JL Rodríguez Zapatero ha presentado el alcance del bien probable Tratado de Lisboa maquillando si no ocultando un punto fundamental, sin que los españoles sepan lo que en verdad se firmará por ellos sin que ellos sean realmente conscientes.
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En un artículo publicado ayer en Le Figaro [Un nouvel horizon pour l’Union européenne] ZP glosa con simpatía la posible adopción de “iniciativas legislativas populares, autorizando nuevas iniciativas cuando estén apoyadas por un millón de firmantes”. Zapatero repite dos veces la palabra “iniciativas” en una frase que tiene catorce: es una forma elíptica de eludir sin nombrar un problema de inmenso calado.
Lo que en verdad dice el apartado 4 del artículo 8B del Título II del Proyecto de Tratado modificando el Tratado sobre la Unión Europea y el Tratado instituyendo la Comunidad europea [PDF del Consejo de la UE] es que “un millón de ciudadanos, cuando menos, miembros de un número significativo de Estados miembros, pueden tomar la iniciativa de invitar a la Comisión, en el marco de sus atribuciones, a someter una proposición adecuada sobre cuestiones que, a su juicio, necesiten de un acto jurídico de la Unión…”
Tras la bizantina prosa administrativa de la burocracia europea, se trata de algo muy simple: un millón de españoles, belgas, escoceses, griegos, catalanes, vascos, andaluces… pueden proponer a la Comisión este o aquel proyecto legislativo que ellos consideren oportuno. Iniciativa trivial en Suiza, donde el referéndum forma parte del trabajo político tradicional. Iniciativa de alcance imprevisible, manejada por personalidades como Ibarretxe o Carod Rovira, que pueden interpretar que la “iniciativa popular” europea se asemeja muy mucho a la utilización del fantasma de un referéndum ¿local? ¿regional? ¿ecológico? etc., con fines políticos propios.
● EurActiv, Les principales avancées du Traité constitutionnel.
● CNAPD, Traité modificatif: pour le bien des citoyens européens? … même sans les consulter?
Le Figaro, 18 octubre 2007
Un nouvel horizon pour l’Union européenne
José Luis Rodriguez Zapatero
Une nouvelle étape sera bientôt franchie. Nous nous préparons à ouvrir un nouvel horizon pour l’Union européenne. Les chefs d’État et de gouvernement des 27 pays membres de l’Union nous réunissons à Lisbonne pour adopter un nouveau traité qui nous permettra d’agir ensemble et de répondre efficacement aux demandes de nos citoyens.
De ce processus long, nous sortirons renforcés pour continuer à défendre, ensemble, dans le monde les valeurs qui sont les nôtres. Tout au long de cette longue période qualifiée de crise par certains, l’Union européenne n’a pas ralenti sa course. Elle a su démontrer sa force en élargissant ses frontières et en jetant les bases de nouvelles politiques communes, telles que la politique sur l’immigration, pour laquelle l’Espagne a tant oeuvré, ou la politique énergétique à laquelle on continue de travailler.
Ces années de conventions, de débats, de référendums et de négociations ont constitué une phase d’analyse qui nous a aidés à mieux appréhender nos réussites et nos inquiétudes face au monde. Elles ont été essentielles pour approfondir notre système démocratique.
Le résultat, une fois le traité de Lisbonne en vigueur, sera une Union européenne avec des institutions plus stables, un système de prise de décision mieux adapté à la nouvelle réalité de ses 27 membres, et une action extérieure commune plus visible, grâce à la création d’un président du Conseil européen et d’un haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères, qui permettront de mieux transmettre nos valeurs et d’affirmer notre rôle de défenseurs de la paix sur la scène internationale.
Nous avons placé le citoyen, avec ses droits et ses libertés, au coeur du processus de la construction européenne en reconnaissant le caractère juridiquement contraignant de la Charte des droits fondamentaux. Nous avons fait progresser la démocratie participative européenne, avec l’adoption de mesures telles que l’initiative législative populaire autorisant des nouvelles initiatives lorsqu’elle est soutenue par un million de signataires, le contrôle du respect de la subsidiarité par les parlements nationaux ou la participation accrue des régions aux activités de l’Union.
