Boulevard Saint-Michel, 25 septiembre 2010. Foto JPQ.

Cosas de Le Monde, que presenta la historia, una gran encuesta nacional, con un titular a toda página, abriendo su portada de hoy: «Les nouvelles practiques sexuelles des Fraçais» [ .. ] «Une sexualité plus diverso et moins intense»:

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«Près de vingt ans nous séparent de la précédente enquête portant sur les sexualités en France. Qu’est-ce qui caractérise celle-ci ?

Nathalie Bajos : L’un des résultats très marquants est ce que l’on pourrait qualifier de « paradoxe contemporain de la sexualité ». Il se caractérise par une diversité croissante des pratiques sexuelles et des partenaires, en même temps qu’une moindre intensité de l’activité sexuelle. On a, par exemple, d’un côté, l’extension des répertoires sexuels (comme un recours plus fréquent à la masturbation, à la pénétration buccale, anale), un nombre de partenaires qui augmente, des pratiques qui s’étendent dans les espaces numériques, et, de l’autre, un certain nombre d’indicateurs à la baisse, comme la fréquence des rapports sexuels – moins marquée chez les personnes en couple. Pour résumer : une plus grande diversité mais une intensité moindre.
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Une plus grande diversité des pratiques sexuelles, mais une intensité moindre, dites-vous. Comment l’expliquer ?

N. B. : C’est à mettre en perspective avec des évolutions sociétales, notamment celles des modèles familiaux. De moins en moins de personnes vivent en couple, or on sait que les périodes où l’on est moins en couple sont des périodes de moindre activité sexuelle. L’enquête atteste aussi de la plus grande autonomie acquise par les femmes, une diffusion plus marquée de la norme d’égalité entre les sexes, une remise en question de la disponibilité sexuelle des femmes… Celles-ci témoignent d’ailleurs, depuis 2006, d’une diminution de la fréquence des rapports sexuels « pour faire plaisir ».Par ailleurs, pour beaucoup de personnes interrogées, un rapport sexuel est identifié comme tel lorsqu’il y a pénétration vaginale. Or cette pratique-là diminue légèrement au profit de pratiques autres. Tout cela n’exclut pas une baisse, réelle, du nombre de rapports…» Le Monde, 14 noviembre 2024. «Sexualité des Français : «Une plus grande diversité de pratiques et de partenaires, et une intensité moindre».

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