Le Monde destaca en su tercera página dos artículos titulados: “Manifestación independentista…” y “Barcelona se resquebraja”.
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Cécile Chambraud tiene una visión aparentemente pesimista de la coyuntura, en Barcelona. Algunas frases escogidas de sus dos crónicas:
Affaissements de terrain, pannes d’électricité, autoroutes saturées : les infrastructures de la métropole catalane n’ont pas suivi sa croissance. Et les usagers excédés font des électeurs rétifs
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Des dizaines de milliers de voyageurs ont été privés de trains et soumis à d’épuisantes pérégrinations pour se rendre à leur travail. Les entreprises ont dû faire face aux retards de leurs salariés. Les routes ont été saturées. Depuis plusieurs semaines, face au chaos, Barcelone la moderne, la dynamique, l’avant-gardiste, se découvre percluse et corsetée, en manque d’infrastructures, quand Madrid se développe à grand renfort d’autoroutes, de TGV et d’un terminal aéroportuaire flambant neuf.
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Ces effondrements de terrain en série ont accentué la fracture entre la Catalogne et Madrid. Furieux, les Catalans ont le sentiment de payer des années de négligence de la part du gouvernement central. Ils estiment avoir largement contribué, par la redistribution fiscale, au développement d’autres régions d’Espagne et, en retour, ils se sentent pénalisés par des équipements de transports sous-dimensionnés, obsolètes et onéreux pour les usagers.
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Le constat est partagé par la droite et la gauche, les nationalistes et les non-nationalistes. » Ces dix dernières années, résume Joan Rosell, président de Foment del Treball Nacional, l’organisation patronale catalane, pour un apport d’au moins 18,8 % du PIB espagnol (chiffre actuel), la Catalogne n’a reçu que 13,5 % des investissements publics, nettement moins que Madrid par habitant. Chaque année, un quart des investissements prévus n’est pas exécuté. Les besoins sont d’autant plus grands qu’en sept ans, la population est passée de 6,2 à 7,2 millions de personnes. » Le » ministre » de l’équipement du gouvernement catalan, le socialiste Joaquim Nadal, fait chorus. » Nous payons trente ans de sous-investissement. Depuis longtemps, aucune infrastructure importante n’a été menée à bien en Catalogne. On a fait des tronçons de routes ou de chemins de fer, mais rien de complet. Or le nombre des usagers des trains de banlieue, par exemple, a augmenté de 50 % en dix ans. «
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A vrai dire, l’exaspération des Barcelonais avait déjà pris naissance cet été, lorsqu’une incroyable série de défaillances dans les équipements collectifs avait semé le chaos pendant plusieurs semaines. Alors que les travaux de la voie à grande vitesse perturbaient déjà les trains de banlieue, le 23 juillet, une panne d’électricité géante avait privé de courant 350 000 habitants pendant plusieurs heures. Début août, les autoroutes s’étaient engorgées au point que le gouvernement régional avait dû lever les barrières de péage pour débloquer la situation. Finalement, l’aéroport avait à son tour été saturé et les voyageurs contraints à des heures d’attente.
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» Le paradoxe, relève Joaquim Nadal, c’est que cette crise intervient à un moment ou les engagements de l’Etat en Catalogne n’ont jamais été aussi importants : 30 milliards d’euros pour les sept prochaines années. » Les investissements budgétés cette année ont augmenté et l’Etat s’est engagé à investir à l’avenir au moins à hauteur de l’apport catalan au PIB espagnol, soit 18,8 %. Le nouveau terminal de l’aéroport devrait ainsi entrer en service d’ici à 2009.
