La negra sombra tutelar de Stalin y sus esbirros pesa como una sombría losa tumbal sobre la memoria histórica francesa.
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El comportamiento equívoco del PCF durante el Pacto germano-soviético (1939 – 1941), cuando Stalin y Hitler se repartieron sus áreas de poder en Europa, intercambiando prisioneros políticos, empañó ayer la ceremonia de lectura en las escuelas de la carta del joven comunista Guy Môquet (1924 – 1941) a sus padres, antes de ser fusilado por los nazis, como había deseado el presidente Nicolas Sarkozy, para poner un ejemplo de heroísmo patriótico.
A los pocos días de ser elegido presidente, Sarkozy anunció su deseo de rendir homenaje a todas las familias de la resistencia nacional contra el nazismo. Y decidió que todas las escuelas e institutos de Francia debía leer, el día del aniversario, el 22 de octubre, la carta que Môquet escribió a su familia, a los 17 años, poco antes de ser fusilado, entre otros resistentes.
Desde mucho antes del acontecimiento, numerosos historiadores de la más diversa obediencia recordaron que había muchas dudas sobre la oportunidad de la ceremonia y la figura del homenajeado.
Ayer, finalmente, François Fillon, jefe de gobierno, y varios de sus ministros conservadores, participaron en la ceremonia de lectura de la Carta de Guy Môquet en muchos institutos y escuelas. La lectura de celebró masivamente, sin incidentes, pero rodeada de una polémica muy dura.
Maestros, profesores, historiadores, personalidades de la Resistencia, están muy divididos, por muchos motivos.
A la izquierda, el PCF protesta tímidamente por los intentos de “recuperación política”. Algunos sindicatos de estudiantes denuncian el intento de “apropiación gubernamental” de la memoria nacional.
Entre los historiadores profesionales, nadie olvida que, en verdad, el PCF y sus militantes entraron tardíamente en resistencia. Entre 1939 y 1941, Stalin ordenó a los comunistas europeos su colaboración con los nazis, denunciando el riesgo de una “guerra imperialista”. Y el PCF se dividió trágicamente. Guilles Perrault, especialista emérito, en ese terreno [V. Guy Môquet, la réaction de GP] estima que Guy Môquet fue detenido cuando distribuía panfletos defendiendo la NO participación en la guerra entre Hitler y las “democracias burguesas”.
La Carta de Môquet sigue siendo bella y emocionante. Y el fusilamiento del adolescente una tragedia. Pero, a juicio de bastantes historiadores, el comportamiento del PCF, entre 1939 y 1941 es una página harto vidriosa. Hubo páginas heroicas de la resistencia. Incluso hubo una generosa, ambigua y olvidada participación española. La explotación emocional de una página trágica pero compleja y harto ambigua de la historia nacional tuvo ayer el colofón provisional de nuevos enfrentamientos precipitados por la utilización política de la más vidriosa memoria colectiva.
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Le Figaro, 15 octubre 2007
La prudence des historiens face à un symbole ambigu
JACQUES DE SAINT VICTOR
Le martyre du jeune homme fut utilisé pour faire oublier la politique du Parti communiste en 1939 et 1940.
RIEN de plus émouvant que la lettre de Guy Môquet à sa mère avant d’être fusillé : « Ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous… » Et, pourtant, comment expliquer aujourd’hui les résistances ou les prudences de nombreux historiens à la lire dans tous les établissements ? La raison est complexe. Le Parti communiste français a fait depuis 1945 du martyre du jeune Guy Môquet un symbole de la résistance du Parti, destiné notamment à faire oublier le pacte germano-soviétique de 1939 et sa politique trouble au début de l’Occupation en 1940.
C’est dans ce contexte que s’inscrit l’arrestation de l’élève du lycée Carnot. Ce dernier n’est pas un collégien comme les autres. Militant actif, il est le fils du député communiste Prosper Môquet, qui vient d’être arrêté. Le décret-loi du 26 septembre 1939, pris par le gouvernement Daladier, a dissous le PCF, en raison de son soutien au pacte signé entre Ribbentrop et Molotov.
