Tiina Itkonen. Canadá ártico.
Revelaciones, aquí y allá, deambulando sin rumbo por Photo Quai, 1ère biennale des images du monde. Si entiendo bien el proyecto, se trata de una bienal fotográfica consagrada a presentar las imágenes de otros mundos, lejanos, y tan semejantes a nuestra angustia, ilusiones, fantasmas.
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Pocos fotógrafos europeos (esencialmente franceses y polacos). Y muchos jóvenes maestros americanos, africanos, asiáticos. ¿Fascina el color, el exotismo, la creación? Tanto da. A través de “metamorfosis”, “ficciones” y “confrontación”, es posible descubrir lejanos paisajes, iluminando nuestros más íntimos fantasmas y pesadillas.
Me detengo, en particular, en la obra de Tiina Itkonen y Wu Qi por razones que saltan a la vista: la simplicidad aparente de las imágenes del Ártico poseen una belleza luminosa, anunciándonos catástrofes por venir. Los deseos nocturnos, fábulas, pesadillas, cuentos de hadas siempre son universales.
Tiina Itkonen (Canada Ártico)
“Depuis la nuit des temps, l’Arctique fascine les explorateurs, les aventuriers, les marchands et les pêcheurs de baleine. Depuis le début des années quatre vingts, je recherche ma propre Ultima Thule, un endroit à moi dans le Grand Nord. J’ai adoré l’histoire intitulée Mother of the Sea et, en 1995, cela m’a donné l’envie de partir pour le Groenland. L’absence d’urgence, le silence des glaciers et la gentillesse des gens m’ont poussé à y retourner plusieurs fois.
Ces souvenirs me ramènent au Groenland. En fermant les yeux, je me retrouve au Groenland, et le silence est absolu. Une lueur bleuâtre danse sur la neige ; les icebergs luisent d’une couleur turquoise. Le silence est violemment rompu par un craquement. Un iceberg se rompt et crée de nouveaux icebergs, plus petits. Leur couleur est étonnement variée, d’une transparence cristalline à un bleu éblouissant, en passant par un blanc éclatant.
Certains icebergs ressemblent à des pyramides, tandis que d’autres font penser à des queues de baleines. Les plus hauts s’élèvent tels des immeubles imposants, une centaine de mètres au-dessus du niveau de la mer environnante – et l’on oublie facilement qu’environ quatre-vingt-dix pour cent de chaque iceberg demeure caché sous les vagues.Quand en automne la mer se change en glace, un iceberg se fige sur place, comme une immense sentinelle gardant la voie qui mène au village. La beauté de ce type de monument s’apprécie au soleil levant ou bien au couchant, éclairé par la lune, enveloppé de brouillard ou partiellement dissimulé par une chute de neige. L’iceberg ne pourra achever son dernier voyage fatidique qu’avec la fonte des glaces au printemps. Certains dérivent sur plus de quatre mille kilomètres avant de fondre totalement.
Le réchauffement de la planète est visible au Groenland. La surface du territoire recouverte pas les glaces diminue. Certains des icebergs qui se détachent des glaciers sont énormes, larges de plusieurs centaines de mètres. De plus, la banquise devient de plus en plus mince chaque année. Les promenades en traineau et la chasse sur la banquise ne sont possibles que pendant quelques mois. La glace n’est plus sûre. Elle est trop mince pour supporter le poids d’un homme. Plusieurs accidents qui ont failli être mortels ont déjà eu lieu.
Lors de mon premier voyage au Groenland, on m’a dit que j’y reviendrais certainement. Selon une légende groenlandaise, un être humain peut se transformer en qivigtoq, se mettre alors à courir sur la lande, y vivre et finalement y mourir. Mon envie de retourner au Groenland n’est pas de l’ordre de la raison. Lors de mon troisième voyage, j’ai essayé de me débarasser de cette folie et de la laisser errer dans ces paysages nordiques, tel un qivigtoq. Je n’ai pas réussi.”
WQ. Escena nocturna
Wu Qi (China)
“La nuit est comme une libération, comme une excuse, c’est une table rase artificielle, c’est le jaillissement du désir… Pour la ville, la nuit est comme un voile, cette couche naturelle de peau lui confère une apparence de mystère, de romantisme, de charme.” (traduit de GU Zheng, Ye Bali De Chuangruzhe [Intrus dans la nuit parisienne])
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- Fotografía, en este Infierno.
Luis Rivera says
Toda imagen esté en nostros, ya la hemos visto, ya hemos entrado en ella y por eso la reconocemos. Hay, en las imágenes melancólicas, un mucho de nuestro propio sentir como andadura. Cualquier imagen nos pide un sentimiento vivido, reconocible. Descubrirlas es reconocernos.
JP Quiñonero says
Luis,
No está mal visto. Cuando la imagen es «buena», hasta es algo así como un retrato y un auto retrato. Un espejo, en cualquier caso,
Q.-
Luis Rivera says
¿Y como reconocer que es «buena» sino es porque llevamos dentro los parámetros para el reconocimiento. Nopsotros somos parte pues, de esa bondad, de esa belleza. De no ser así, Q, ¿no estaríamos justamente cayendo en la mediocridad de la cadena, a la que hacias referencia hace un par de días?
JP Quiñonero says
Luis,
No se, no se… me pillas un poco desprevenido.
Algo quizá haya de eso. Pero… algunos nazis apreciaban mucho a Mozart. Y Lenin admiraba alguna sinfonía de Beethoven. Cosa que me horroriza. Esa bondad o belleza de la que «nosotros» (¿los happy few?) formamos parte me recuerda el Logos alejandrino.
Creo que hay de hondo y de cierto en lo que insinúas. Pero otra parte de mi se resiste. No se, no se,
Q.-
Luis Rivera says
Coincidir en Mozart no obliga a coincidir en el instinto criminal o en la ausencia de moral. Afortunadamente no somos de una sola pieza.
JP Quiñonero says
Luis,
Perdona. Está claro…
Q.-
belinda says
(yo siento cosas raras..kmo si me ubiera pasado de verdad un escalofrio me entra cuando pienso e eso :S)