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Les Catalans trouvent dans cette crise des motifs pour instruire le procès du » centralisme » espagnol. Là où un regard français croit voir un modèle de décentralisation, ils perçoivent un pouvoir central qui ne cède pas un pouce de ses prérogatives en matière fiscale – à l’exception du Pays basque et de la Navarre, les régions ne lèvent pas l’impôt – et d’infrastructures, que ce soit par l’investissement ou la gestion : ni les aéroports ni les chemins de fer – pas même ceux de banlieue – ne sont confiés aux régions. » Nous avons un problème avec la technostructure de l’Etat, résume Joan Rosell. Tout ce que nous demandons, c’est une gestion professionnelle et autonome des grands équipements, faite d’ici. «
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“Les nationalistes vont plus loin. Parmi eux, l’économiste Ramon Tremosa, spécialiste des relations économiques entre la Catalogne et le reste de l’Espagne, assure que, » avec les régions autonomes, le centralisme espagnol s’est renforcé et modernisé. Des investissements massifs de l’Etat visent à organiser l’Espagne autour de Madrid. C’est le cas des lignes de trains à grande vitesse distribuées en étoile à partir de Madrid ou encore de l’agrandissement colossal de l’aéroport de Barajas, qui attire les entreprises internationales au détriment de Barcelone. » Pour mesurer l’ampleur de leur contribution nette au financement des autres régions, les Catalans demandent que les chiffres soient rendus publics par l’Etat. En vain : ces » balances fiscales » sont l’un des secrets les mieux gardés d’Espagne. » Ils ne les donnent pas parce que cela nourrirait l’indépendantisme «, dit M. Tremosa.
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Cette crise » ferroviaire » intervient après que l’élaboration, dans la douleur, du nouveau statut de la Catalogne, eut ravivé les préjugés et les tensions entre Madrid et Barcelone. Ce débat plein d’acrimonie avait laissé indifférents une bonne partie des Catalans, comme l’a prouvé l’abstention record lors du référendum qui a sanctionné son adoption. En revanche, la » galère » des trains de banlieue les a frappés dans leur quotidien. » S’il y avait un référendum, les indépendantistes ne seraient pas majoritaires, mais ils seraient plus nombreux qu’avant, résume Jordi Pujol, chef nationaliste qui a présidé le gouvernement catalan pendant vingt-trois ans. Ces dernières années, le discours espagnol a été agressif et négatif par rapport à la Catalogne. On a franchi les limites de la considération à laquelle la Catalogne a droit. Cela peut déclencher des réactions d’éloignement. «
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En février 2006, une précédente manifestation sur » le droit à décider » – euphémisme qu’emploient les nationalistes pour » droit à l’autodétermination » – avait surpris tout le monde en parvenant à réunir une centaine de milliers de personnes, à l’occasion de la discussion du nouveau statut de la Catalogne. L’exaspération de milliers de Catalans touchés, ces dernières semaines, par la crise des transports garantit un nouveau succès aux organisateurs du rassemblement.
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Selon un récent sondage du Centre d’estudis d’opinio, l’insatisfaction politique des Catalans est passée de 43 % à 51 % entre mars et octobre.
● Le Monde, 1 / 2 dic. 07. Barcelone la fière se lézarde y Les indépendantistes manifestent. Por Cécile Chambraud
BRUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTALLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
HA SIDO BRUTAL
Estoy colgando las fotos en mi blog: http://entrellum.blogspot.com
En Cataluña, aunque parezca mentira, hubo un gobierno durante 24 años que, por lo visto, no tiene ninguna responsabilidad sobre la situación del presente pero, curiosamente, la coalición que lo apoyó se cree perfectamente legitimada para gestionar el cabreo de los usuarios de los transportes públicos. Llevo 30 años yendo en tren de Ocata a Barcelona. A lo largo de este tiempo sólo me he encontrado con un político que utilizara de manera habitual este medio de transporte: José Luis López Bulla.
El catalán cabreado es la manera políticamente correcta de denominar al catalán frustrado. «No ens hem agradat», decía Jordi Pujol (quien por cierto anda ahora en campaña contra la gestión de la cosa educativa de su gobierno durante 24 años, que se dice pronto) refiriéndose a los tiempos de la discusión del Estatut. La consigna políticamente correcta es la de transformar publicitariamente el desagrado en cabreo. No sigo, no quiero unirme a la lista de catalanes cabreados porque…. catalán cabreado, ganancia de convergencia.
Era una manifestación con muchos lemas, así que hasta las generales no sabremos qué ha significado. Bueno, nada bueno para el PSC-PSOE, pero poco más.
También ha servido para que haya descartado el voto en blanco o la abstención.
Goyo, no voy a entrar ahora en polémica contigo, sobre todo porque estoy feliz, hoy ha sido un gran día para la nación catalana, un día histórico. Y lo que vendrá….
No acabo de entender tu animadversión por CiU. ¿Prefieres acaso al iletrado Montilla?