À l’arrivée des Allemands à Paris, des négociations secrètes vont d’ailleurs avoir lieu, en juin-juillet, entre les Allemands et les communistes dont certains sont libérés de prison, au grand dam de la police française. Mais, très vite, fin août, les négociations capotent et les Allemands laissent à nouveau carte blanche aux autorités de Vichy pour procéder aux arrestations des communistes, dont les tracts sont alors essentiellement dirigés contre le grand capital. Dans l’un d’eux, on peut lire : « Des magnats de l’industrie (…), qu’ils soient juifs, catholiques, protestants ou francs-maçons, par esprit de lucre, par haine de la classe ouvrière, ont trahi notre pays. » Les rafles se renforcent en octobre 1940 et c’est dans le cadre de l’une d’elles que le jeune Guy Môquet, alors âgé de 16 ans, est dénoncé et arrêté le 15 octobre. Il est alors interné d’abord en région parisienne puis au camp de Châteaubriant en Loire-Atlantique.
Lorsqu’en 1941, Hitler lance l’opération Barbarossa et envahit l’Union soviétique, les communistes français, dirigés par Jacques Duclos, décident alors de faire rapidement oublier leur attitude passée. En octobre 1941, trois attentats, à l’efficacité aujourd’hui contestée (1), sont menés à Nantes, Rouen et Bordeaux. À Nantes, le commandant des troupes d’occupation de Loire-Atlantique, est assassiné par hasard. Hitler est furieux et ordonne une répression sévère : vingt-trois prisonniers sont fusillés à Nantes ; à Châteaubriant, ils sont vingt-sept, communistes. Parmi eux le plus jeune, Guy Môquet.
Sa mort est aussitôt chantée par le Parti (Les Martyrs d’Aragon sont publiés dès 1942 aux éditions de Minuit), mais le général de Gaulle salue aussi la mémoire de Guy Môquet cité en 1944 à l’ordre de la Nation. Il est donc dans une certaine tradition « gaulliste » d’évoquer son martyre.
Vers une Histoire officielle
Parmi les réticences à lire la lettre de ce dernier, il y a chez certains historiens la suspicion longtemps entretenue sur son authenticité. Certains ont émis l’hypothèse qu’elle aurait pu être écrite par Duclos. Les originaux de certaines missives de fusillés, comme celle de Pierre Semard, fusillé en 1942, n’ont jamais été retrouvés. Formant après 1945, un enjeu crucial pour le PCF dans sa tentative de réécrire l’histoire, afin de se faire passer pour le « parti des 75 000 fusillés », certaines ont pu être, de l’avis de spécialistes, « fabriquées » a posteriori (2).
Dans le cas de Guy Môquet, l’historien Jean-Pierre Azéma, spécialiste de Vichy et membre de l’association Liberté pour l’Histoire, est catégorique. On vient de découvrir l’original qu’il a pu examiner au Musée de la Résistance de Champigny. « Jusqu’à plus ample informé, il n’y a plus d’ambiguïté sur son authenticité », affirme Azéma.
La réticence des historiens se déplace désormais sur un autre terrain : le respect de leur autonomie. La lecture de cette lettre selon eux, doit être volontaire. C’est ce qu’a demandé l’association des professeurs d’histoire-géo, relayée par Liberté pour l’Histoire. Celle-ci se mobilise désormais sur un autre front. Elle vient de découvrir l’existence d’une directive européenne, prise sur le modèle des lois mémorielles en France, et qui doit s’appliquer à l’ensemble des législations européennes. Un pas de plus vers cette Histoire officielle dont les historiens français espéraient se libérer…
(1) Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, Le Sang des communistes, Fayard, 2004. (2) Stéphane Courtois, « Luttes politiques et élaboration d’une histoire. Le PCF historien du PCF dans la Seconde Guerrre mondiale », revue Communisme, 4, 1983.
