¡Qué vergüenza “nacional” y “profesional” siento ante las nubes tóxicas de odio, ignorancia e insignificancia que difunden a toda hora los más filantrópicos medios de incomunicación cainitas..!
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Corro un tupido velo, me tapo las narices para escapar al nauseabundo tufo de albañal ideológico, y sigo mi solitario camino.
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“La obstinación, la estupidez, el integrismo, la mala fe, el odio, la desesperación y los fantasmas reinan en los dos campos, si, ¡en los dos campos…!”
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“¿Qué hacer? ¿Qué esperar? ¿Cómo puede Israel romper el círculo de la violencia, en el que está encerrado desde su creación..?”
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“Limitar la colonización, desmantelar las colonias salvajes, mejorar las condiciones de vida de la población”.
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“Adoptar una nueva política en Cisjordania, destinada a acelerar el nacimiento de un Estado palestino, dará a los habitantes de Gaza, traumatizados por los últimos acontecimientos, la esperanza y la determinación necesarias para abandonar el camino por el que Hamás los conduce hacia el abismo” [ .. ]
Pourquoi cette guerre..?
J’écris ces lignes le 1er janvier. Hier, veille du Nouvel An, par solidarité avec les habitants du sud d’Israël terrés dans les abris, nous ne sommes pas sortis réveillonner, mais avons choisi de rester à la maison pour regarder à la télévision comment le monde célébrait le passage à 2009.
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Les armes ont beau se perfectionner, les médias se sophistiquer, la globalisation du monde postmoderne s’accélérer, l’essence du conflit reste ici immuable. L’obstination, la sottise, l’intégrisme, la mauvaise foi, la haine, le désespoir et les fantasmes règnent dans les deux camps, oui, dans les deux camps ! ! ! Pas étonnant donc que nous échappions aux images de la télévision israélienne grâce à ce merveilleux danseur étoile dans sa magistrale interprétation du «Boléro» dont l’obsédante répétition du thème s’enfle dans un crescendo impétueux, jusqu’à l’apothéose finale. Le perpetuum du conflit israélo-palestinien, qui perdure depuis plus de cent trente ans, culminera-t-il lui aussi en un crescendo impétueux, sera-t-il un crescendo catastrophique ou celui de la catharsis positive, résultat de la réconciliation et de l’acceptation de l’existence de l’«autre» ?
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Si l’on veut juger correctement les faucons dans le conflit israélo-palestinien, on doit être capable d’envisager les choses dans leur complexité. Il faut blâmer les Palestiniens de Gaza parce qu’ils soutiennent les actions criminelles du Hamas, alors que leurs frères palestiniens en Cisjordanie ont droit à la compassion et à la sympathie, suite aux agissements israéliens dans les colonies, à leur comportement agressif et injuste aux barrages et autres checkpoints. Les Israéliens qui frappent Gaza pour mettre un terme au lancement de roquettes sur leur territoire méritent notre compréhension, mais en Cisjordanie, dans le cadre de l’occupation, ces mêmes Israéliens sont coupables d’injustices et d’abus. Aussi l’observateur extérieur, devant la complexité de la situation, devra-t-il éviter de tomber dans le simplisme et la partialité.
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Après la guerre de Six-Jours, le contrôle israélien sur Gaza, qui a duré presque trente-huit ans, était sujet à caution, notamment en raison des colonies. Israël a confisqué près d’un quart du territoire de la bande de Gaza, où ne vivaient que 9 000 Juifs face à une population de plus de 1 million de Palestiniens. A l’époque, l’opposition violente des habitants de Gaza envers l’armée et les civils juifs était justifiée et effective. Et de fait Israël s’est vu contraint de se désengager de Gaza après cinq ans d’Intifada – qui ont coûté la vie à environ 40 Israéliens, civils et militaires, chaque année -, de démonter les colonies et les campements militaires et de restituer toute la bande de Gaza à ses habitants, et dans la foulée au pouvoir du Hamas, démocratiquement élu.
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Grisé par la victoire, le Hamas a programmé la suite de la guerre, comme si le retrait israélien de Gaza n’était que le premier chapitre de la destruction totale de l’Etat hébreu. Il faut garder à l’esprit que pour nombre de Palestiniens, et sans doute pour l’idéologie fondamentaliste du Hamas, l’existence d’Israël, quelles que soient ses frontières, n’est ni justifiée ni légitime. Après la défaite et le retrait unilatéral d’Israël au Sud-Liban, les Palestiniens de Gaza se sont pris à rêver non seulement de la libération de la Palestine, mais aussi d’une grande révolution islamique inspirée par l’Iran et le Hezbolla.De sorte que, au lieu de rassembler des matériaux de construction et des machines pour réhabiliter l’industrie, ils ont accumulé des milliers de missiles à longue portée et commencé à tirer sur les agglomérations israéliennes. Israël a riposté, fermant notamment les points de passage entre la bande de Gaza et Israël et coupant les sources d’approvisionnement de cette région du monde. Et c’est au terme de la trêve de six mois, quand le Hamas a tiré 70 missiles en vingt-quatre heures contre les localités du Sud, qu’Israël a lancé l’opération actuelle.
