqué utilizar la insinuación con respecto a terceros? ¿Serìa de buen gusto recordar al hermano drogata de Maragall? UN RESPETO PARA TODOS. OYE. Incluido ese despectivo «borbón». ¿Serìa de buen tono recordar al papá guardia civil de este o aquel dirigente republicano de muy nuevo cuño?
La seguridad de Europa reposa en la Otan, oye. La seguridad que imponen las mozas de escuadra del Tripartito no inspira una confianza frenética.
No firmo porque tengo miedo says
Pobre maty,
los totalitarios te ha cogido de pim, pam, pum. Claro que tienes razón, y sobre todo después de leer el estremecedor comentario nazi de quien firma Sani. En fin, nos queda el exilio, amigo mío.
Sani says
¡ Estremecedor y «nazi» ? Vaya por Dios !
Pues, mira, la verdad que me siento muy dolido y ofendido por el insulto que me dedicas, señor mío.
Todo lo que puedo decir sobre eso es que no te costaría mucho argumentar un poco tu conclusión y tu insulto …
¡Pero qué le vamos a hacer 1…
Ahí están mis palabras y mis argumentos, al lado de tantas otras … y si alguien como Maty me contesta podremos seguir hablando, argumentando y matizando …en cambio con un insulto, como con un eructo, poco se puede hacer.
Y de verdad te digo, ahora y siempre, que me sabe mal que digas que no firmas porque tienes miedo. Si de verdad lo piensas o lo sufres, te compadezco, y me gustaría poder demostrarte que estaría a tu lado …
Te equivocas de persona … pero bueno, allá tú.
Un nick cualquiera te permite mantener tu identidad protegida, creo yo …
Mal vas si necesitas insultar a quien se expresa intentando argumentar y matizar.
Pero no te preocupes que tú tendrás tiempo para cambiar tu opinión sobre Sani o mantenerla… y para más datos y señas, mi blog. Tu verás.
A mi me gustaría leer algo parecido que viniera de tu parte …
Hasta cunado quieras.
Mr Bostezo says
A Q,
Políticas: la facción catalanista (la mayoría parlamentaria). Sociales: el pueblo catalán, llanamente (al ser una propuesta democrática, precisa de sus votos, óbviamente).
Ni para pasado mañana, ni para el resto de nuestras vidas. Por eso el independentismo es el único futuro viable.
Se acusa a dichos partidos de atacar el rey. ¿Porqué? ¿Con qué acusaciones exactas? Que yo sepa (quizás me he perdido algo) ningún representante de dichos partidos ha atacado al Rey. ERC es republicana, pero ante todo democrática y respetuosa con las instituciones.
JP Quiñonero says
NO FIRMO PORQUE TENGO MIEDO…
Hay una brizna de hipocresía en ese argumento. ¿Miedo a quien?
Se trata de una fórmula clásica del tirar la piedra y esconder la mano: algo así como insultar sin atreverse a dar la cara. Maty sabe atacar y defenderse solo.
Lo de nazi tiene algo de indignante en la miseria, viniendo de alguien incapaz de hablar a cara descubierta, recurso tradicional de la cobardía, que suele continuarse con un pseudónimo falso, un @ falso y las idas y venidas de quien navega por las turbias aguas recorridas por seres de la triste condición dañina, escupiendo odio,
Q.-
Mr Bostezo says
A Ana (que llena sus posts de oyes),
La ley, que no permite hacer consultas populares. Pujol es solo un señor, no es Dios. Tampoco tu amadísimo-hasta-las-entrañas Carod-Rovira, cuyo padre por cierto era carabinero aragonés y se adaptó al país en seguida, como tantísimos otros. Tú deberías saber que quienes tienen el monopolio económico en España, las Familias , no están precisamente en Cataluña, a efectos legales una mera provincia de España, y a efectos económicos, periferia. Pero todos conocemos esa afección tan rabiosamente tradicional llamada catalanofobia.
JP Quiñonero says
Mr Bostezo,
Sigo la misma línea argumental…
3ª Hubo un momento electoral en el que CiU y ERC tenían o podían tener mayoría parlamentaria. Pero ERC prefirió aliarse con un PSC dependiente de un PSOE hostil a la independencia. En el referéndum del mes de junio del 2006, las fuerzas nacionalistas eran demográficamente minoritarias. ¿Qué ocurrirá mañana..?
-CDC se declara confederal y “monárquico republicana”. ¿Es esa fórmula compatible con la independencia de Cataluña?