Toni Ibañez, es ben clar que el tal Goyo s’estima mes l’espanyol Montilla abans que qualsevol català que exerceixi de tal. Es un cas mes que demostra que la politica a Catalunya es sobre tot etnica, quelcom que no es pot dir perque no es politicament correcte, pero que reflecteix la pura realitat. Per exemple: quants residents a Catalunya de parla castellana hi havia avui a la manifestaciô? Doncs ben pocs, si es que n’hi havia algun, i aixo que ells, residents de la zona mes afectada per les malifetes de RENFE han estat precisament on mes d’ells viuen. Pero tambe van aguantar tot el que calia i mes quan vivien a Andalusia, abans d’emigrar, i tambe ho donaven per bo si era per a la major gloria d’Espanya. Els sindicats majoritaris i de classe (quin fart de riure, oi?) han estat absents i els seus membres, els «autentics» treballadors, els espanyols, que es veu que els catalans ens toquen els pebrots tot el dia, tambe. El factor etnic es el que mana, com a la antiga Yugoslavia, on no era per res que a la Revista Epoca, organ de la carcundia espanyola, bategessin Serbia com la «Castilla de los Balcanes».
No creo tener ninguna animadversión por CiU, pero me parece que hay motivos más que sobrados para criticar el papel que está desarrollando en torno a la situación de los transportes públicos catalanes. ¿Tan pronto nos hemos olvidado de quién era Albert Vilalta? ¿Por qué un señor que había sido presidente de «Tramvia Metropolità S.A.» y, ni más ni menos, Conseller de la Generalitat, fue nombrado Secretario de Estado de infraestructuras y Transportes y Gestor de Infraestructuras Ferroviarias en el Gobierno de Aznar?
¿Por qué no queremos recordar que hubo un tiempo en que las relaciones entre Aznar y Pujol eran tan fluidas e intensas como para hacer estas cosas?
El electoralismo de CiU en este asunto me parece completamente inmoral. Pero, por otra parte, ¿a quién le importa la moralidad en tiempos preelectorales?
Maty, una manifestacion de digamos 500,000 personas (es el promedio de las distintas versiones) de una poblacion de unos 3,5 millones de personas, es decir un 15% (mas o menos) no significa nada para ti si esta es en nombre del derecho a decidir de los catalanes (no de los españoles accidentalmente residentes en Catalunya). En cambio se te caia la baba cuando un millon de buenos españoles (segun los calculos mas optimistas), lo que solo representa un 2,5 % de la poblacion española se manifestava en Madrid contra ETA. Visto que tus criterios aritmeticos no pueden con tus inclinaciones politicas, creo que ya ni para el PHP das la talla, solo vales para los dogmas de Losantos.
Ramon: Entiendo sus palabras como una provocación que huele a chamusquina xenófoba.
Pero aquí dejo la cuestión. Me temo que acabaríamos a dialecticazo limpio.
Don Gregorio, a lo mejor el Sr. Vilalta fue «fichado» por el gobierno español porque era un buen profesional. Eso puede parecer increible para un sectario progre, pero a veces pasa, creame. Despues de su cargo en el gobierno central ha hecho una muy buena carrera en la industria privada. Algo tendra el buen señor Vilalta, digo yo. No creo que a Montilla le suceda otro tanto si algun dia deja la politica, cosa improbable.
En cuanto a las responsabilidades de CiU en el caos de las infraestructuras que estamos «disfrutando», pues diria que estando CiU en el poder nada de eso sucedio. Eso me hace pensar que tiene bastante mas que ver en el lio actual quien ya lleva unos cinco años en el mando, eso es Montilla y el PSOE, que los que ya hace todo este tiempo que no pintan nada. Desde luego que el fanatismo politico, sobre todo cuando es progre, ciega, pero hasta esta ceguera deberia tener un limite en el sentido comun. Ya sabemos que no es asi, pero por decirlo que no quede.
No hay nada especialmente malo en que CiU tuviera con el PP, con o sin Aznar, unas relaciones tan fluidas como las tuvo con el PSOE en la ultima epoca de Felipe. Guste o no, un gobierno catalan nacionalista (igual que uno vasco o gallego) debe entenderse con el gobierno español (cuando el gobierno catalan es, como ahora sucede, de un partido español, ya no hay relaciones aparte las de subordinacion), ya sea de derechas o de izquierdas (donde esta la diferencia, por cierto?). Creo que el sectarismo, tanto el español como el progre, le ciega, don Goyo.
