“Decíamos ayer…” Las revoluciones árabes ya habían liquidado políticamente a Bin Laden.
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Hoy se lee por todas partes: “Bin Laden había perdido la batalla ante la opinión árabe” [ .. ] “Al Qaida había perdido la batalla que están ganando las revueltas árabes” [ .. ] “Estamos asistiendo al principio del fin de la galaxia Al Qaida”…
Le Monde titula hoy a toda página: “Al-Qaida a perdu son chef et la bataille idéologique«.
Dialogando con los lectores de Le Monde, Mathieu Guidère, especialista en terrorismo islámico razona de este modo:
Ben Laden n’avait plus aucun pouvoir concret sur l’organisation. Il en était la figure tutélaire en ce sens que c’est lui qui adoubait les nouveaux chefs qui demandaient à être rattachés à Al-Qaida. Quand je dis «adoubait», c’est parce que toute l’organisation était basée sur un système d’allégeance, en arabe «baya».
La baya, c’est le fait d’être suzerain de quelqu’un. C’est exactement le système médiéval qui est appliqué à l’intérieur de l’organisation. Donc quand on dit que Ben Laden avait un pouvoir uniquement symbolique, cela ne signifie pas qu’il n’avait aucun pouvoir, c’est parce que le symbole justement est dans le fait qu’il était le seul individu au sein de l’organisation capable d’adouber de nouveaux vassaux, il était le seul habilité à recevoir l’allégeance, le serment d’allégeance.
Et ce serment faisait de facto le nouveau chef de l’organisation. Donc ce pouvoir est symbolique, mais très important, puisque tout l’édifice de l’organisation est fondé là-dessus.
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Nicolas : Après dix ans de traque, le bourbier afghan, l’autonomisation des «franchises» Al-Quaida, la disparition de Ben Laden nous oriente-t-elle vers un renforcement de la nébuleuse terroriste ou bien au contraire vers son déclin ?Mathieu Guidère : A court terme, il y aura un renforcement, une multiplication, probablement, des actions de ses branches. Parce qu’elles vont être galvanisées et vont vouloir se venger de la mort de Ben Laden.
En revanche, sur le moyen et le long terme, il est clair que c’est le début de la fin de la mouvance Al-Qaida. Pour deux raisons. D’abord parce qu’elle a perdu sa tête, et ensuite parce que sur le fond, elle a perdu la bataille idéologique, en ce sens que Ben Laden et tous ses lieutenants dans le monde avaient toujours appelé à la violence et à la terreur pour abattre les régimes en place. Or, on constate que c’est l’action populaire et pacifique qui a eu raison de ces régimes.
D’ailleurs, l’organisation ne sait plus comment se positionner par rapport à ces mouvements populaires. Ce qui fait que sur le long terme, et à moins d’une adaptation idéologique profonde, je pense qu’Al-Qaida a signé le début de sa fin.
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Marie : Après les révoltes dans le monde arabe, la mort de Ben Laden n’est-elle pas un nouveau coup porté aux partisans de l’islamisme ?Mathieu Guidère : Oui, clairement, c’est un coup dur porté aux partisans du djihadisme, qui perdent ainsi leur chef. Mais la vraie défaite, comme je l’ai indiqué précédemment, c’est la défaite idéologique de l’organisation, qui a démontré son efficacité à abattre des régimes là où les populations pacifiques ont réussi. [Le Monde, 3 mayo 2011. Chat con Mathieu Guidère, «Al Qaida à perdu son chef et la bataille idéologique«].
Las negritas son mías.
Por su parte, Le Parisien entrevista a Antoine Basbous, director del Observatoire des pays arabes, que declara: “Ben Laden avait perdu la bataille de l’opinion arabe”.
Creo que se entiendo todo, pero bueno: “Bin Laden había perdido la batalla ante la opinión árabe” [ .. ] “Al Qaeda había perdido la batalla que están ganando las revueltas árabes” [ .. ] “Estamos asistiendo al principio del fin de la galaxia Al Qaeda«.
Creo que esto es, efectivamente, el perquè de tot plegat y que convendría discutir este detalle con algún amigo:
Pero, y las ganas que tenemos de que las revueltas en el norte de Africa y Oriente Medio se conviertan en una nueva Revolucion Islamica que se declare enemiga acerrima de la civilizacion occidental y que imponga la sharia mas irrancional?
Tenia que decirlo…
Jesús, Jordi…
Jesús,
Hombre, detalles, detalles, no hay algunos: hay millares, claro. La corriente, la tendencia general, sin embargo, creo que va por ahí. Los jóvenes árabes de distinta sensibiliad y religión (incluso agnósticos) creo que pasan de largo del beaterío islámico. Dicho eso, el peso del fanatismo seguirá siendo considerable, me temo,
Jordi,
El beaterío cristiano, agnóstico, judío, murciano, carpetovetónico, también tiene un peso considerable, no creas, no.
Q.-
Jesús, la potencia de los sebastianismos resulta, en no pocas ocasiones, imparable. ¡Por no hablar de la mitología del que sale de las aguas! Contraponer mythos y logos… problemática querencia, querido Quiño.
Un abrazo enorme a los dos!!!
Àngel,
Claro, claro… lo de mythos & logos está muy bien visto, oye.
Abrazos para todo tipo de ángeles y àngeles,
Q.-