- Cuando los comunistas asesinaban a otros comunistas.
- El Mal absoluto y el comercio de almas muertas.
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Le Monde, 22 octubre 2007
Guy Môquet : le mythe et l’histoire
Jean-Marc Berlière et Sylvain Boulouque
Le PCF a utilisé la légende du jeune communiste pour mieux faire oublier son attitude en 1940, aux antipodes de la Résistance.
De Jeanne d’Arc à Bara, les usages politiques de figures héroïsées sont classiques. Tous les régimes, tous les partis, tous les pays usent d’un procédé qui n’est pas avare d’arrangements avec la réalité historique. Pour exalter des vertus nationales, morales, patriotiques ou donner en modèle l’exemplarité de leurs destins, on accapare des figures symboliques qu’on n’hésite pas à parer de valeurs contradictoires.
Le destin du jeune Guy Môquet, fusillé par les Allemands à l’âge de 17 ans, le 22 octobre 1941, n’échappe pas à cette règle. «Je laisserai mon souvenir dans l’histoire car je suis le plus jeune des condamnés«, aurait confié Guy Môquet à l’abbé Moyon, qui assista les otages de Châteaubriant. De fait, dès l’Occupation, il a été célébré comme un martyr et nombre de groupes de partisans se sont réclamés de lui.
Dans l’immédiat après-guerre, avec les «27 de Châteaubriant», il a incarné les valeurs résistantes et le sacrifice du «Parti des fusillés». Et puis le temps a passé, la Résistance a perdu la place prééminente qui était la sienne dans la mémoire nationale. Le nom de Guy Môquet, comme ceux de Jacques Bonsergent ou d’Estienne d’Orves, a perdu son sens pour la plupart des gens.
De façon inattendue, la dernière campagne électorale a ramené Guy Môquet sur le devant de la scène médiatique par les citations d’un candidat qui, élu président, a tenu à faire lire le jour de sa prise de fonction la dernière lettre du jeune homme près d’un autre lieu symbolique : la cascade du bois de Boulogne où une cinquantaine de jeunes gens désireux de participer aux combats de la capitale furent fusillés en août 1944.
L’initiative a suscité des réactions variées – indignation, satisfaction ou curiosité -, sans que la réalité historique soit pour autant interrogée. Au contraire, on a vu ressurgir à cette occasion les stéréotypes et clichés d’une «histoire» de la Résistance et du PCF qu’on croyait définitivement rangée au magasin des mythes et légendes.
Faire de Guy Môquet et de ses vingt-six camarades des «résistants de la première heure» relève de la téléologie, puisque la plupart d’entre eux ont été arrêtés en un temps où le PCF, pris dans la logique du pacte germano-soviétique, était tout sauf résistant. Après avoir mis au rayon des accessoires son antifascisme, condamné une guerre devenue «impérialiste» et appelé plus ou moins ouvertement au sabotage de l’effort de guerre au printemps 1940, le Parti a profité de l’effondrement militaire de la France et de la chute de la République bourgeoise pour prendre à l’été 1940 une série d’initiatives qu’aucun martyre ultérieur ne saurait effacer : tractations avec les autorités d’occupation pour la reparution de la presse communiste dont les arguments désormais connus donnent une idée du «patriotisme» du Parti.
Guy Môquet, arrêté le dimanche 13 octobre 1940 à la gare de l’Est par trois policiers de la préfecture de police, agissant «sur indication», revendique dans sa déposition avoir voulu remplacer son père, le député communiste Prosper Môquet, militant depuis 1925, élu lors des élections de 1936, invalidé et condamné par la IIIe République pour son refus de désavouer le pacte germano-soviétique.
Jeune lycéen exalté, il a dès son plus jeune âge baigné dans une culture politique bolchevique, porteur de la tradition familiale stalinienne, par ses parents, par ses oncles et tantes qui travaillent pour l’appareil clandestin du Parti. Les tracts qu’il distribue en cet été-automne 1940 s’inscrivent totalement dans la ligne du Parti et n’appellent donc pas à la résistance.
