“La crisis hunde al nuevo laborismo” [ .. ] “¿Hasta donde se hunde el SPD alemán?” [ .. ] “Los socialistas franceses se odian entre ellos” [ .. ] “Las cuatro crisis de la socialdemocracia europea”.
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Mediapart, 3 agosto 08. Stéphane Alliès, Les quatre crises de la social-démocratie européenne.
La Vanguardia, 3 agosto 98. Rafael Ramos, La crisis hunde al nuevo laborismo
La crisis hunde al nuevo laborismo [ .. ] El Labour se debate en peleas internas y Brown vive sus horas más bajas [ .. ] «Los problemas del Gobierno son muchos, pero el mayor de todos es la indefinición – dice el politólogo Jeremy O´Brien, del Instituto de Strathclyde-. El laborismo solía representar a las clases trabajadoras, cambió de sintonía para defender los intereses de las clases medias, y ahora mismo sólo tiene amigos entre los pobres que dependen del Estado y ejecutivos de la City, que de todas maneras saben que con los tories les irá todavía mejor. La tercera vía, con el abandono de la ideología para abrazar el pragmatismo, tiene un precio y hay que pagarlo». [ .. ]
Die Zeit, 13 marzo 08. Bernd Ulrich, Wie tief sinkt die SPD?
Die SPD ist eine seltsame Partei. [ .. ] Man merkt das besonders an der explosionsartigen Zunahme kontrafaktischen Sprechens unter führenden Sozialdemokraten. Ein Wortbruch ist kein Wortbruch, ein Gewissen kein Gewissen mehr [ .. ] Das alles sind politische Sünden, vor allem aber sind es Symptome: Die SPD krümmt sich in sich selbst ein, sie schafft eine abgeschlossene Welt, in der das Wasser nach oben fließt und in der Hessen eine Scheibe ist. Die Angst der Partei ist nicht grundlos. [ .. ]
Deutsche Welle, 31 julio 08. Socialdemócratas alemanes expulsan a ex ministro de economía Clement
El Partido Socialdemócrata Alemán (SPD) agravó su fisura interna al anunciar la expulsión de sus filas de un prestigioso miembro, el ex ministro de Economía Wolfgang Clement, que pertenece al ala conservadora. [ .. ] Es la primera vez en la historia socialdemócrata de posguerra que se expulsa a un miembro tan destacado. [ .. ]
Nouvel Observateur, 2 agosto 08. Jacques Julliard, La Haine
Chers socialistes, vous ne vous aimez pas. Voilà pour moi le fait majeur; celui qui, plus que la panne d’électricité intellectuelle, plus même que le défaut d’un leader incontesté, explique le doute qui plane aujourd’hui sur le PS et la difficulté qu’il a d’exister comme parti.
J’ai failli commencer cette lettre en vous donnant du «chers camarades». Et puis, non. Je ne puis vous appeler camarades puisque vous n’arrivez même pas à vous conduire en camarades. Je connais quelques-uns d’entre vous personnellement. Chacun a des qualités, des défauts, des manies, des amours, un musicien favori, des souvenirs d’enfance; parfois même un idéal. Un être humain en somme. Que l’on vous voie réunis et le cauchemar commence. Ce ne sont que coups tordus, allusions perfides, manoeuvres d’arrière-salle de bistrot. Et surtout la haine. Oui, la haine entre vous.
L’ambition aussi bien sûr, et cela est normal. Mais la haine ? Je scrute les visages, car c’est la chose la plus intéressante du monde. J’ai vu l’autre jour l’arrivée en groupe, à je ne sais quelle réunion fractionnelle, de ceux qui s’appellent, Dieu sait pourquoi, les reconstructeurs, puisqu’ils passent leur temps à démolir. Mais qu’importe ! Cela, c’est de la politique politicienne. Ce qui m’importe, c’est le reste. Les mimiques faussement détachées, les rictus derrière des airs d’impénétrable sérénité. Les plis du visage, ceux qu’impriment sans retour les nuits blanches des commissions de résolution, le scepticisme de bon ton, le cynisme, le mépris de l’autre, l’envie de tuer. Mais comment des êtres humains normaux peuvent-ils respirer et accepter volontairement de vivre dans des atmosphères aussi empoisonnées ? C’est pour moi un mystère.
Tenez, le cas Ségolène. Je n’avais pas d’affinités particulières avec elle, et pour la candidature présidentielle, j’inclinais au départ pour François Hollande. Mais après que vous l’ayez désignée, je me suis mis à la soutenir sans arrière-pensées. Pas vous ! Vous devriez avoir honte de la façon dont vous avez traité et dont vous traitez encore votre candidate. Avez- vous fait assez de gorges chaudes à propos de ses positions hostiles au nucléaire iranien, fût-il civil ? Lequel d’entre vous a-t-il reconnu qu’elle avait raison ? Quand elle déclare justement que la libération d’Ingrid Betancourt ne doit rien à la diplomatie française, vous faites cause commune avec toute la droite : décidément, cette effrontée ne sait pas se tenir. Quand elle dénonce en Nicolas Sarkozy le parti de l’argent, vous toussotez et regardez ailleurs. Quand, victime de trois effractions et mises à sac très suspectes, elle finit par s’interroger publiquement sur la mansuétude de la police, votre souci est de l’enfoncer. Des preuves ! On veut des preuves ! Avec des camarades comme vous, les aboyeurs professionnels de l’UMP peuvent partir en vacances.
Il faut croire qu’il y a dans ce bouillon de culture délétère de la Rue-de-Solferino quelque chose de contagieux, quand on voit à son tour Ségolène se déchaîner contre Jack Lang, coupable d’avoir voté selon ses convictions au Congrès de Versailles. Comment une femme comme elle, qui n’a pas craint de défier l’orthodoxie et la discipline de son parti à la veille du second tour de la présidentielle, en prenant langue avec François Bayrou, peut-elle se laisser aller à traiter Jack Lang de «traître», pour quelque chose d’infiniment moins grave ? Quelle imprudence ! Quelle inconséquence ! Quel alignement moral sur ses pires ennemis !Continuez tous comme cela et la réélection de Sarkozy est assurée. Car enfin, s’il n’y a pas entre militants socialistes un minimum d’amitié, d’estime, de solidarité; s’il n’y a pas un peu de cette fibre fraternelle qui nous rend proches d’Eugène Varlin, de Jean Jaurès, de Pierre Mauroy, alors Manuel Valls a raison : il faut vite changer de nom; ce parti ne mérite plus de s’appeler socialiste. Au fait, je connais le jour où Ségolène Royal vous est devenue définitivement insupportable. C’était à Charléty, à la veille du premier tour de la présidentielle. Elle s’était écriée : «Aimons-nous les uns les autres !» Décidément, cette femme est folle, on vous l’avait dit.
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