Don Gregorio, nada mas lejos de mi intencion que provocarle. Para que me iba yo a tomar la molestia de provocarle a usted? Lo que si es cierto es que creo que en Cataluña ya ha llegado el momento de la verdad, o sea el momento de ver las cosas de cara y sin miedos ni timideces, porque durante 40 años el miedo y la timidez ha hecho que se llegue a la situacion actual que no dudo que a usted, buen español le guste, pero a mi, catalan del monton, no.
Si mirar las cosas de cara les parece xenofobo o racista a los representantes de la correccion politica, pues que asi sea. Cualquier cosa menos continuar tragando todo lo que nos echen con tal de no parecer civilizados y modernos. Viva la barbarie si es la unica manera de salvarnos.
«se te caía la baba»
Quien acusa ha de aportar pruebas. Creo que nadie más en la red, en los seguimientos de las manifestaciones de la AVT ha sido más plural que yo a la hora de publicar enlaces.
Ramon, no t’hi escarrassis. Juguem en camp contrari. Ja no podem perdre més el temps «fent pedagogia» amb els que sabem a priori que no convencerem. Els catalans que avui omplíem el centre Barcelona, tard o d’hora, acabarem decidim per nosaltres mateixos. Això és el que ens interessa. Aquest és el camí. No perdem energies amb debats inútils.
Maty, si, como dice el refran, para muestra basta un boton, vaya ahi un ejemplo de tus muy plurales posiciones en las manis de la AVT (por cierto, de que vive el tio ese que parece dedicar todo su tiempo a la AVT?):
http://nauscopio.nireblog.com/post/2007/11/20/24-de-noviembre-manifestacion-convocada-por-la-avt-y-respaldada-por-upyd
No dudo de que en tu peculiar mundo eso sea un ejemplo de pluralidad.
Esa anotación es previa a la manifestación . Una vez producida, el seguimiento intenta ser completo.
Podrías utilizar el botón de [enlace] del editor de los comentarios para que no quede tan mal, digo.
Sin ánimo de polemizar con nadie…
Que decenas de miles de personas tomen el centro de Barcelona para reclamar su derecho a decidir [La Vanguardia, 1 dic. 07. al filo de la media noche] es algo perfectamente importante.
Percibo menos claro el mensaje último:
● ¿Se trataba de una manifestación en defensa de la independencia (Carod), la soberanía compartida (Pujol), una nueva relación con Madrid (Durán)..?
● Siendo cierta (se me antoja) la irritación pública en materia de obras públicas ¿piensa el Tripartito sacar la consecuencia última de tal protesta para romper con el gobierno de Zapatero?
● Siendo cierta la irritación actual, ¿hay alguna o ninguna parte de responsabilidad en la sucesión de gobiernos nacionalistas y tripartitos de los últimos cinco, diez, veinte años..? ¿Todo es culpa del odioso imperialismo castellano?
● ¿Algún político catalán / catalanista / nacionalista ha tenido la honradez de dar alguna explicación práctica sobre responsabilidades propias sobre los desastres locales del último quinquenio..?
● Siendo tan odioso y opresor el centralismo castellano, ¿NO SERÍA MÁS SENCILLO QUE UNA FUERZA POLÍTICA CATALANA SEA CAPAZ DE PEDIR LA INDEPENDENCIA DE CATALUÑA? ¿QUÉ PROPONDRÁN LOS INDEPENDENTISTAS CATALANES A LOS CATALANES HOSTILES A LA INDEPENDENCIA..? ¿ES INDEPENDENTISTA EL PRESIDENTE MONTILLA? ¿TIENE CULTURA CATALANA..? ¿QUÉ HACER EN UNA CATALUÑA SOBERANA O INDEPENDIENTE CON LOS CATALNES HOSTILES A TALES PROYECTOS..?