-¿Se declara expresamente independentista ERC? Me gustará saber si tal clarificación (imprescindible) le da más o menos votos.
-Hasta hoy, electoralmente, en el pueblo catalán hay numerosas sensibilidades. Y no percibo ninguna mayoría de ninguna sensibilidad. Doy por supuesto que nadie tiene la peregrina idea de expulsar de Cataluña a los catalanes no nacionalistas. De ahí mi percepción de una Cataluña invertebrada. Hay críticos de novela catalana que temen que Cataluña haya sido “desvertebrada” por sus políticos: Sobre España, el concepto de nación y la destrucción de Cataluña, 2.
3e Anasagasti es una personalidad eminente del PNV. Los jóvenes que han quemado imágenes del Rey han proclamado a quien ha deseado escucharlos algo más que su simpatía por ERC. Ser demócrata no comporta ninguna virtud particular: se puede ser totalitario y Muy Inteligente (Carl Schmidt) y demócrata y estúpido: ¿debo recordarte algunos ejemplos?
Añadiré un matiz… en Barcelona y aledaños suele divertir al personal hablar del “borbón”, “Madrid”, etc… ¿Qué tal sentaría en los mismos medios que se dijese el “hijo del guardia civil” para hablar de este o aquel dirigente republicano..? ¿Debo dar ejemplos prácticos de lenguaje tabernario en el Avui? ¿A ningún escritor catalán le “choca” que un columnista independentista afirme: “en mi casa solo habla castellano la sirvienta”?
Advierto que me salgo yo mismo de la línea de juego que deseo imponerme: tratar de estos temas en el terreno de los principios y las ideas. Sorrys. Espero no volver a caer en ese barrizal que solo complica la discusión de los principios,
Q.-
Mr Bostezo says
Estimado Q,
No, me encanta que equilibres un poco el diálogo diciendo estas cosas y trasladando el peso al otro lado. Evidentemente no tengo ninguna simpatía por este chico que juega a ser enfant terrible, Sostres creo que se llama. Pero bueno, a parte de él, no hay tanto energúmeno suelto en la prensa catalana, aunque en todos lados cuecen habas, y la percepción de este «periodista-show man» en Cataluña es más bien negativa, según me parece. Pero bueno, sea como sea, en general estoy de acuerdo contigo en todos los puntos, aunque estos temas se suelen frivolizar y al final se acaban confundiendo. Solo resaltaría un apunte. No creo que los catalanes hayan dejado de sentirse catalanes. Eso para mi es lo más importante de cara a conseguir una estabilidad político-social en el futuro. Lo que sí hay es un desencanto político creciente, no sólo en Cataluña, sino en todo el mundo, con el cuestionamiento del papel del Estado y el nuevo concepto de ciudadanía transnacional de la que hablan autoras como Saskia Sassen. Pero todo ello está matizado en Cataluña por una sed de autonomía (real) e independencia política que tiene varios siglos de historia, de hecho los catalanes modernos somos fruto de esta sed, de esta frustración por no poder actuar. Yo creo que esa ciudadanía insatisfecha con la política, va a acabar entrando en la órbita del independentismo por la economía, justamente por hechos prácticos. Los temas simbólicos también importan, pero hoy por hoy, quizás hasta el advenimiento de un nuevo orden político mundial (y por tanto, social), lo veo más secundario. La Cataluña de hoy me parece que es una sociedad medio mediterránea medio pirinaica, con una ciudadanía plural y abierta al mundo exterior y con clara preferencia por temas socioeconómicos. Se habla de infraestructuras, déficit fiscal, calidad de vida, precios, vivienda, empresa catalana, etc. y no de banderas o de himnos, que es algo que se toca, creo yo, de manera secundaria, como en el resto del mundo, de hecho. Esa es mi opinión. Lo que diga Mas o Carod-Rovira no es más importante que lo que haga la RENFE o FECSA. De hecho ambos son importantes, pero se tiende a ver sólo una parte y no el todo. En ese todo, muchos estudios han dejado claro que una Cataluña independiente sería económicamente y socialmente mucho más próspera.
Sani says
Estimado Juan Pedro,
Tu intervención me da pie a decirte que no deja de sorprenderme tu inmensa capacidad y «doigté» para atajar problemas de comunicación en este foro. Dice mucho a tu favor. Te lo admiro y te lo aprecio. Y no me duele decirlo y repetirlo.
