Consagrada a la necrofilia y la profanación de los muertos condenados al ostracismo, en vida, la gacetillería mafiosofilantrópica ignora que la chismografía libresca del verano cosmopolita ha sido el descubrimiento de un Kafka erótico-pornográfico.
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¡Qué no escribirían, si les descubriesen el pastel, chupando rueda publicitaria..!
El Times y el Telegraph se toman la cosa con bastante seriedad: Franz Kafka’s porn brought out of the closet y Mark Sanderson at large in a world of books.
Le Monde prefiere subrayar dudas, reservas, inquietudes y misterios sobre la totalidad de los inéditos kafkianos.
Le Monde, 20 agosto 2008. Kafka pornographe ? Les universités en émoi
Un livre prétend révéler le secret de l’écrivain
E n Angleterre, on l’appelle déjà » l’affaire K » : une polémique qui ferait sourire si elle ne plongeait pas dans l’émoi la plupart des universitaires et spécialistes de Franz Kafka (1883-1924), dont on fête le 125e anniversaire de la naissance à Prague. » L’affaire » a commencé le 7 août avec la sortie en Grande-Bretagne d’un livre de James Hawes intitulé Excavating Kafka. Dans cet ouvrage publié aux très sérieuses éditions londoniennes Quercus, James Hawes – diplômé d’Oxford actuellement professeur de » creative writing » à Oxford Brookes University – s’emploie à dynamiter la quasi-» image pieuse » qui entoure selon lui l’auteur de La Métamorphose.
En particulier, il entend révéler au grand jour un » penchant » méconnu de Kafka pour ce qu’il appelle » la pornographie, purement et simplement «. Pour cela, Hawes produit des textes dénichés à la British Library de Londres et à la Bodleian Library d’Oxford, dont certains publiés dans un journal intime de Kafka intitulé Améthystes/Opales, et qu’il qualifie de » glauques » et » déplaisants «.
» Je ne prétends pas avoir fait là une découverte, explique James Hawes dans The Guardian du 15 août, mais j’ai été choqué lorsque j’ai découvert ces documents, notamment parce que je n’en ai jamais entendu parler dans aucune biographie universitaire. Il y a chez les experts de Kafka une curieuse conspiration de la censure. » Pourtant, ajoute-t-il, » nous avons affaire à un écrivain dont le moindre griffonnage, la moindre note de blanchisserie ont été passés à la loupe, pour expliquer sa psyché. Mais l’industrie Kafka ne veut pas avoir à connaître de ces «choses» qui terniraient l’image de son idole. »
Du côté des universitaires, allemands notamment, la riposte ne s’est pas fait attendre. » Personne n’a jamais dit que Kafka était pur et chaste «, dit le biographe de Kafka Reiner Stach, qui insiste sur l’idée que ses images » pornographiques » sont surtout des représentations mentales fonctionnant comme des jeux ou des » caricatures «. Plus sévères, le biographe et critique Klaus Wagenbach ainsi que la chercheuse Anjana Shrivastava qualifient respectivement James Hawes, dans Frankfurter Allgemeine Zeitung et Der Spiegel, d'» idiot «, de » prude » et de » semeur de haine «…
PRÉCIEUX MANUSCRITS
Pendant ce temps se joue à Tel-Aviv une autre histoire à rebondissements. Elle concerne des manuscrits inédits donnés par Kafka à son ami Max Brod avant que celui-ci ne parte s’installer en Palestine, en 1939. Brod n’avait pas tenu la promesse faite à Kafka de détruire l’ensemble de ses écrits. A sa mort, en 1968, il avait notamment légué à sa secrétaire, Esther Hoffe, une partie de ses archives. Esther Hoffe aujourd’hui morte, ce sont ses filles, Hava et Ruth, qui sont en possession de ces trésors – parmi lesquels, pense-t-on, le manuscrit de Préparatifs de noces à la campagne (Hochzeitsvorbereitungen auf dem Lande). Décideront-elles de les vendre ou d’en faire don, nul ne le sait.
Nul ne sait d’ailleurs où elles ont stocké les précieux papiers. Les chercheurs sont sur les dents, les autorités israéliennes s’inquiètent à l’idée que ces manuscrits pourraient quitter le pays, et les médias sont sur la brèche. Mais les vieilles dames refusent obstinément toute interview. A 74 ans, Hava Hoffe, arrivée de Prague à l’âge de 10 ans, commente ironiquement : » Kafkaïen, non ? »Florence Noiville.
… muy interesante, Q, gracias por remarcarlo… realmente no es de recibo que ninguno de nuestros medios haya recogido nada sobre este asunto… K y sus sorpresas… ah, qué bien…
Mercè,
… bueno… a la espera de lo que pudiera descubrirnos el pornoerótico kafkiano (¡!), en materia de secretos, revelaciones y misterios, me quedo con Dalí,
Q.-
Bueno, esta noticia sí había aparecido en nuestros medios. No tenemos por qué estar siempre negándonos(como se hace en el título del post posterior, también). En todo caso, tampoco es una polémica que vaya a llegar muy lejos, creo. Más bien parece una serpiente de verano.