● Ya existió una mayoría nacionalista catalana en algunas elecciones recientes, pero algunos partidos independentistas prefirieron aliarse con el odioso centralismo castellano y condenar al ostracismo a otra fuerza nacional catalanista. ¿PIENSA MAS QUE CAROD SERÁ MÁS LEAL CON SUS IDEAS? ¿O PIENSA MÁS Y LA FAMILIA PUJOL QUE ZAPATERO O RAJOY PREFERIRÁN QUE SEAN ELLOS QUIENES TRAICIONEN A CAROD? ¿ES HONESTO CALLAR A LOS CATALANES ESAS MANIOBRAS CAINITAS ENTRE CATALANES DISPUTÁNDOSE LA BANDERA CATALANA..?
● Cuando los catalanes votan ¿NO VOTAN PARA DECIDIR LIBREMENTE? ¿CUAL ES LA RESPONSABILIDAD DE LOS DISTINTOS PARTIDOS POLÍTICOS CATALANES EN LA CRISIS ACTUAL..?
Pobre Cataluña, si los catalanes de distinta obediencia fuesen incapaces de responder con honestidad a tales preguntas: estarían siendo víctimas de la polución esquizofrénica de una clase política víctima de sus tropismos cainitas,
Q.-
Maty, los temas tecnicos ya hace años que los dejo para los subordinados. Me niego por principio a leerme un manual, y creo que aquello cuyo funcionamiento no es evidente, esta mal hecho. Por cierto, una apostilla final-final. En un mensaje anterior de este mismo hilo pretende que en esta manifestacion habia muchos lemas. De eso nada, en realidad solo habia un lema, «Independencia», pronunciado eso si con mas timidez por unos que por otros. Y no soy yo el unico que lo dice. Lo han dicho los partidos y sindicatos españoles automarginandose de ella: PSOE (y su sucursal provincial PSC), PP, CCOO, UGT, Ciudadanos, los españoles del Bajo Llobregat … La de hoy era una manifestacion para catalanes, y cada quien ha definido que es y quien es. Habra un antes y un despues de esta manifestacio. De ahora en adelante, cuando alguien como usted pretenda ser catalan, solo habra que preguntarle si acudio a esta manifestacion. Sera la prueba del algodon de la catalanidad.
Exacte, Ramon Rovira, exacte. vaig que has copsat l’essència de tot plegat.
Quinyo, tampoc entraré amb polèmica amb tu, em fot mandra, saps, aquest qüestionari tendenciós… Tu segueix preguntant i nosaltres seguirem avançant…
Mi catalanidad es inherente a mi persona, como mi españolidad y europeidad. Nadie puede quitármela por dejar de ir a una manifestación.
En fin, es tarde.
TU NO ETS CATALÀ, MATY, NO T’ENGANYIS. TU ETS UN ESPANYOL QUE ESTÀ OKUPANT LA TERRA CATALANA.
Sr. JPQ,
– Creo que su pregunta sobre el motivo de la manifestacion han respondido los partidos y sindicatos españoles automarginandose de la misma. Hoy se declaraba uno catalan o español, y cada quien ha tenido ocasion de elegir y ha elegido, sin marchas atras. El lema era «Independencia», escondido eso si tras el mas pudibundo «derecho a decidir». Pero creo que el camino emprendido ya no tiene marcha atras, y no porque a CiU no le gustara que la tuviera. Por una vez no es un partido el que arrastra al pueblo sino el pueblo es quien empuja al partido. Algo parecido a lo que le paso al PC frances cuando el Mayo del 68.
– Evidentmente ERC no va a salir del Tripartito. ERC se compone de una pandilla de gentes sin oficio ni beneficio que solo desde que estan en el poder han sacado el estomago de penas. No van ahora a decirle a la santa esposa que por motivos patrioticos hay que sacar al niño de la escuela de elite para volver a meterle en la publica de Valls, con negros, moros e indios, o que hay que dejar el chalet adosado para regresar al modesto piso de renta limitada donde siempre habian vivido pero al que no piensan volver. ERC, igual que CiU, ha apoyado la mani porque no tenia otra solucion sino queria darse ella misma la puntilla que deben darle los electores en las proximas elecciones, pero no por ganas. Esperamos, para bien de todos, pues la demagogia no es buena para nadie a largo plazo, que tras la proximas elecciones ERC regrese a la marginalidad de la que jamas debio salir.
