Autobús 86, a la altura del Collège de France, 12 septiembre 2024. Foto JPQ.
Lagerfeld es demasiado sutil para «encerrarse» o «encerrarlo» en una sentencia sumarísima.
[ .. ]
De ahí que haya preferido un fragmento de entrevista que me parece reflejar con precisión su sensibilidad:
Que reste-t-il de l’esprit français ?
Malheureusement, il faut probablement se tourner vers le passé. Les nouvelles générations ne peuvent même pas se montrer fières de ça, puisqu’elles ne l’ont pas connu. Et puis, tout est dénaturé par le politiquement correct, même les manuels d’Histoire sont tronqués pour ne pas heurter les uns ou les autres. La France n’a plus beaucoup d’écoute à l’international… Comment en est-on arrivé là ? Moi, je m’accommode très bien de tout ça. Dans mon métier, je suis un mercenaire, je n’ai pas d’états d’âme : il n’y a que les clients qui comptent.
[ .. ]
Existe t-il un corps idéal ?
S’il s’agit d’un corps de mode, ce serait un corps androgyne, pas trop excessif. Aujourd’hui, le supersexy fait ringard. On vit une époque où les choses se brouillent, les genres sont brouillés. Attention, je n’invoque pas la théorie du genre et surtout pas celle du mauvais genre…
Y a-t-il une femme célèbre en particulier que vous aimeriez habiller ?
J’habille une vision. Je vais vous citer une femme… Et les autres, alors ? Non, les muses, c’est bien gentil, mais il ne faut pas les clouer sur place. Je propose une vision, je ne veux pas être coincé. J’aime bien Mme Obama. Un jour, un journaliste a critiqué la jupe qu’elle portait, elle a répondu : «Vous n’aimez pas mon cul de Noire ?» J’adore. C’est exactement de cette façon qu’il faut répondre.
Y a-t-il une fille Lagerfeld ?
Il y en a plein. Il y a Cara Delevingne, bien sûr, mais j’aime beaucoup les anciennes, Linda Evangelista ou Nadja Auermann. Je viens de photographier la gagnante d’un concours de mannequins, une fille incroyable. On a découvert qu’elle avait 13 ans et demi ! Cela dit, son père ne la quittait pas. En même temps, chez nous, elle ne risquait rien. Pas de drogues, pas de photographes vicieux, mon studio est un couvent. Et même un couvent peut paraître relâché comparé à mon studio… Madame Figaro, 19 febrero 20219. Anne-Florence Schmitt et Richard Gianorio, Karl Lagerfeld : «La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a».
Karl Lagerfeld, el retrato y el fotógrafo de Quiñonero 2.
Lagerfeld, Saint-Laurent, sexo sadomasoquista, drogas, alcohol, amor, alta costura y…
Lagerfeld, María Casares, Fritz Lang y los misterios de la creación.
La parisina vista por Jeanne Paquin.
A partir de ahí, la realidad o el mito (¿?) de la parisina comenzó a forjarse a finales del XVIII. Rétif de la Bretonne y Louis-Sébastien Mercier, los grandes historiadores / observadores del París popular, quizá fueron dos patriarcas fundadores.
El centenar de novelas y cuentos de “La Comédie humaine” de Balzac presenta una formidable diversidad de parisinas, que bien pudieran encarnar el triunfo de la mujer que pasea, sola o acompañada, por los Pasajes de Walter Benjamin.
De la Comuna a la Segunda Guerra Mundial, aparecen parisinas de rompe y rasga haciendo historia, a su manera. De Louise Michel a Joséphine Baker, pasando por Nadja, la parisina puede ser una gran heroína política o una sirena mitológica, una chica del faubourg o una señora que encarna la ilusión, la elegancia, la “tiranía” de la moda, el lujo, el prêt-à-porter o la tendencia vintage.
Coco Chanel y Brigitte Bardot renovaron el mito, aportando nuevos rostros y fisonomías…
Ante tan apresurada e inconclusa historia, quizá sea oportuno recodar que, a mediados del siglo XVIII, Jean-Jacques Rousseau propuso en su “Julie ou la Nouvelle Héloise” (1761) una primera visión canónica:
“La mode domine les provinciales, mais les Parisiennes dominent la mode…”.
Me pregunto si alguien ha intentado estudiar la continuidad o metamorfosis de la mujer madrileña, aragonesa, murciana, castellana, andaluza o catalana, desde Goya a Eugeni d’Ors, Ramón Casas o Carlos Saura. Sin olvidar a Galdós, Rosa Chacel o Eduardo Zamacois, claro está.
La parisina tiene muchos rostros, cómo olvidarlo.
El canon de la mujer parisina / parisienne según Jean-Jacques Rousseau.
Deja una respuesta