Un ex ministro: “Este chico no tiene ni idea”.
Un historiador: “Nulo como gobernante. Pero puede volver a ganar”.
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“Zapatero cada más criticado en su propio campo” [ .. ] “La derecha embarrancada en los escándalos” [ .. ] “Este chico no tiene ni idea” [ .. ] “Es un gobernante nulo. Pero puede volver a ganar” [ .. ]
MADRID (Reuters) – Le président du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, est de plus en plus critiqué dans son propre camp pour sa gestion à vue de la crise économique, mais il reste apparemment la meilleure chance de la gauche de conserver le pouvoir à l’horizon législatif de 2012.
Carlos Solchaga, un ancien ministre de Felipe Gonzalez, le précédent chef d’un gouvernement socialiste en Espagne, s’est joint lundi dans l’édition locale du magazine Vanity Fair au concert croissant des détracteurs de Zapatero.
«L’erreur de Zapatero est de concentrer le pouvoir politique», affirme Solchaga, en affichant sa solidarité avec l’ex-ministre de l’Economie Pedro Solbes, qui a claqué la porte du gouvernement en avril pour désaccord avec Zapatero sur les moyens de faire face à la récession. En raison d’un scandale de corruption qui l’éclabousse, l’opposition de droite incarnée par le Parti populaire (PP) est moins un danger pour lui aujourd’hui que la coalition de ses détracteurs à gauche…
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Un des anciens proches de Zapatero ne mâchait pas ses mots cet été quant à la capacité du chef du gouvernement à faire prendre à l’économie le virage indispensable pour la rendre moins dépendante d’un marché immobilier qui s’est effondré après des années de «boom». «Ce garçon n’a pas d’idée«, lâchait-il en privé.
Néanmoins, malgré la grogne, Zapatero peut probablement se considérer comme traversant la crise avec un certain succès puisque, malgré une récession de 4% et un taux de chômage record de 18%, il n’est que légèrement dépassé par l’opposition de droite dans les sondages.
Ce «coussin» de popularité donne amplement le temps à un chef de gouvernement seulement âgé de 49 ans de refaire ses forces avant des élections législatives qui ne sont pas prévues avant 2012. L’historien Charles Powell de l’université de San Pablo prédit même qu’il est encore le mieux placé pour gagner. Zapatero, dont le projet de réforme pour faciliter l’avortement lui permet de ressouder les rangs à gauche, est peut-être «un chef de gouvernement bon à rien mais c’est, curieusement, un bon candidat«, assure Powell. [ .. ] [Le Nouvel Observateur / Reuters, 19 octubre 2009. Jason Webb, Jose Luis Zapatero critiqué dans son propre camp en Espagne].
Las negritas son mías.
- “¿Zapatero…?” “Un pavo real enano”.
- España y Política en este Infierno.
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