– Como ya le he respondido a su contertulio Sr. Luri, el PSOE ocupa el poder absoluto en Cataluña desde hace 5 años. Buena parte de este poder es del PSOE desde hace unos 30 años, sobre todo en el area mas afectada por los desastres, Barcelona ciudad y el cinturon rojigualdo de la ciudad. CiU ya hace unos cinco años que ni pincha ni corta, y tampoco esta de mas recordar que durante los años de CiU no se hundian barrios, ni se apagaban las luces, ni las obras publicas se hacian de cualquier manera (lo que por cierto sugiere una posicion entreguista del gobierno Montilla ante sus jefes de Madrid: «si Maleni tiene que jorabar al pueblo soberano para hacer un trenecito a mayor gloria de ZP, que lo haga, que a esos los tengo bien controlados» . Esa parece haber sido la relacion del gobierno Montilla con sus jefes del PSOE madrileño español. En fin, todos los que hemos trabajado por cuenta ajena y hemos tenido jefes de los que esperamos subidas de sueldo y mejoras de carrera, sabemos que no es poniendo pegas al superior como estas se logran. Verdad que si? La desaparicion de Montilla durante el momento algido de las catastrofes es muy propia de un funcionario al que sus superiores han usado y destrozado. Sabia que podia desaparecer sin coste, que sus jefes no tendrian fuerza moral para exigirle mas que el harakiri que ya le habian impuesto.
– No veo que responsabilidades deba dar un politico nacionalista catalan por los desastres de los socialistas españoles. Tampoco recuerdo que la actitud sociata en ocasiones mucho menos desesperadas en tiempos de CiU fuera mas clemente, sino mas bien lo contrario. En realidad, me parece que CiU ha sido muy moderada en su reaccion ante la cadena de desastres, por ejemplo convocando la manifestacion con tiempo para que Maleni y su virrey pudieran medio arreglar las cosas.
– La independencia no se pide respetuosamente a España, se la coge uno y se atiene a las consecuencias. Y la historia de las otras colonias de España apoya completamente esta afirmacion. En cuanto a lo que harian los españoles anticatalanistas ante una Cataluña independiente, pues diria que es su problema tomar la decision adecuada y tambien atenerse a las consecuencias. Cosas parecidas han pasado en los estados balticos y las cosas se arreglaron mejor o pero pero sin sangre. En Croacia, en cambio, los serbios tuvieron que largarse zumbando ante lo que veian venir depues de fundar su republica particular en suelo croata (opcion ampliamente apoyada por Arcadi Espada en el caso de los españoles de Cataluña). De los españoles accidentalmente residentes en Cataluña depende elegir entre el modelo baltico o el croata. Dicho sea de paso, no veo porque los catalanes tengamos que ser mas clementes ni tolerantes con los españoles de lo que españoles han sido y son con nosotros.
– Mi opinion sobre la gentuza de ERC ya la he contado mas arriba, y creo que eso tambien responde a esta su pregunta.
– La responsabilidad de los partidos catalanes en la crisis actual es la misma que la de los partidos españoles tendran que afrontar dentro de pocos meses cuando la economia haga PUM!. Sencillamente los partidos van trampeando y cuando la crisis les explota en la cara salen de ella como pueden. Tampoco son Dios para prever el futuro. Como ya he explicado, no creo que ni ERC ni CiU quisieran esta manifestcion sino que se han puesto delante de algo que empujaba por si mismo y para evitar que el vacio de poder que se crearia diera lugar a un partido mas radical que les dejaria a ellos fuera de juego definitivamente, como le sucedio a Kerensky, que incapaz de acabar con la guerra, abrio el campo a los bolcheviques. Mas en general, eso de que en las elecciones democraticas la gente vota libremente es una pamema. La gente vota mas al que mas presupuesto publicitario tiene … aunque ciertamente el dinero no lo es todo y un poco de la vista que le falto al PP cuando el 11-M tampoco esta de mas.
– Eso de los catalanes de distinta obediencia no creo que usted lo dijera de los españoles. Esos no son de distinta obediencia cuando de la cuestion nacional se trata. Pues tampoco los catalanes. Senzillamente en Cataluña hay una poblacion catalana y una española. Asi de facil y asi de duro.
En fin, ya me imagino que en San Vicente de Montalt lo veran diferente. Sigue don Alejo Vidal Quadras yendo por alli?
