Cosas de Le Monde, que cuenta la historia citando fuentes diplomáticas norteamericanas.
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Obama puede influir en el FMI y en los gobiernos europeos. Putin no puede resolver los problemas económicos griegos. Europa y la zona euro, en particular, quizá no puedan rechazar completamente unas propuestas de negociación apoyadas por Washington.
Wall Streer Journal afirma que bolsas y mercados acogen “positivamente” las “esperanzas” de “solución” de la crisis de la deuda griega: European Stocks Rally on Hopes of Greece Debt Deal.
Así cuenta Le Monde esta historia:
A l’ambassade américaine d’Athènes, on confirme que les contacts avec des membres haut placés du gouvernement Tsipras se sont multipliés ces derniers jours. “Notamment pour préparer l’appel passé mardi 27 janvier par le président Obama pour féliciter M. Tsipras”, souligne un officiel de l’ambassade. “L’ambassadeur -David D. Pearce- a prévu de rencontrer très rapidement des ministres du gouvernement pour discuter des questions d’économie, mais aussi de sécurité et de lutte antiterroriste”, ajoute notre interlocuteur.
Le rapprochement tenté avec Moscou apparaît plus controversé. Lors de son voyage en Russie, en mai 2014, avant les élections législatives ukrainiennes, Alexis Tsipras s’est opposé à l’idée de sanctions contre la Russie. L’ambassadeur de Russie, Andreï Maslov, fut d’ailleurs le premier officiel étranger rencontré par M. Tsipras au lendemain de son élection. Si l’axe orthodoxe est une tradition de la diplomatie grecque, les positions en faveur d’une “Ukraine fédérale” du nouveau ministre des affaires étrangères, Nikos Kotzias, ont suscité une vive émotion. Mais la Grèce s’est finalement ralliée, le 29 janvier, au communiqué commun de l’Union européenne (UE) prévoyant l’extension des sanctions contre la Russie.
“Le nouveau gouvernement veut pratiquer une politique étrangère d’ouverture, ne pas se limiter au seul partenaire européen et veut surtout éviter l’isolement de la Russie en Europe”, explique Sia Anagnostopoulou, historienne à l’université Panteion d’Athènes et députée de Syriza. Pour Théocharis Grigoriadis, chercheur spécialiste des relations internationales de la Grèce, “la Russie essaie de profiter de la faiblesse du pays pour gagner en influence en Europe, mais les Etats-Unis sont un allié plus naturel et plus ancien de la Grèce et ne sont pas prêts à lâcher leur zone d’influence” M. Grigoriadis “ne -croit- pas que le gouvernement grec se désolidarisera de la position européenne sur la question des sanctions imposées à la Russie, car ce serait remettre en cause l’unité européenne”, mais il observe par contre “une politique anti-allemande”, visant “à rééquilibrer les forces au sein de l’UE”.
Le gouvernement grec compte-t-il sur Moscou et Washington pour l’aider à financer ses échéances de remboursement de dette et desserrer la pression des créanciers européens ? “Je ne crois pas qu’il faille attendre des Etats-Unis qu’ils aident financièrement directement la Grèce, comme on peut le lire ces derniers jours dans la presse grecque”, affirme John Brady Kiesling, ancien diplomate américain en Grèce, “car le budget des affaires étrangères dépend du Congrès, qui est aux mains des républicains, très hostiles au démocrate Obama. Ils ne lui accorderont aucune ligne de budget susceptible de renforcer sa position internationale”. Selon M. Kiesling, il faut plutôt “lire la déclaration d’Obama comme un message au Fonds monétaire international et aux créanciers européens pour qu’ils relâchent un peu la pression sur la Grèce, lui accordent plus de temps pour effectuer les réformes exigées”.
Pour Théocharis Grigoriadis, “la Russie non plus n’est pas en mesure d’aider financièrement la Grèce en injectant par exemple des liquidités bancaires ou en prêtant les 7 milliards d’euros manquants, car elle est elle-même empêtrée dans une crise économique du fait à la fois de la chute du rouble et de la guerre économique lancée contre elle par l’Europe”.
Alors qu’Alexis Tsipras a commencé une tournée des capitales européennes, le gouvernement grec compte aussi chercher d’autres sources d’investissements. “Multiplier nos interlocuteurs nous permettra de renforcer les investissements – russes, américains ou chinois – et donc de créer de la richesse et de sortir de cette logique de dépendance à l’emprunt et à l’Europe”, soutient une source gouvernementale. Mais le scénario est étrangement familier: c’est déjà ce qu’affirmait le gouvernement conservateur sortant… Alexis Tsipras sur tous les fronts diplomatiques.
Adéa Guillot.
Las negritas son mías.
Financial Times desvela el plan griego para salir de la crisis de la deuda.
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