Certains pays, comme l’Espagne, auraient souhaité aller plus vite et plus loin sur cette voie. Nous avons avancé aussi rapidement qu’il a été possible de le faire tous ensemble. C’était pour nous la seule et unique manière de faire : affronter les difficultés et triompher des épreuves ensemble, en sauvegardant l’essentiel de ce traité constitutionnel que nous avions préparé. Telle a été l’approche adoptée par l’Espagne en sa qualité de fervent défenseur du nouveau traité et de l’ensemble des avancées qu’il porte en lui.
Ce traité jette les bases d’une nouvelle culture européenne qui privilégie la recherche du consensus au droit de veto. Ainsi, le texte étend le vote à la majorité qualifiée à près de 50 nouvelles bases juridiques dans des domaines qui, notamment en ce qui concerne l’Espace de Liberté, Sécurité et Justice, requièrent une plus grande souplesse pour se développer. D’autre part, s’agissant de questions sensibles pour les États membres telles que la politique extérieure, la fiscalité, la politique sociale, les ressources financières de l’Union et la révision des traités, la règle de l’unanimité est préservée.
L’Histoire n’attend pas et l’Union se doit de répondre à de nouvelles exigences. La pression migratoire réclame une réponse conjointe pour laquelle nous disposons d’ores et déjà d’instruments puissants. L’Europe doit renforcer son rôle sur la scène internationale et se poser en médiateur des conflits, dans une quête sans relâche de la paix. La Méditerranée et le conflit larvé au Proche-Orient ont également besoin de notre plus grande attention. Nos relations transatlantiques sont cruciales pour l’Europe et nous devons porter un regard à la fois plus large et plus proche sur l’Amérique latine. L’Europe doit s’engager dans l’avenir de l’Amérique latine. Nous partageons avec elle des valeurs démocratiques et cette région porte en elle de nombreux espoirs. Notre coopération peut jouer un rôle essentiel à leur réalisation.
L’Europe doit investir davantage dans l’innovation et les technologies et réduire sa dépendance énergétique. Elle doit oeuvrer contre le changement climatique et joindre ses forces à celles d’autres acteurs. L’Union européenne se doit de lutter contre l’exclusion à l’intérieur de ses frontières et de combattre la pauvreté à l’extérieur de celles-ci. La prochaine étape à franchir, avant le Conseil européen du mois de décembre, concerne l’Afrique. L’Europe est le premier contributeur de l’aide au développement, mais elle peut faire encore davantage en faveur de ses voisins du Sud.
Il est donc urgent de passer à l’étape suivante. La fierté d’être européens et d’avoir été capables de construire le modèle multilatéral le plus réussi de l’Histoire nous impose de poursuivre la lutte pour nos idéaux, avec les armes préférées de nos concitoyens, à savoir la diplomatie, la démocratie et la bonne gouvernance économique et sociale.
Joaquin says
Juan Pedro, no lo leo igual. Hay que leer toda la cláusula:
Es decir, no bastaría (es un decir) un millón de catalanes, o de murcianos, sino que sería necesario un millón de ciudadanos europeos, miembros de un número significativo de Estados miembros. Si en esta piel de toro no nos arreglamos ni ponemos de acuerdo para nada, ¿es previsible que ciudadanos «de un número significativo de Estados» sí lo hagan? Wait and see…
JP Quiñonero says
Joaquín,
Tu lectura es correcta, honrada y pertinente.
Dicho esto, si yo fuese independentista vasco, gallego, catalán o gibraltareño… creo que me pasaría por la cabeza buscar a colegas corsos, bretones, flamencos, escoceses, irlandeses, kosovares, etc., partidarios de proponer algo en común…
Q.-
Joaquin says
Juan Pedro: incluso en ese supuesto tan bizarro que apuntas, todo quedaría en eso: en una iniciativa. Luego hablarían la Unión Europea (matiz importante: no los Estados, sino la Unión).
JP Quiñonero says
Joaquín,
Sin duda…
-Una iniciativa popular de disolución del Estado belga no es seguro que recibiese el OK de la UE. El problema es que un poco más de la mitad de los belgas están tentados por la secesión. Y la posibilidad de la iniciativa popular solo atizará tal tentación.
-Una iniciativa popular por la independencia de Escocia no es nada probable que progresase en la Unión. Pero ya se guardará GBrown de convocar un referéndum nacional sobre la pertenencia del Reino Unido a la UE: teme perderlo.