Puedo entender que alguien nuevo en un foro como éste u otro sea incapaz de valorar adecuamente los matices que se enconden en comentarios rápidos, necesariamente comprimidos tanto en su contenido como en su intención, y a veces con palabras altisonantes, o cuanto menos chocantes, pero sí hay algo que no hay que dejar pasar: la impunidad del insulto en el anonimato, venga de quien venga.
Dicho esto… y aunque no toque demasiado -quizás- escribirlo aquí, confieso tener una tendencia natural a querer forzar las palabras para que tengan sentido, generalmente en el buen sentido, claro, pero a veces se me escapa lo zahiriente por puro extremar el adjetivo o el verbo …
Pero soy más bien de los de la tribu de los buenazos (-carne de cañón en la selva de los agresivos-) a quienes les duele incluso que el otro haga una mueca de queja …Quede dicho …en mi descargo…
Intento ser respetuoso y civilizado, aunque quizás no siempre lo consiga … y pero eso ya me extrañan reacciones como las de «No firmo porque tengo miedo» porque tengo la impresión de ser más bien «transparente» y nada de lo que digo o hago merece ese tipos de calificativos que son, en efecto, despreciables.
@ Maty,
Maty, soy capaz de repetirte íntegramente todo mi anterior comentario dos o tres tonos más bajos … podando adjetivos e hipérboles …
Lo esencial era decir que esa idea tuya , obsesiva, de la exclusión me parece excesiva.
Sí, claro que puede haberlos, -diez docenas ?- pero que no vale como categoría in extenso porque la gente catalana, al 99,9% como sabes es normal de toda normalidad … Y en nuestra «minoría» lo ´nico que queremos es poder vivir con normalidad en un país normal…
Y así, aquí, por haber abusado de vuestra comprensión, de vuestra paciencia y de la generosidad de JPQ…, me disculpo y cedo definitivamente el protagonismo al debate de ideas de los excelentes contertulios de este blog, que son lo realmente importante …
Ana A. says
En el terreno económico, Mr Bostezo, descarrilas mucho antes de llegar a la estación de Sants.
Antes de nada: supongo que “carabinero” es la traducción catalana de “guardia civil”. Queda más fino en catalán, claro. ¿Ejercía el papá carabinero cuando los guardias civiles esperaban a los anarquistas en los Pirineos y los ejecutaban a tiros por la espalda? ¿O él se hizo guardia civil catalán de los que no mataban a tiros a muertos de hambre en el Pirineo catalán? También mataron a tiros a varios antiguos de la antigua Terra Lliure, que nada tenía que ver con la Terra Lliure más reciente. Pero eso es ya otra historia.
En el terreno económico, joven, mire usted… Las Caixas (que son muchas y muy poderosas) son potencias bancarias europeas. La Caixa mater ya está en Europa del Este, esperando que pase la crisis en el Empordà. Las familias productoras de cava son gente con mucho mundo e inversiones, en cinco continentes. No son muy sensibles a la cosa carabinera, creo. NO hay productor de vino andaluz, murciano, castellano o riojano con intereses tan poderosos y cosmopolitas como los productores de cava catalanes, oiga.
La patronal catalana tiene un poder, influencia y recursos económicos propios que para sí quisieran las patronales extremeñas, que son toscas, mesetarias, castellanas, lo peor, vamos; y no como las familias que gobiernan Cataluña (incluso Girona), que esas son familias ilustradas, modernas, europeas, claro.
Una pregunta, oye. Si recordar al papá carabinero es cosa de catalanofobia, ¿cómo debo calificar a quien le nombras Castilla y saca la pistola nacional? Vicens Vives habla de Castilla en otro tono, joven independentista poco experto en cosas económicas. A propósito, ¿qué piensa la Caixa mater de la independencia? ¿o eso no toca..?
JP Quiñonero says
Ana, Mr Bostezo, Sani,
… Mr Bostezo… supongo que venimos a decir cosas parecidas. Te pondré otro ejemplo, que le tomo a Sani, precisamente, respondiendo a un texto más o menos truculento de Miquel de Palol: Quina Restauració..? Sani responde en el tono amable y cordial que es el tuyo; pero Palol escribía y escribe en el tono épico, justiciero y sombrío del comisario. Desde cualquier lugar que no sea la Cataluña independentista profunda, no era dificil discernir una velada comparación con la «lucha armada», de un gusto tirando a dudoso. Entre Sostres descarrilando cada día, en un tono que tiene ramalazos racistas (que vienen de lejos): Cataluña y el «hecho biológico catalán» [ 1 y 2 ] y literatura épica, me temo que la gran literatura catalana descienda varios peldaños. ¡Qué lejos estamos de las Cataluñas dialogantes de las entrevistas de Porcel en el Águila dorada o los ensayos sobre los diálogos castellano – catalanes de Jordi Amat..!
