Quizá sea ingenuo y poco sensato creerse y tomar al pie de la letra todo lo que dice Muamar Gadafi. Quizá se trate de una novedad llamativa, sin embargo, que el líder libio denuncie el terrorismo criminal de Al Qaida, con el Corán en la mano.

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Esta es la frase exacta de Gadafi, ante el micrófono de Sarah Tissyre, de RFI:

“Si Al Qaida está verdaderamene detrás de esos atentados criminales… en ese caso, Al Qaida es una organización terrorista y sus miembros son unos criminales [ .. ] No hay en el Corán ningún texto que autorice tales actos. Al contrario, quien los comete irá al infierno…”

RFI, 13 dic. 07. Kadhafi condamne les attentats d’Alger.

Para Sarah Tissyre

Alors que sa visite se révèle très embarassante pour Nicolas Sarkozy, Moammar Kadhafi aura donné satisfaction au moins une fois au président français en condamnant publiquement les attentats d’Alger, ainsi que la président franças le lui avait demandé : lors d’une conférence sur « la situation de la femme dans le monde », le dirigeant libyen a qualifié les membres d’al-Qaïda de « criminels ». Moammar Kadhafi donne ainsi un signe diplomatique fort qu’il a décidément changé de camp.

« Si al-Quaïda est vraiment derrière ces attentats criminels… alors al-Quaïda est une organisation terroriste, ses membres sont des criminels qui n’ont pas toute leur raison… Ils veulent anéantir l’humanité. Il n’y a aucun texte dans le Coran qui autorise ces actes. Au contraire, celui qui les commet ira en enfer… »

Ces déclarations intervenaient une heure après sa 2e et dernière rencontre avec Nicolas Sarkozy au palais présidentiel. Une rencontre au cours de laquelle le président français lui a « vivement recommandé » de condamner publiquement les sanglant attentats d’Alger. Selon le porte-parole de l’Elysée, Nicolas Sarkozy lui a dit « qu’il était important de faire ce geste, lui qui a aujourd’hui tourné le dos au terrorisme… ». Le message est visiblement bien passé.

● “Gadafi intentó violarme…”.
● Gadafi, ETA, GAL, Ceuta, Melilla….
● Gadafi en París: “Solo bombas..” + ZP.

Európolis, El Rey, Sarkozy y la Unión mediterránea.