Imposible comprender la realidad sin comprender las crisis que nos asfixian.
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Le Monde ha publicado un análisis muy pedagógico sobre la tormenta monetaria que amenaza a España, Italia, el euro, Europa.
Dice así…
Les déchirements européens menacent les banques et les Etats fragiles.
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Pourquoi cette nouvelle vague de panique ? La situation préoccupante de certains Etats, conjuguée à l’incapacité des Européens à s’entendre sur les modalités d’un nouveau plan d’aide à la Grèce, ont rallumé l’étincelle. [ .. ] L’Italie, qui souffre d’instabilité politique, est désormais sous pression. [ .. ] L’Espagne, dont le secteur financier est jugé fragile, est aussi dans la ligne de mire des marchés.
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Pourquoi les négociations sont-elles bloquées ? Le principal point d’achoppement concerne la participation des créanciers privés (banques, compagnies d’assurances, gestionnaires de fonds) à un renflouement de la Grèce. Les Allemands et les Néerlandais l’exigent, quitte à envisager un défaut. Une option que refuse catégoriquement la Banque centrale européenne (BCE), inquiète de voir s’enclencher un mécanisme de contagion incontrôlable. La France, quant à elle, a été échaudée de voir la proposition émanant de ses banques recalée par les agences de notation et se fait discrète.
Dans l’incapacité de rapprocher leurs vues, les Européens rouvrent de vieux dossiers : réforme du Fonds européen de stabilité européen (FESF), adopté au printemps 2010, allongement de la durée des prêts bilatéraux des Etats européens à la Grèce… Chaque sommet se conclut sur l’annonce d’une nouvelle réunion de crise.
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Pourquoi les banques chutent-elles en Bourse ? Les investisseurs craignent les effets sur les banques d’un défaut grec et, pire encore, d’une contagion à l’Espagne et à l’Italie qui signerait le déclenchement d’une crise systémique de la zone euro.
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Quelles sont les banques les plus vulnérables ? Concernant la Grèce, les banques françaises et allemandes sont les plus exposées d’Europe. Selon la banque des règlements internationaux (BRI), les établissements français et allemands détenaient respectivement 14,9 milliards de dollars (10,6 milliards d’euros) et 22,7 milliards de dollars de dette grecque à la fin 2010.
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Se pose désormais la question des effets d’une contagion à l’Italie. Là aussi, les banques françaises et allemandes font partie des établissements les plus sensibles.
Un défaut de la Grèce est-il inéluctable ? C’est le scénario noir que l’Europe semblait vouloir éviter depuis plusieurs semaines. [ .. ] D’un point de vue économique, la situation de la Grèce, qui a des difficultés structurelles à dégager des recettes fiscales pour résorber ses déficits, n’est pas viable, malgré toute l’aide qui pourrait lui être apportée. [ .. ] Les dirigeants européens espèrent en tout cas trouver une solution avant le 15 septembre, date à laquelle la sixième tranche du prêt de 110 milliards d’euros consenti en mai 2010 par la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) doit être versée. [Le Monde, 13/14 julio 2011, Cécile Prudhomme et Marie de Vergès, Euro : les causes d’une tempête qui n’en finit plus].
Las negritas son mías.
Dicho de otro modo…
La fragilidad y situación preocupante de algunos Estados es una manera diplomática de evocar cosas simple y brutales: Berlusconi y Zapatero inspiran una confianza nula… Zapatero y Berlusconi queman nuestro dinero.
Los grandes actores (Alemania, BCE, Francia, incluso Holanda) tienen ideas propias para combatir la crisis. Pero no consiguen articular una respuesta común, mientras España e Italia viven en un limbo intelectual nocivo y devastador para su credibilidad e identidad nacional… Las declaraciones de Zapatero agravan la desconfianza hacia España, Zapatero invisible, inaudible, nocivo.
Sin crédito los gobernantes, los bancos son víctimas de sus propias componendas con unos poderes políticos (estatales y regionales, en el caso de España) que les restan credibilidad financiera.
Los economistas llevan años repitiendo la misma conclusión: económicamente, Grecia «no es viable» en su situación actual. La UE continúa comprando tiempo, a un precio siempre más alto, mientras España e Italia prosiguen su camino con destino desconocido, víctimas del sonambulismo de sus gobernantes y élites intelectuales… «España debe ponerse a rezar».
J. Moreno says
ZP y Berlusconi, ¡vaya dos bueyes para labrar la tierra!.
El uno, con su buenismo buñueliano, -véase Nazarín-, ha llevado al pais al borde del abismo y el otro ha hecho de la buñueliana mujer un oscuro objeto del deseo.