… Ana… pero, mujer, ¿no podrías decir más o menos lo mismo en un tono menos agresivos..? (¡Perdón por este atrevimiento de guardia de tráfico, no ya de guardia civil o carabinero..!!)
… Sani… te debo algo, comida, cena, qué se yo…
Q.-
Mr Bostezo says
Bueno Ana, por alusiones, voy a contestar tus argumentaciones repletas de prejuicios.
En primer lugar yo respeto mucho el trabajo que ejerce la policia y la guardia civil. Sin ellos nuestro mundo sería aún más caótico de lo ya que es ahora. Aclarado eso, te recuerdo que yo en ningún momento he negado que el padre de Carod hubiera sido guardia civil, sólo he matizado que fue «carabinero», que era el nombre excto que tenía en época de la República. Así que desconozco si suena más fino, como comentas con petulante guasa, es simplemente un apunte histórico que te he dado. Por cierto si te interesa tanto la vida de este señor, te conmino a que dediques unos minutos a leer esta entrevista que acabo de encontrar, realizada por El Mundo (diario de Madrid libre «luciferinos» periodistas catalanistas), una entrevista-reportaje que se centra en la parte biográfica del político.
En cuanto a tu segunda línea, en primer lugar gracias por llamarme joven. Siempre me ha gustado. Sobre el poder de La Caixa y de los productores de cava catalán, en primer lugar, son todo lo contrario a empresas catalanistas, más bien son empresas que conservan siempre lazos con el poder (España), por lo que siempre me ha chocado que desde algunas geografías españolas se ejerciera el boicot a dichas empresas (cosa que, dicho sea de paso, me parece muy fundamentalista, aunque en el fondo ayudan a que los empresarios se busquen la vida en otros territorios no tan politizados, lo cual no es tan negativo). Finalmente te recuerdo que el pretendido poder que pueda tener La Caixa (empresa catalana – no catalanista) se queda corto, cortísimo con el que tienen el BBVA, el Santander, el Popular y, ya a día de hoy, Caja Madrid, por poner solo unos ejemplos. Sobre los cavas, te olvidas que las empresas que más venden no son los de cavas catalanes, hay vinos riojanos, andaluces y castellanos al mismo nivel (y mucho más), además de otros sectores de la alimentación, mucho más poderosos. Y qué decir de la industria textil o del sector servicios. Cataluña ha perdido mucho poder privado (y remarco lo de privado porque es ganado a pulso y no regalado) por la crisis en infraestructuras flagrante causada por el déficit en inversiones del estado español en Cataluña, hasta un 10% por debajo de lo que aporta a Hacienda, algo inaudito ya que se empieza a considerar anormal a partir de un 3% negativo. Y también los tratados que firma España para prohibir que el aeropuerto de Barcelona quede enlazado con ellas, condicionando todas las rutas aéreas internacionales con el paso a Madrid. Esto es sólo una muestra de los problemas de déficit que arrastra Cataluña.
Finalmente y para acabar, ya que no voy a contestar las impertinencias de tus últimas líneas, el sector empresarial catalán es más bien de pequeñas y medianas empresas, no de grandes. Y eso es así por la coyuntura política, por los frenos que siguen apareciendo desde el gobierno central español. En cambio otras empresas de otros lugares, como Madrid o Andalucía, han podido aprovecharse de ciertas inversiones mayores para expandir su negocio. Sea como sea, aunque tu rezumas odio anticatalán por los cuatro costados, yo no tengo ningún inconveniente en aplaudir los logros conseguidos por la empresa privada del lugar que sea de España o del mundo. De hecho estamos en un libre mercado. Lo que tengo es inquietud por la postura del gobierno, que sistemáticamente aparta las regiones catalanas de los grandes proyectos, aunque los tics centralistas de La Moncloa no son ninguna novedad.
Mr Bostezo says
Estimado Q,
Como sabes hay muchas Cataluñas, yo no me atrevo a asegurar cuál es la predominante, pero me temo que es la desencantada que te he comentado antes.
