“Decíamos ayer…”
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9 agosto 2011.
Jordi,
1. Alguien tendrá que pagar la gigantesca Deuda acumulada por Washington, tras la burbuja (Clinton), el aventurerismo militar (Bush) y el continuismo (Obama).
2. La Deuda -como todas las deudas- se paga siempre de la misma manera: gastando menos (recortando el gasto público) e incrementando los ingresos (más impuestos).
3. En el caso de los EE. UU. no está nada claro como recortar el gasto (retirada Afganistán, etcétera) ni como aumentar los impuestos.
4. Consecuencia: incluso si la cosa funciona mejor de lo esperado, a los EE.UU. les esperan años de crecimiento más modesto de lo deseable, y, como colofón, menos riqueza por distribuir y más pobreza por sufrir.
Año y medio más tarde… el presidente Obama y el Congreso han evitado (¿?) precipitar a los EE. UU. en el “abismo fiscal” aumentando los impuestos y recortando el gasto público. De entrada, más del 77 % de las familias norteamericanas deberán pagar más impuestos… NYT, Amid Pressure, House Passes Fiscal Deal. WSJ, 77% of Households to See Tax Increase.
Le Monde resume de este modo la compleja batalla ganada en común:
Les Etats-Unis condamnés à l’austérité, sans que leurs élus ne parviennent à l’avouer.
New York.
C’est le mot le plus absent de la bataille politique américaine en cours : austérité. Ni les républicains, ni les démocrates, ni le président, Barack Obama, ne le prononcent. Et pourtant, le débat sur la » falaise budgétaire » n’a porté sur rien d’autre. Et toutes les mesures qui seront débattues en 2013 – à l’occasion du prochain débat budgétaire et de la nécessité de rehausser de nouveau le plafond de la dette – n’auront que le même objectif inavouable.
Depuis deux décennies, à l’exception notoire du second mandat de Bill Clinton, les dirigeants américains ont laissé leur pays s’enfoncer dans une dette publique croissante (et une dette privée dont on parle moins). Le creusement s’est produit dans une période marquée à la fois par une croissance globale et par un recul du revenu moyen des ménages – d’où leur recours grandissant au crédit, longtemps facile à obtenir, pour se loger, étudier, se déplacer, etc.
Ce creusement s’est produit sous l’influence de deux facteurs : d’une part des enjeux structurels (un système de financement des retraites de plus en plus inopérant et l’accroissement, unique en son genre, des coûts de la santé aux Etats-Unis en sont les plus emblématiques), de l’autre les guerres américaines, qui ont creusé une part non négligeable de la dette publique qui, lundi 31 décembre 2012, avait atteint 16 300 milliards de dollars (12 355 milliards d’euros).
Les marchés financiers exigent désormais des Etats-Unis qu’ils entreprennent, eux aussi, leur cure d’austérité. Entre démocrates et républicains, la logique de la sortie de crise ne fait pas débat : aucun élu ou presque n’adhère aux thèses d’un Paul Krugman qui continue de soutenir le retour à une politique d’investissement public volontariste pour faire redémarrer en priorité la machine à emploi.
Entre les deux partis, le débat porte au fond sur le contenu de l’austérité : comment répartir la charge, fiscalement et socialement ? Austérité » dure «, pour trancher dans le vif en privilégiant les investisseurs, ou austérité » équilibrée » pour protéger (relativement) les forces vives ?
Le Congrès, » une menace »Or, sur ces enjeux essentiels, et pour la troisième fois en deux ans (après le précédent débat budgétaire et l’affrontement sur le rehaussement du plafond de la dette), les élus américains se sont avérés, lundi, incapables d’avancer, repoussant les décisions-clés. » Quelque chose de terriblement erroné nous est arrivé : c’est le Congrès qui est devenu la plus grande menace pour l’économie américaine «, déclarait, dimanche, le sénateur démocrate Joe Manchin.
L’accord, dont chacun admet qu’il est une fois de plus très partiel et dilatoire, augure mal de la capacité du système politique américain actuel à se montrer demain davantage capable de se confronter aux grands enjeux. Car des règlements démocratiques historiquement destinés à protéger les droits politiques des courants minoritaires ont été dévoyés par une fraction importante du Parti républicain en une forme de dictature de la minorité.
Cette crise l’a montré : la direction républicaine envisageait visiblement de parvenir à un accord plus ambitieux avec la Maison Blanche, qui lui permettrait de s’arroger une partie du crédit d’éventuels futurs succès économiques.
Elle en a été empêchée par une fraction importante de sa base, pour qui la phobie du rôle économique et social de l’Etat et l’identification de l’impôt au mal absolu font désormais office de doxa. Au risque d’aggraver la situation : d’ores et déjà, des analystes estiment que les dégâts des récentes semaines se répercuteront sur la confiance des consommateurs et des investisseurs et que la croissance en pâtira – malgré l’accord. S. C.
Las negritas son mías.
En otros terrenos… Ni Obama, ni demócratas ni republicanos escuchan en absoluto los profusos consejos que imparten los economistas norteamericanos que tienen mucho éxito en España.
- Obama, reelegido; los EE.UU. ante el precipicio fiscal.
- Obama, Europa, España, nuestras deudas y crisis.
- Decadencia de Europa y los EE.UU.
- Las deudas más gigantescas de la historia.
- 11-S, respuesta militar y ocaso de los EE.UU.
- Los sermones de Obama y nuestros bolsillos.
- La Deuda de los EE.UU. y nuestras crisis.
- Las crisis de Europa y los EE.UU. vistas por Garton Ash y Quiñonero.
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