Eurostat. Crecimiento económico comparado UE / EE.UU. / Japón.
¡Cómo enturbian las riadas de basura ideológica la realidad diplomática de Europa / UE..! ¿Qué se oculta tras la realidad virtual de las ideas muertas maquilladas con diseño audiovisual? ¿Y Kosovo, España, Cataluña, etc..?
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EUROPA PARALÍTICA
Si todos los miembros de la UE ratificasen el nuevo Tratado europeo de Lisboa, la Unión habría tardado más de veinte años en salir de una crisis institucional que deja sin respuesta todas las cuestiones capitales: ¿Cómo producir y distribuir más riqueza? ¿Cómo competir en la nueva geografía económica mundial? ¿Cómo afrontar las inquietantes amenazas que se precipitan a sus puertas..?
Europa crece con menos vigor que los EE.UU. desde hace veintitantos años. Ninguna de las estrategias definidas por la UE desde hace dos décadas ha llegado a ponerse nunca en práctica. El relanzamiento a través de los trabajos públicos, concebido durante la comisión cesarista de Jacques Delors (1985-1994), nunca llegó a ser realidad. El relanzamiento vagamente librecambista de la Agenda de Lisboa (2000) fue impiadosamente olvidado. Si el Tratado de Lisboa no sufriese la misma suerte del difunto Tratado institucional, la UE habría “reforzado” sus mecanismos de toma de decisiones.
Pero, en verdad, los miembros de la UE no solo están divididos con respecto a la toma de decisiones que pudieran crear y distribuir más riqueza. Irlanda, el Reino Unido, España, Polonia y Europa del Este, practican desde hace años unas políticas que les permiten crecer más que la media, con matices. Hace veintitantos años que Alemania, Francia e Italia no terminan de salir de un proceso de anquilosamiento nacional.
En materia de seguridad interior, las amenazas crecen más rápido que la Europa judicial y policial, todavía lejanas. En materia de seguridad exterior, la “identidad europea de defensa” es una vaciedad bizantina, a la sombra imperial de la OTAN. En materia agraria y comercial, la UE se enroca en sus bastiones proteccionistas. En materia de derechos humanos, solo Angela Merkel habla con claridad a Moscú o Pekín. El resto es bizantino ruido audiovisual.
● Insignificancia del Tratado de Lisboa.
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● BBC, EU offers Serbia deal on Kosovo.
● Le Figaro, L’Europe va tester son unité sur le Kosovo.
● Le Journal du Pays Basque, Les regards basques tournés vers le Kosovo:
L’éventuelle issue indépendantiste de cette région des Balkans fait naître les comparaisons avec le Pays Basque [ .. ] «À l’ouest, cette solution», l’indépendance du Kosovo, «déclenchera des séparatismes en Europe. Voyez l’Écosse, la Catalogne, le Pays Basque». Le président russe Vladimir Poutine, allié serbe dans la crise kosovar, a voulu jouer la carte de l’épouvantail d’un enchaînement indépendantiste dans un récent entretien avec le journal Le Figaro. Faites attention, européens, vous êtes en train de promouvoir l’instabilité politique chez vous, a-t-il averti. [ .. ]
● Le Monde, 15 dic. 07. L’Europe et le Kosovo:
Le règlement de la crise au Kosovo sera un test décisif de la capacité des Européens à peser sur les affaires du monde. Divisés et impuissants face aux conflits meurtriers qui ont accompagné naguère la dislocation de l’ex-Yougoslavie, ils ont à coeur de montrer qu’ils ont aujourd’hui la volonté d’assurer par eux-mêmes la stabilité des Balkans. Ils pensent, comme l’a rappelé Nicolas Sarkozy à Bruxelles, vendredi 14 décembre, que ce n’est ni aux Russes ni aux Américains de régler la question du Kosovo, mais aux Européens.Le problème est qu’ils ne sont pas d’accord sur le futur statut de la province. Pour la majorité d’entre eux, l’indépendance du Kosovo est «inéluctable», selon le mot de M. Sarkozy, et il faut tout faire pour que la transition s’effectue pacifiquement, dans le respect des droits de tous. Pour une minorité d’Etats membres, comme l’Espagne, la Slovaquie, la Roumanie ou Chypre, cette perspective est inacceptable parce qu’elle encouragerait les sécessions partout où se développent des mouvements nationalistes.
Les chefs d’Etat et de gouvernement ont néanmoins réussi à s’entendre sur quelques constats. Le premier est que les négociations entre la Serbie et le Kosovo ont échoué et qu’il ne servirait à rien, comme le demandent les Russes, de les prolonger. Le second est que le statu quo, selon l’une de leurs conclusions, «n’est pas tenable». Le troisième est que l’Europe a un rôle moteur à jouer dans la recherche d’une solution.
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On peut comprendre que les Européens explorent toutes les voies qui permettront de dénouer la crise sans provoquer de nouveaux affrontements. On peut admettre qu’ils s’efforcent d’encourager les forces démocratiques en Serbie à la veille d’une élection présidentielle. Mais on ne saurait accepter que la recherche d’un accord s’accompagne d’un abandon des principes de justice qui sont au fondement même de l’Union.
Las negritas son mías.
- Otra propuesta enterrada: Growth and Opportunity. Prioritising economic reform in Europe, 2005.
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