Le cabe a la diplomacia gubernamental española la incierta gloria de haber apoyado, con su pasividad y complicidad, ocasional, la erosión y hundimiento en curso (¿irreversible? ¿hasta cuando..?) del proceso histórico de la integración económica del Cono sur americano, víctima de los nacionalismos y populismos revolucionarios:
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Deutsche Welle, 16 enero 2007. UE-Mercosur: la coartada multilateral
[ .. ] Con la llegada de la «nueva izquierda», y de miembros como Venezuela, Mercosur adquiere un notable tono político, y esto es parte de lo que ha impedido un avance más claro: tal y como están las cosas, no se sabe si el acuerdo servirá para promover el libre comercio regional y el multilateralismo, o si será un instrumento más en la lucha «antiimperialista» que algunos de sus presidentes propugnan. [ .. ]
Le Monde, 29 junio 2007.
L’Intégration et la diplomatie régionale en panne
Paulo A. Paranagua
[ .. ] L’absence de Hugo Chavez au sommet du Mercosur, vendredi 29 juin à Asuncion, est un révélateur des contradictions de l’union douanière sud-américaine, fondée par l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, en 1991. Le président vénézuélien effectue une tournée en Russie, en Biélorussie et en Iran.
Le Venezuela a adhéré il y a un an, mais les négociations pour que Caracas s’adapte aux règles du Mercosur n’ont pas abouti. En outre, l’entrée du Venezuela doit être ratifiée par le Congrès de Brasilia, traité de « perroquet de Washington » par M. Chavez, à la suite d’une motion des sénateurs brésiliens contre la fermeture de la chaîne Radio Caracas Television (RCTV). « L’accord du Sénat va être plus difficile maintenant », a admis le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.
« Transformer les divergences sur des questions importantes en déclarations folkloriques n’est pas une bonne politique », a lancé Ricardo Berzoini, dirigeant du Parti des travailleurs, la formation du président Lula. « Les oligarchies sud-américaines ne veulent pas du Venezuela dans le Mercosur », prétend M. Chavez, qui a prôné « un nouveau Mercosur » avant de partir à Moscou. « Lorsqu’on veut entrer dans un club, on commence par accepter les règles existantes, et après, on tente de les changer », a répondu le chef de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim.
Indépendamment du quiproquo actuel, « la gauche n’a rien compris à l’intégration régionale », estime la juriste brésilienne Deisy Ventura, ancien membre du secrétariat du Mercosur. Elle critique des diplomates voués à la défense des intérêts nationaux et incapables d’envisager les besoins de la région dans son ensemble. « Le premier syndrome du Mercosur est que les pays membres ne veulent pas partager leur souveraineté », renchérit l’économiste uruguayen Marcel Vaillant, également ancien membre du secrétariat. Le nationalisme en vogue en Amérique du Sud ne favorise pas l’intégration. [ .. ]
BBC, 24 mayo 2007. Profile: Mercosur – Common Market of the South
Issues:
Mercosur has been riven by disputes among its members. When Brazil’s car industry became increasingly competitive, aided by the devaluation of its currency in 1999, Argentina responded by imposing tariffs on Brazilian steel imports. The spat was resolved in December 2000 when the two countries signed a bilateral agreement to end the crisis.
In 2006 Argentina and the bloc’s smallest country Uruguay clashed over plans to build two large pulp mills along the border – the biggest foreign investments Uruguay had ever attracted. Argentina said it feared pollution and the impact on tourism and fishing.
The matter went to the International Court of Justice (ICJ), which ruled in favour of Uruguay. Argentina pledged to continue its fight against the mills.
The bloc’s smaller members, Paraguay and Uruguay, complain of restricted access to markets in Argentina and Brazil and have sought to set up bilateral trade deals outside Mercosur. The organisation’s rules forbid this.
Critics say Mercosur is becoming politicised and is moving away from its free-trade origins. Talks to secure a trade accord with the EU have stalled, with farm subsidies and tariffs on industrial goods being among the stumbling blocks. Negotiations on a planned, US-backed Free Trade Area of the Americas are similarly mired, with some Mercosur leaders rejecting US free-market policies.
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