Plaza de la Concorde, 6 diciembre 2011. Foto JPQ.
La plaza de la Concorde es en la Recherche uno de los privilegiados caminos que conducen hasta el Infierno, descubierto por el narrador a través de su Virgilio de opereta, el barón de Charlus.
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Vagabundeando por las calles de una ciudad amenazada por las cenizas de diabólicas estrellas fugaces, iluminada por los automatismos de insectos carnívoros y máquinas voladoras, mientras recuerda el estado de precaria salud de Charlus (“doble” de Robert de Montesquiou, que también fue el modelo del Des Esseintes de Huysmans), a la altura de la Concorde, el narrador advierte que su antiguo mentor en las artes de la vida y la vida de sociedad se dirige hacia la muerte convertido en Prometeo atado a una roca, pura materia tocada por la gracia espectral de la agonía.
Prometeo cuya morada terrenal tiene grabada en piedra la M de su apellido -la M de Montesquiou, en su residencia en el Quai d’Orsay-, para recordarnos la identidad del propietario del lugar donde las fauces de la gorgona anuncian al flâneur la entrada en el Averno, tras haber cruzado la Concorde, la plaza donde se encontraba instalada la guillotina que decapitó a muchos de sus antepasados, cuyos cadáveres fueron conducidos en una carreta por la rue Miromesnil -tan importante para muchos otros personajes de la Recherche– hasta el cementerio de Errancis, donde fueron inhumados los restos mortales de 1.119 víctimas del Terror, entre marzo de 1794 y mayo de 1795, en la rue de Monceau, la calle donde el narrador escuchó por vez primera la Sonata de Vinteuil, en casa de Madeleine Lemaire, a dos pasos de la esquina Courcelles / Monceau, donde estuvo una de las moradas familiares del joven Proust…
… La nuit était aussi belle qu’en 1914, comme Paris était aussi menacé. Le clair de lune semblait comme un doux magnésium continu permettant de prendre une dernière fois des images nocturnes de ces beaux ensembles comme la place Vendôme, la place de la Concorde, auxquels l’effroi que j’avais des obus qui allaient peut-être les détruire donnait, par contraste, dans leur beauté encore intacte, une sorte de plénitude, comme si elles se tendaient en avant, offrant aux coups leurs architectures sans défense.
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Des aéroplanes montaient encore comme des fusées rejoindre les étoiles et des projecteurs promenaient lentement, dans le ciel sectionné, comme une pâle poussière d’astres, d’errantes voies lactées. Cependant les aéroplanes venaient s’insérer au milieu des constellations et on aurait pu se croire dans un autre hémisphère en effet, en voyant ces « étoiles nouvelles ». M. de Charlus me dit son admiration pour ces aviateurs, et comme il ne pouvait pas plus s’empêcher de donner libre cours à sa germanophilie qu’à ses autres penchants tout en niant l’une comme les autres : « D’ailleurs j’ajoute que j’admire autant les Allemands qui montent dans des gothas. Et sur des zeppelins, pensez le courage qu’il faut. Mais ce sont des héros tout simplement. Qu’est-ce que ça peut faire que ce soit sur des civils qu’ils lancent leurs bombes puisque ces batteries tirent sur eux ? Est-ce que vous avez peur des gothas et du canon ? » [ .. ] [MP, Recherche… Après le raid de l’avant-veille, où le ciel avait été plus mouvementé que la terre].
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Quant à M. de Charlus [ .. ] l’habitude de séparer la moralité de tout un ordre d’actions [ .. ] devait être prise depuis si longtemps qu’elle était allée, sans plus jamais demander son opinion au sentiment moral, en s’aggravant de jour en jour, jusqu’à celui où ce Prométhée consentant s’était fait clouer par la Force au Rocher de la pure matière. Sans doute je sentais bien que c’était là un nouveau stade de la maladie de M. de Charlus, laquelle depuis que je m’en étais aperçu, et à en juger par les diverses étapes que j’avais eues sous les yeux, avait poursuivi son évolution avec une vitesse croissante. Le pauvre baron ne devait pas être maintenant fort éloigné du terme, de la mort, si même celle-ci n’était pas précédée, selon les prédictions et les vœux de Mme Verdurin, par un empoisonnement qui à son âge ne pourrait d’ailleurs que hâter la mort. Pourtant j’ai peut-être inexactement dit : Rocher de la pure matière. Dans cette pure matière il est possible qu’un peu d’esprit surnageât encore. Ce fou savait bien, malgré tout, qu’il était fou, qu’il était la proie d’une folie dans ces moments-là, puisqu’il savait bien que celui qui le battait n’était pas plus méchant que le petit garçon qui dans les jeux de bataille est désigné au sort pour faire le « Prussien », et sur lequel tout le monde se rue dans une ardeur de patriotisme vrai et de haine feinte. La proie d’une folie où entrait tout de même un peu de la personnalité de M. de Charlus. [ .. ] [MP, Recherche… Tout en me rapprochant de ma demeure, je songeais combien la conscience cesse vite].
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Las negritas son mías.
- París, Proust. Gilberte, Albertine, Odette y nuestra crucifixión.
- París, Proust. La huida de las adolescentes en flor y la crisis.
- París, Proust. Albertine y los abismos de la pasión.
- París, Proust. El lunar de Albertine, frente al mar y en la intimidad.
- París, Proust. El dandi y la cortesana, ante a Notre-Dame.
- París, Proust. El salón donde se cruzan los vivos y los muertos.
- París, Proust. La belleza, niñas, mujeres y brujas.
- París, Proust. Botticelli y el cuerpo mortal y rosa de Odette.
- París, Proust. Piernas cruzadas y fantasmas nocturnos.
- París, Proust. El bosque de las amazonas.
- París, Proust. Poseer a Madame, al anochecher, frente al lago.
- París, Proust. La pastelería y el sexo.
- París, Proust. El claro de luna y la crisis de nuestra civilización.
- Quiñonero en el hotel sadomasoquista de Proust.
- París, Proust. Mme de Guermantes, el buqué de flores y la creación.
- París, Proust. El pie y las artes de la seducción y el placer.
- París, Proust. St.-Augustin y el Ángel de la historia.
- París, Proust. St.-Lazare, prodigios e infierno.
- París, Proust. Esquina nocturna, 2.
- París, Proust. Tentaciones e inseguridad.
- París, Proust, rutas de Fortuny y Sara Bernhardt.
- París, Proust, despojos de un jardín legendario.
- París, Proust, esquinas nocturnas y spleen.
- Paris, Proust, esquina nocturna.
- La casa donde Proust escuchó la Sonate de Vinteuil.
- Peregrinaje a Balbec – Cabourg.
- Fotografía y París en este Infierno.
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Laura says
Cada capítulo de esta serie me impresiona más y más. Los voy guardando en copia papel. Son un ensayo que para sí quisieran mis colegas de uni.
JP Quiñonero says
Laura,
Grandísimo honor que me haces, oye. Gratitudessssss
Q.-