Le Monde se inquieta por el caótico futuro de Bélgica, que Financial Times compara con los imprevisibles futuros de España.
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Financial Times, 16 julio 08. Tony Barber, Belgium struggles to maintain cohesion
Another wet Belgian summer, another government crisis. Bad weather and political disarray appear to be inseparable in the small, flat country that hosts the headquarters of the European Union and Nato. [ .. ] From Scotland to Spain’s Basque country, from the Bosnian Serb sub-state of Republika Srpska to the breakaway region of Transdniestria in Moldova, dreams of independence in small, often ethnically based political units refuse to die. [ .. ]
Le Monde, 15 julio 08. La Belgique inquiète pour son futur
Au lendemain de la démission du premier ministre, Yves Leterme, tenue en suspens par le roi Albert II, la presse belge s’inquiète, mardi 15 juillet, de la nouvelle crise politique qui s’ouvre dans le pays.
Pour le quotidien néerlandophone De Morgen, «il ne reste que le chaos«. Même constat du côté du quotidien francophone Le Soir. Dans son éditorial, le quotidien alerte sur la situation d’un pays «au bord du gouffre«. «Cette chute entraîne une nouvelle et insoutenable période d’aventure politique pour le pays sans dessus dessous institutionnel depuis quatorze mois«, poursuit-il. Et de préciser que cette crise politique s’ouvre dans un climat de tensions inflationniste et énergétique, qui s’apprêtent à frapper «rudement» la population.
Martine Maelschalc, rédactrice en chef de L’Echo, quotidien d’information économique et financière, déplore également le contexte socio-économique dans lequel intervient cette démission. «Quand les prix de l’essence et du diesel ne cessent de grimper à la pompe, que le ticket des courses hebdomadaires flambe, que la rentrée scolaire se profile et que le moral des ménages est au plus bas, est-ce bien le moment d’avoir des états d’âme sur le dossier institutionnel ?» s’interroge-t-elle ainsi.
«SCÉNARIO POST-BELGE»
«Raté, raté, raté«, titre le quotidien Het Laatste Nieuws. Avant de poursuivre :»Comment est-ce possible que notre pays ait mérité un dirigeant qui n’a rien fait d’autre que de semer la confusion, le rejet de la politique et l’indifférence.» Comme en écho, La Libre Belgique lâche aussi : «Rarement un premier ministre aura pris autant de temps pour constater son inutilité.» Avant de conclure, sans appel : «Il quitte le navire la tête basse, abandonne son service quand la crise économique est à nos portes. Sire, à quoi bon le retenir ?»
Côté néerlandophone, on pointe la part de responsabilité des partis francophones. Pour Nieuwsblad, le premier ministre «a (…) buté sur le ‘non’ obstiné des francophones. Un autre premier ministre aurait-il pu éviter cette crise ? Non.» Et de constater que «l’impasse politique est le résultat du système belge, qui ne tourne plus comme avant«.
Mais c’est l’avenir de la Belgique qui inquiète les éditorialistes. De Standaard, qui indique qu’un Flamand sur deux pense que la Belgique ne peut pas continuer à exister sous sa forme actuelle, estime que «la réalité est incontournable : la fédération se trouve dans une crise profonde. Si profonde que sa continuité ne peut pas être garantie, aussi irréel que puisse paraître un scénario post-belge pour beaucoup«.Chine Labbé
maty says
Tranquilo Juan Pedro, la mayoría de catalanes y vascos no están por la independencia y no lo estarán en un futuro próximo.
Hasta ahora, los nacionalistas excluyentes han contado con gran soporte mediático (sostenido en gran medida vía subvenciones, al menos en Cataluña). Pero con la libertad de publicación inherente a internet, muchos tenemos vías para dar opiniones distintas a «la verdad oficial».
Llevará su tiempo, pero el viento ha comenzado a soplar en otra dirección, aunque en el PPC de Sánchez-Camacho y Rajoy no lo perciban, con el consiguiente descalabro electoral en Cataluña vía C’s y UPyD.
En cuanto a la crisis económica, ésta va a ser muy dura. Yo me inclino, por ahora, a compararla con la de la década de los setenta, pues los gobiernos de entonces también la minimizaron y no tomaron las medidas pertinentes a tiempo, con lo que fue más grave en España que en otros países del entorno. En cualquier caso, va a ser profunda y más larga de lo que nos dicen, al menos por estas tierras. Y en Cataluña apretará más que en otras autonomías, por mucha camapaña publicitaria en TV3 sobre las empresas «punteras» (que son bien pocas y que generan poco empleo).
Por cierto, un sector que lo va a pasar muy mal es el de las empresas periodísticas, muchas de ellas muy endeudadas como Martinsa-Fadesa. Por ahora el favor político las apuntala (PRISA), pero cuando la crisis apriete -a partir de septiembre- ya veremos si éste continúa.
Panzi says
España va por muy mal camino, en periodo de crisis es preciso apoyarse en el comercio exterior para capear en parte el temporal. Con 17 reinos de taifa ya me dirán el peso que puede tener una región española a la hora de exportar. Abrir mercados y ser eficaces se cuenta en millones de consumidores, para entrar en un país hace falta contactos políticos, ayudas públicas y las regiones españolas carecen de todo esto hasta de experiencia. Una temporada en el infierno en perspectiva, seguro.
gasolinero says
España y Bélgica: católicos futuros
JP Quiñonero says
Gasolinero,
Caóticos católicos, en cualquier caso, me temo,
Q.-
watches says
Gasolinero,
Caóticos católicos, en cualquier caso, me temo,
Q.-