“Zapatero a la deriva, improvisando ante una crisis que antes negaba” [ .. ] “Frenazo brutal” [ .. ] “España, niño enfermo de Europa, que estará entre los últimos en salir de la recesión” [ .. ]
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“Los españoles han estado gastando mucho más allá de lo razonable” [ .. ] “Pérdida de competitividad de una economía víctima de la rigidez del mercado del trabajo, la burocracia, la fiscalidad, el enorme retraso en materia de educación y formación, sin hablar de la falta de unidad del mercado, fragmentada entre diecisiete economías autonómicas” [ .. ] “reforma amenazada antes de empezar” [ .. ]
A la dérive. [ .. ] l’équipe au pouvoir donne l’impression d’improviser en permanence dans la gestion d’une crise qu’elle niait il y a un an encore.
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La machine a freiné d’un coup. D’un rythme de croissance proche des 4 % jusqu’en 2007, le produit intérieur brut (PIB) est passé à une chute de 4,2 % en glissement annuel, à la fin du deuxième trimestre 2009. Dans l’intervalle, le nombre des chômeurs est passé de 1,7 million (7,9 % de la population active) à 4,1 millions (17,9 %). La déflation menace. Excédentaires à hauteur de 2,2 % du PIB, il y a deux ans, les comptes publics vont terminer l’année dans le rouge aux alentours de 9,5 % pour les estimations les plus optimistes. En deux ans, plus de 120 milliards d’euros se seront ainsi évaporés dans la nature. Bruxelles voit aujourd’hui en l’Espagne l’enfant malade de l’Europe qui sortira l’un des derniers de la récession.
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Occultés et soigneusement ignorés par les gouvernements, de droite comme de gauche, durant les années du miracle économique qui ont vu les Espagnols dépenser au-delà du raisonnable (si la dette publique ne représente que 40 % du PIB, la dette privée dépasse les 200 %), les maux structurels dont souffre le pays demeurent en chantier. Outre une trop grande dépendance à l’égard du secteur de la construction, tous les rapports, qu’ils soient de l’OCDE, du World Economic Forum ou de la propre banque d’Espagne mettent en exergue la perte de compétitivité de l’économie, du fait d’une rigidité du marché du travail ; de la bureaucratie ambiante ; de la fiscalité ; de l’énorme retard pris en matière d’éducation et de formation, sans parler du manque d’unité d’un marché, éclaté aujourd’hui entre dix-sept communautés autonomes.
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Le gouvernement a certes sous le coude un projet de loi d’économie durable dont l’ambition est de changer le modèle productif de l’Espagne. Mais à peine présenté, il semble avoir du plomb dans l’aile. Pour accompagner la prochaine augmentation de la pression fiscale, qui marierait une hausse des impôts directs avec celle de la TVA, il est en effet prévu un gel des dépenses de l’Etat qui pourrait toucher les enveloppes dévolues aux infrastructures et à la recherche et au développement. Soit les outils mêmes sur lesquels doivent s’appuyer la nouvelle grande réforme ! [ .. ] [Les Echos, 22 septiembre 2009. Gilles Senges, Les grands écarts de Zapatero].
Las negritas son mías.
maty says
Y la degeneración de la sociedad española en la que impera el todo vale, ante la carencia generalizada de principios y valores sólidos.
Cristóbal says
Hombre, eso de «falta de unidad de mercado, fragmentado en diecisiete economías autonómicas», no sé…
De lo apuntado por el diario francés, lo más grave me parece (especialmente de cara al futuro) «el enorme retraso en materia de educación y formación».
Saludos,
C.-
JP Quiñonero says
Maty, Cristóbal…
Maty,
Estamos buenos.
Cristóbal,
Algo así pienso yo, claro.
Q.-