Por estas razones:
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-Los bancos españoles no se descarriaron prestando a los griegos y el Estado griego. Los bancos españoles todavía no han salido de la inmensa catástrofe de la burbuja inmobiliaria donde se descarrió toda España.
-Los bancos españoles no han servido de refugio a la corrupción rusa. Pero la crisis de las cajas de ahorro si está relacionada con la corrupción política y económica reciamente carpetovetónica.
-Zapatero no era un gobernante comunista, como alguno de sus colegas chipriotas. Pero si adoptó la misma estrategia contra la crisis: gastar y endeudarse para “combatir la crisis”, acelerando la crisis del déficit y la deuda del Estado.
-“Salvar” a los bancos griegos costará unos 10.000 millones de euros. La deuda catalana ascendía a 50.948 millones de euros, a finales del 2012.
-La división política de Chipre no tiene parejo en la UE. Pero la fragmentación autonómica español tampoco inspira una confianza ciega en ninguna parte.
Eurolandia puede “salvar” y “rescatar” Chipre: la economía chipriota es liliputiense, comparada con la española. Pero las deudas y crisis españolas tienen una gravedad inflamable.
Nicosia, 17 marzo 2013. Foto Petros Karadjias, AP.
- España y Europa se chutan con fútbol y deuda.
- Las deudas crecientes de los Gobiernos de España hipotecan el futuro de los españoles.
- España, Economía, Europa (s) y UE en este Infierno.
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Le Figaro, 18 marzo 2013, ha reconstruido de manera muy pedagógica la ruta chipriota hacia la bancarrota:
Comment Chypre en est arrivée là
La petite république de Chypre a beau ne peser que 0,2 % du PIB de la zone euro, les chiffres évoqués à propos de son sauvetage financier donnent le vertige.
Qu’on en juge: le besoin de financement évoqué ces derniers mois tourne autour de 17 milliards d’euros, soit l’équivalent du PIB du pays. Comment la moitié sud de l’île, membre de la zone euro depuis 2008, souvent surnommée la «Suisse de la Méditerranée», en est-elle arrivée là?
La première réponse tient en un mot: Grèce. La République de Chypre, dont le petit million d’habitants est orthodoxe et parle grec, était particulièrement exposée à la situation financière d’Athènes. Il y a un an, lorsque l’Union européenne a imposé un effacement de la dette grecque, entre 73 % et 80 % des créances chypriotes en bons du trésor grecs sont parties en fumée. Soit une perte de 4 à 5 milliards d’euros pour les banques de l’île. À cette perte sèche s’est ajouté un taux dangereux de «prêts non performants», le nom donné aux crédits confrontés à des difficultés de remboursement. Les banques chypriotes avaient prêté aux entreprises et aux ménages grecs à hauteur de 23 milliards d’euros. Au printemps 2012, entre 10 et 14 % de ces prêts étaient jugés «non performants» par Bruxelles. Le séisme grec a conduit Nicosie à nationaliser dans la précipitation la Laiki Bank, le deuxième établissement du pays.
Or, à Chypre, la fragilité du système bancaire conditionne bien plus qu’ailleurs toute l’économie. Celle-ci s’est développée depuis un quart de siècle autour des services financiers grâce à une fiscalité très attractive – l’impôt sur les sociétés est le plus bas de l’UE, à 10 %. «Les actifs bancaires représentent huit fois le PIB», rappellent les experts de Natixis. Parmi les capitaux étrangers arrivés en masse, ceux venus de Russie représenteraient autour de 20 milliards de dollars (environ 15 milliards d’euros). Les investisseurs russes y recherchent des rendements juteux et une sécurité juridique plus confortable que chez eux. Une partie de ces avoirs, dénonce Berlin, relève du blanchiment de capitaux.
Si la Grèce a précipité la crise chypriote, elle ne l’explique pas entièrement. «Chypre a accumulé des déséquilibres budgétaires et extérieurs durant les années fastes», rappelle Bank of America Merrill Lynch dans une note récente. «Certaines de ses régions littorales ont aussi connu une bulle immobilière», ajoute la banque. De fait, les années 2000 furent celles du crédit facile pour les patrons comme pour les particuliers.
Quant au gouvernement, le seul de la zone euro dirigé par un président communiste (jusqu’aux élections des 17 et 24 février remportées par le libéral Nicos Anastasiades), il a laissé filer les dépenses d’un secteur public pléthorique sans engager les réformes structurelles réclamées par Bruxelles.
Secteur public pléthorique
La fragilité financière de l’île est aggravée par la crise économique qui asphyxie toute la zone euro. L’an dernier, le PIB chypriote a reculé de 2,4 % et devrait encore plonger de 3,5 % cette année. Dans un tel contexte, rétablir les finances publiques, soutenir ses banques et honorer ses dettes relevait de la mission impossible sans plan de sauvetage. Nicosie a adressé son appel à l’aide officiel dès juin dernier mais les négociations avec la troïka et Moscou ont traîné. Les Européens attendaient le changement de gouvernement issu des urnes dans l’espoir d’obtenir de Nicosie davantage de réformes, parmi lesquelles des privatisations.
Au final, les experts européens estiment que 10 milliards d’euros sont nécessaires pour recapitaliser les banques chypriotes. C’est le montant de l’aide accordée vendredi dernier à Bruxelles. Mais Chypre a encore besoin de 5 milliards pour financer la dette publique et de 2 milliards pour faire face aux dépenses budgétaires urgentes. Le projet de taxe sur les dépôts bancaires, qui secoue l’île et inquiète les marchés européens, est censé contribuer à ces besoins, à hauteur de 5,8 milliards.
Antonio says
Lamento discrepar contigo en el tema de que los bancos españoles no sirvieran y sirven de refugio a la corruptela rusa, porque una cosa es la deuda soberana adquirida a un pais o los préstamos ejecutados como tal y por tanto el grado de exposición de la banca o el Estado…es más, España entera es un refugio de la corruptela rusa (y de la que sea que dá igual con tal de que traigan sus divisas).
Ya nos lo dijo el Sr. Guindos, «y si además quieren la residencia adquieran una propiedad» (de más de 160.000 euros…qué risa…calderilla para la mafia rusa asentada ya en posesiones de lujo).
Saludos.
JP Quiñonero says
Antonio,
La discrepancia es la sal de la vida, oye.
Quizá no me he expresado con precisión… lo que yo quiero decir es que los mafiosos rusos no han utilizado los bancos españoles para amontonar grandes sumas de dinero relacionadas con los negocios más sucios. Que los rusos se lo compran casi todo en Mónaco o las costas españolas es una evidencia, pero eso es harina de otro costal…
Q.-