Prisonnier de la logique d’un parti enfermé dans les compromissions de l’alliance Staline-Hitler, Guy Môquet n’a pas pu être le «résistant» qu’on célèbre à tort. Ses camarades des Jeunesses communistes ont en revanche constitué, à l’été 1941, après l’offensive de la Wehrmacht contre l’Union soviétique, le fer de lance de la lutte armée initiée dans la plus totale improvisation par le Parti.
Les premières agressions contre des soldats allemands par les jeunes militants des Bataillons de la jeunesse vont provoquer des représailles sanglantes codifiées en septembre 1941 par le décret Keitel. C’est l’attentat du 20 octobre 1941 contre le Feldkommandant de Nantes, abattu par un commando de trois jeunes communistes venus de Paris, qui est la cause directe de la fusillade des 27 de Châteaubriant et de 21 autres otages originaires de la région, à Nantes et au Mont-Valérien, le 22 octobre.
En dépit de la tentative du ministre de l’intérieur Pucheu pour orienter le choix des Allemands vers des communistes, c’est bien l’occupant qui désigna en dernier ressort les fusillés – Hitler dans un premier temps exigeait 150 exécutions – parmi les emprisonnés et internés à disposition dans les camps et prisons. Pour ce choix, il appliqua le décret Keitel en respectant une vague proportionnalité dans l’ordre des responsabilités : des jeunes, des communistes, des gens originaires de Nantes.
Accaparer cette tragédie à son seul profit et pour sa seule gloire, comme l’a fait le PCF depuis 1942, relève de la récupération politique. Les otages fusillés n’étaient pas tous communistes, Guy Môquet n’était pas le seul jeune… On chercherait en vain dans les discours prononcés à Châteaubriant, sur les plaques et dans les écrits dressés à la gloire de la résistance communiste, les noms de Christian Rizzo, Marcel Bourdarias, Fernand Zalkinov et leurs camarades, arrêtés, jugés, condamnés et exécutés au printemps 1942 pour avoir fait ce que Guy Môquet, en communiste discipliné, n’avait pas fait.
Ces jeunes militants commirent les premiers attentats sur ordre d’un parti qui mit des années à en assumer la paternité après avoir calomnié leurs auteurs («ceux qui ont tué le Feldkommandant Hotz sont ceux qui ont incendié le Reichstag»), avant de les effacer purement et simplement de la mémoire. Si la dernière lettre de Guy Môquet est émouvante, les leurs ne le sont pas moins, mais personne ne rappelle leur mémoire…
Jacques Duclos, qui transmit à Aragon les lettres des 27 avec cette injonction : «Fais de cela un monument«, fut à l’origine d’un petit arrangement avec l’histoire qui consista à mettre en pleine lumière des militants arrêtés avant la rupture du pacte germano-soviétique et à rejeter dans l’ombre mémorielle ceux dont l’attitude soulignait trop crûment les aspects les moins avouables d’un passé que le PCF devenu patriote, républicain et résistant voulait faire oublier.
Avec le sang des otages, le Parti communiste lavait une des périodes les plus troubles et ambiguës de son histoire en même temps qu’il dressait un obstacle moral à toute critique de son attitude. Si les mythes sont aussi importants que la réalité, l’histoire existe pour rappeler cette réalité, aussi tragique ou décevante soit-elle…
- Jean-Marc Berlière est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bourgogne, chercheur au Cesdip (CNRS/ministère de la justice).
- Sylvain Boulouque est doctorant en histoire à l’université de Reims.
El tema es complejo no solo por controvertido, sino porque moralmente tiende a la relativización de la figura de un muchacho que a los 16 años no hacía sino seguir, entusiasta, los pasos de militancia familiar y muestra en su carta una envidiable madurez emocionada. Naturalmente se podría haber elegido para esa lectura otros muchos textos, ¿porque no fragmentos de la «Carta a un amigo alemán» de Camus? que es un texto precioso de lucidez humana y de análisis moral sobre las relaciones, las actitudes y los comportamientos humanos? Y como de Camus, de tantos otros.