-La independencia de Kosovo es cosa de Washington, la Otan y la UE. Pero Washington estudia esa independencia…
-Gibraltar… las seculares reivindicaciones españolas chocan con algo muy simple: el voto de los gibraltareños…
-En Euskadi y Cataluña, no te recordaré las iniciativas en curso… estrictamente locales: que solo pueden recibir un nuevo estímulo europeo. Recuerda el juego que dio la iniciativa de llegar la negociación con ETA al Parlamento Europeo…
…
El nuevo Tratado europeo NO cambiará nada a corto plazo: PERO SI ABRE UNA BRECHA HISTÓRICA, YA QUE PERMITE INICIATIVAS POPULARES QUE SERÁ LARGO Y COMPLICADO PONER EN PRÁCTICA, PERO QUE, SOSPECHO, ESTÁN LLAMADAS A DAR MUCHO JUEGO DURANTE LOS PRÓXIMOS AÑOS…
Q.-
Panzi says
Desde luego España jamas voto esto en el referendum, menudo gol nos han colado con el nuevo tratado. Seguro que los de GaleusKa estaran brindando cada uno con lo suyo:cava,chacolí y sidra. No se ponen de acuerdo ni para brindar. A escala europea nos agararemos una cruda resaca con tanta mezcla.
Lola says
¡Madre mía de mi alma y de mi corazón!
No tenía ni idea y me he quedado helada. Porque anunque , «luego» (como dice Joaquín), la UE diga «NO», se me ponen los pelos de punta en el mientras tanto.
También serán interesantes sin duda las propuestas que puedan plantear un millón de musulmanes europeos.
Justo lo que se necesita: agitación y demagogía.
Lola
JP Quiñonero says
Pero Lola…
¡Ánimo, en el Mediterráneo tenéis buen tiempo…!
Q.-
Luis Rivera says
Comparto los pelos de punta de Lola en el «mientras tanto». Lo que se abre es la posibilidad de iniciar procesos sin salida que sirvan para agitar las turbulencias y generar justificaciones.
Luis Rivera says
Por otra parte, las iniciativas populares están en las Constituciones democráticas, y en España, concretamente son necesariuas 500.000 firmas acreditadas para presentar una proposición de ley. Las limitaciones que presenta la Constitución son a aquella proposiciones que afecten a leyes orgánicas, tributarias o de carácter internacional, así como a la prerrogativa de gracia. Artículo 87.3 de la Constitución Española.
Con respecto a la propuesta europea, cabrá ver que quiere decir «número significativo de paises» y si se establecen limitaciones sobre asuntos a proponer.
En España, y en otros sitios, creo yo que el problema será que el ruido superará a las nueces, pero será mucho ruido y mucha demagogia.
JP Quiñonero says
Luis,
Bueno… el nuevo Tratado es un laberinto complejo y muy bizantino, resultado de mil y una componendas. En algún lugar doy el link donde viene el Tratado íntegro: cuesta trabajo buscar y encontrar algo claro.
Luego, todo queda sometido al arbitrio final del Consejo, donde cabe todo y no es fácil zanjar nada. Cada cual utiliza tal ambigüedad muy bizantina y muy calculada según sus necesidades, que son muchas y antagónicas.
En ese terreno… caben varias interpretaciones, sin que ninguna sea fácil de poner en práctica. Sin embargo, bastaría con un personaje ambicioso, hablando varias lenguas, para lanzar un movimiento generalizado. En su día, Jordi Pujol lo intentó, a través del catatónico Comité de las regiones de Europa. Las iniciativas populares, por el contrario, me parecen un banderín de enganche mucho más práctico: juntas media docena de banderas catalanas, vascas, occitanas, corsas, escocesas, flamencas, etc., y puedes montar un festejo de los pueblos de Europa sin Estado por cuatro perras… No sé si existen políticos catalanes, vascos, occitanos, corsos, escoceses, flamencos, kosovares, etc., con esa visión europea…
Q.-
PS. De manera más general, se trata de un síntoma de doble sonambulismo, europeo y carpetovetónico:
En Europa, pero menos.
Luis Rivera says
Seguro Q, pero tal vez quepa pensar en una futura reaparición de Maragall.