Sobre escritores y tu alusión a Porcel, te recuerdo que hoy a pronunciado el discurso final en la Feria del Libro de Frankfurt. Está el texto, como siempre muy interesante, en http://www.frankfurt2007.cat
Luis Rivera says
Ana y Mr. Bostezo: a título de aclaración, el Cuerpo de Carabineros, era en si un cuerpo independiente de la Guardia Civilñ, antes, con y después de la República: creo que ahora. Tenía competencias en Aduanas, gronteras y temas de ese tipo. Creo que ya no existe. Así es que no es peyoratico decir que el padre de carod lo era, como decir por el contrario que era guardia civil. El gorro de los carabinero llevaba una cinta roja, o el plato, no estoy seguro, y tenía el mismo color que los carabineros, una especie de langostino rojo y gordo que le va estupendamente al arroz, pero eso es otra.
En cuanto a Cataluña, yo tengo la impresión de que la gente que va a votar no tiene demasiado claro su nivel de catalanismo y si un sentimiento colectivo de grupo nacional, que produce cierta satisfacción. Digo esto sin ningún prejuicio ni intención malévola. Es probable que quien quiera la indpendencia, un sentimiento muy definido ya que entraña ruptura con el estado, sepa con exactitud el alcance de su petición. Pero pienso también que los términos de soberanismo, federalismo y confederalismo, resultan de escasa comprensión.
¿Cual es el alcance del soberanismo? ¿Cual es el alcance de la unión con el estado? ¿Cual es el tipo de «soberanía popular» común al estado y no común a las partes federadas o confederadas? ¿Cual es la deriva de un autononismo que de manera permanente presiona para llegar a documentar derechos y deberes que en la práctica resuman una actividad federal o confederal, aunque en el documento se mantenga una textualización de España estado-nación? ¿Que entiende una muestra de catalanes representativos, excluídos tal vez los que se declaran independentistas, por los dos conceptos, federal y confederal?
En ese orden de cosas en Convergencia Pujol ha venido manteniendo siempre una ambigua meta confederal, basada en el pacto entre naciones formadoras del estado. Posición que históricamente puede ser tomada como impecable si remontamos la historia a unos orígenes. De hecho la Conmfederación de reinos ya ha existido como forma práctica de estado en la Edad Media y el Renacimiento: La Confederación catalano-aragonesa, que en una forma práctica es la forma que toma la gobernación de los dos reynos y sus diferentes aventuras, Aragón y Castilla, durante el período de tiempo de Isabel y Fernando, que en modo alguno es un Estado Moderno, ni es estado ni es unificación. Pero vuelvo a Convergencia: Para que se de la Confederación, de la que ha hablado antes Vicens Vives y que está, veladamente y como objetivo de futuro en las mentes convergentes de la era Pujol, desgraciadamente, deben de existir dos entes a modo de Estados que pactan (el pacto tan caro a Vicens) una política común en materias y terrenos acordados, en los que no se que tipo de encaje tendría la solidaridad, ya que entiendo que en una confederación se divide la factura de gastos a prorrateo, pero la solidaridad es una inversión en territorios deficitarios, y ahí pueden producirse importantes diferencias..
Socialistas, incluso fuera de Cataluña, ven el federalismo como una salida civilizada y coherente más allá del Estado de las Autonomías. Pero el federalismo se construye por la existencia de estados o naciones que entre todos ellos forman un estado global que actúa de modelo equilibrador y motor de políticas de solidaridad y facturas de gasto. Documentar derechos y deberes obliga a la parte de poder central a tener muy bien controlada su pàrte ejecutiva, equilibrio y corrección, para evitir que desde el federalismo se eche a correr hacia una nueva disgregación.
La verdad es que las salidas a este asunto son pocas: involución, estado de las autonomías controlado, estado de la autonomías en permanente fuga, federalismo, confederalismo o indepencia de partes.
Pero la gente, lo que me pregunto, es ¿que piensa la gente de esto y que entienden acerca del futuro? Porque no se trata simplemente de votar a un partido u otro por lealtad de voto, simpatía al lider o cualquier otra presunción de idoneidad, sino de saber hacia donde se va.
Ana A. says
El que sabe, sabe, don Luis. Sorrys varios para Mr Bostezo: cuando estoy despeinada, me salen las uñas, oye
JP Quiñonero says
Mr Bostezo,
Desencantada está toda nuestra civilización. El «re encantamiento» del mundo es la gran tarea del artista del siglo XXI…
Q.-