Lo que me parece trágico es que la elección del texto remite de inmediato (y eso lo tenía que haber valorado Sarkozy) a, de nuevo, el destape histórico de una realidad francesa que ha tratado de no entrar demasiado en cuestiones de lealtades, en aras de mantener el espíritu de una resistenia que ha visto sus filas colmadas de voluntarios, después del fin de la guerra. Algo así ha sucedido en España con los combatientes contra el franquismo, que han crecido como las setas en noviembre. Si la carta es auténtica, es un hermoso documento que no admite réplica siempre que se aisle del contexto (un chico de 16 años va a ser fusilado por motivos de patriotismo) antes que se introduzca en el contexto general de unas circunstancias que si se mantienen en la oscuridad es porque han sido oscuras desde el inicio.
Claro, que si la carta es falsa (y eso también lo tenía que haber previsto Sarkozy) el tema se complica mucho más.
Creo que en pocos años y no me atrevo a decir cuan pocos, esa carta habrá dejado de leerse en Francia.
Al vuelo de lo escrito en el comentario anterior, se me ocurre que el fusilameinto en Madrid de las «13 rosas», ahora de actualidad por el estreno de la película, no deja de ser horrible, aún si pensamos en que el Partido Socialista, al que esas muchachas pertenecían, no dejaba de ser uno de los agentes directos de las causas de la contienda civil, por motivos revoluncionarios: Largo Caballero, los sucesos del 34, las milicias juveniles, el veto a la alianza Prieto-Azaña, etc.
Luis,
Qué te voy a contar… La carta parece perfectamente auténtica.
Tras tu comentario, he añadido un artículo publicado en Le Monde por dos historiadores… y su versión de la historia habla de una MANIPULACIÓN SIN ESCRÚPULOS DE LA MENTIRA MÁS CINICA Y ATROZ.
Se me escapan los paralelismos con la cosa hispánica: no me sorprendería que existiesen. Recuerdo las Memorias de Lister sobre Carillo.
Q.-
PS. Se me olvidaba… el paralelismo Quevedo / Celine. He leído el panfleto de Quevedo. Pero no he leído los panfletos de Celine: cuando yo comencé a comprar libros, se vendían a unos precios fuera de lugar para mi bolsillo. La existencia de esos panfletos celinianos NO disminuye mi respeto inmenso por las dos Grandísimas Novelas de Celine, por el que siento una debilidad que viene de lejos. ¿Cómo olvidar que Quevedo es autor de algunos de los sonetos más memorable de toda la historia de las literaturas…?
En Francia discuten todavia sobre eso? Pues yo recuerdo una intervencion anterior de JPQ segun la cual el pasado (o sease lo que paso durante la Segunda Guerra Mundial, y, sobre todo, durante la ocupacion) estaba perfectamente explicado, conocido, discutido y aceptado. Ay estos conversos a la francofilia, que suelen ser mas paistas que el Papa, y mira que eso es dificil tratandose de franceses.
En octubre de 1944, Camus escribe en «Combat», publicación comunista un artículo que, a tenor de lo que estamos hablando, me gustaría citar en algunos de sus párrafos, tratando de no perder el contexto.
Empieza así:
El tetxto es en si una necrológica emocionada sin más, escrita en tiempos difíciles. Pero creo que es una advertencia para el futuro que estamos viviendo. En su siguiente artículo, resumía en una frase Camus, su mirada profunda a los acontecimientos.
Luis,
Creo que casi todo está dicho en esa frase que tu citas: «… otros que son indignos, hablan de ese honor..» Camus sufrió mucho del terrorismo intelectual de una facción de la izquierda francesa. Viejas historias…
Q.-
S, Juan Pedro, y de esa otra frase final «no nos seviremos de él»
Luis,
Me atrevería a decir que «nosotros» si nos servimos de estos o aquellos cadáveres… para profanarlos,
Q.-