Ramon, no cal donar tantes explicacions, home, no cal. A més, en Quinyo sap llegir català, atès que és un home culte, no com altres, que només saben fer plantilles informàtiques…
Ah, ha estat un plaer descobrir-te, ni que sigui en camp contrari.
En tu caso, tu deriva totalitaria es consciente, como ya saben el resto de comentaristas.
Mi catalanidad es por mi educación, por mi infancia, por mis sentimientos. Sentimientos que no sublimo, por lo que no soy un catalán excluyente, a diferencia de tantos otros.
Estos días estoy leyendo Absalom, Absalom! de William Faulkner en catalán, de ediciones 62 (prólogo y traducción de Marta Pera).
Creo que las palabras del comienzo son muy apropiadas para el caso:
Maty, de quins «sentiments» em parles, tu, inquisidor anticatalà, denuncia-catalans-excloents? N’estem farts i tips de la teva cançoneta espanyolista, que només serveix per empastifar aquest honorable blog. Per cert, la nova plantilla no m’agrada gens ni mica. M’estimo més l’anterior.
Hablando de sentimientos: Yo también te quiero.
La plantilla la eligió JPQ, yo sólo la estoy adaptando (en unos días estará como tengo previsto). En todo caso, me gustaría poner en el lateral una función para que el lector pueda cambiar de plantilla fácilmente, mediante una cookie. Una de las plantillas estará orientada para imprimir. Y así todos contentos.
«De ahora en adelante, cuando alguien pretenda ser catalán, sólo habrá que preguntarle si acudió a esta manifestación»
Bueno… en algo hemos avanzado. Antiguamente, la respuesta para no ser pasado por las armas era «setze jutges mengen fetge d’un penjat». Ahora, un simple «sí», basta. Los españoles en Catalunya no es podéis quejar.
Lola
jejeje, muy bueno Lola.
por otra parte una magnífica panorámica de lo que vivimos – o sublimamos en Cataluña-
Intentaré hacer mi particular resumen:
Toni Ibàñez // Dec 1, 2007 at 9:10 pm
BRUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTALLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
HA SIDO BRUTAL –Como cuando la Champions–
Ramon // Dec 2, 2007 at 12:20 am
Toni Ibañez, es ben clar que el tal Goyo s’estima mes l’espanyol Montilla abans que qualsevol català que exerceixi de tal.Apuesto a que nos enteramos de lo que es un catalán que ejerce de catalán
Ramon // Dec 2, 2007 at 12:24 am
En cambio se te caia la baba cuando un millon de buenos españoles (segun los calculos mas optimistas), lo que solo representa un 2,5 % de la poblacion española se manifestava en Madrid contra ETA Sólo a un catalán ejerciendo de catalán se le puede ocurrir semejante comparación -extensible a Mr Remi–
Toni Ibàñez // Dec 2, 2007 at 1:04 am
Ramon, no t’hi escarrassis. Juguem en camp contrari. Ja no podem perdre més el temps “fent pedagogia” amb els que sabem a priori que no convencerem La mano al paquete
Unas cuantas explicaciones perfectamente innecesarias de Maty que desembocan en:
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Toni Ibàñez // Dec 2, 2007 at 2:05 am
TU NO ETS CATALÀ, MATY, NO T’ENGANYIS. TU ETS UN ESPANYOL QUE ESTÀ OKUPANT LA TERRA CATALANA.
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Toni Ibàñez // Dec 2, 2007 at 2:35 am
Maty, de quins “sentiments” em parles, tu, inquisidor anticatalà, denuncia-catalans-excloents? N’estem farts i tips de la teva cançoneta espanyolista, que només serveix per empastifar aquest honorable blog. Per cert, la nova plantilla no m’agrada gens ni mica. M’estimo més l’anterior. Y porque no sé si tu madre es gorda que si no te lo diría, ¡hala!
Y así pasan los días.
Como aportación al debate: yo me quedo con el de «Quinyo, tampoc entraré amb polèmica amb tu, em fot mandra, saps, aquest qüestionari tendenciós… Tu segueix preguntant i nosaltres seguirem avançant…»
Pues eso.
Hi ha qui juga a fer-se l’ironic creient que aixi queda com molt intel.ligent. Pero no, nomes es retrata, i no d’intel.ligent precisament.