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Que faire donc ? A quoi nous attendre ? Comment Israël pourra-t-il briser le cercle vicieux de la violence où il est enfermé depuis sa création..? Nous n’avons pas les moyens de liquider le régime du Hamas, lequel n’éprouve d’ailleurs aucune pitié pour les Palestiniens; mais nous devrions également empêcher la dégradation de la situation. Détruire le dernier missile caché au fond d’un bunker dans la bande de Gaza coûtera la vie à de nombreux civils palestiniens, ainsi qu’à des soldats israéliens. Seul le peuple palestinien est en mesure de remplacer le gouvernement du Hamas.Israël ne pourra que l’aider à dessiller les yeux pour regarder la réalité en face, abandonner la voie de la violence et privilégier celle de la construction et du mieux-vivre. Il nous faut cohabiter pour le meilleur et pour le pire. Par conséquent, nous devrions éviter toute effusion de sang qui envenimerait le conflit et laisserait dans les mémoires amertume et ressentiment de génération en génération.
Dans l’hypothèse d’un cessez-le-feu, une évolution positive à Gaza ne dépendra pas uniquement de la fin des hostilités et de l’ouverture des passages, mais surtout de la politique d’Israël en Cisjordanie. C’est là que devra se produire un changement radical concernant la colonisation israélienne, laquelle a toujours constitué un des obstacles majeurs à la paix. Limiter la colonisation, démanteler sur-le- champ les colonies sauvages signifiera lever aussi les barrages et les checkpoints à l’intérieur du territoire palestinien afin d’améliorer les conditions de vie de la population autochtone.Adopter une nouvelle politique en Cisjordanie visant à accélérer la naissance d’un Etat palestinien donnera aux habitants de Gaza, traumatisés par les derniers événements, l’espoir et la détermination nécessaires pour abandonner la voie du Hamas qui les entraînait vers l’abîme. [ .. ] Traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen [ .. ] [Le Nouvel Observateur, 8 enero 2009. Pourquoi cette guerre..?].
Las negritas son mías.
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- Israel – Gaza, Kavafis, ese, este y otros infiernos.
- Israel – Gaza. “Si yo fuese palestino, entraría en una organización terrorista…”.
- Israel – Gaza: “Está en juego la moral de la humanidad…”.
- Israel – Gaza, Obama, Sarkozy, Zapatero.
- Israel – Gaza, ¿autodefensa o atrocidad..?.
- Israel – palestinos: lo peor está por venir.
- Israel, Gaza, Obama, Europa, la Biblia.
- Israel. Día y Matanza de Inocentes.
- Oriente Medio e Israel, en este Infierno.
Cristóbal says
Buenos días,
Gracias por reproducir este artículo de Yeoshua. Coincido contigo en lamentar en sentir vergüenza por ciertos medios de comunicación y ciertos «periodistas». Por ejemplo, hace unos días el director de un diario de tirada nacional de reciente aparición para hacer alusión a un artículo que había publicado Glucksmann en «El País» comenzaba una entrada de su blog de la siguiente manera (o aproximada, cito de memoria):
«El artículo escrito por el escritor pro-sionista André Glucksmann…»
No seguí leyendo, claro. Desde hace mucho tiempo tengo la sensación que en nuestro país lo que interesa es etiquetar, huyendo del análisis riguroso y objetivo. Al contrario, de lo que se trata aquí es identificar rápidamente – cuando no precipitadamente – a los buenos y a los malos y a continuación aferrarse a uno de esos bandos. Y no encuentro muchos ejemplos cercanos que se resistan a ese modus operandi.
Y los que estamos confusos, seguimos más confusos (o nos vamos a la prensa nacional, o te tenemos a tí). Como dice aquel: «País…»
Saludos,
C.-
JP Quiñonero says
Cristobal,
He evitado los nombres, para no hacer publicidad ni entrar en estériles polémicas. Me gustaría pensar que se entiende casi todo lo esencial. Sobre «nuestro país»… la tentación cainita viene de muy lejos: y todos los odios y crímenes son buenos, con el único fin de seguir degollando al vecino, en una eterna guerra de exterminio mutuo,
Q.-
Jordi says
Demoledor, doloroso y desesperanzador a partes iguales…
Nina says
Ni demoledor ni desesperanzador, aunque sí doloroso, pues, según el verso de Wislawa Szymborska «No hay mayor lujuria que el pensar» y eso es justamente lo que hace Yehoshua aquí.
Sigo con Wislawa, en otro de sus poemas:
FIN Y PRINCIPIO
Después de cada guerra
alguien tiene que limpiar.
No se van a ordenar solas las cosas,
digo yo.
Alguien debe echar los escombros
a la cuneta
para que puedan pasar
los carros llenos de cadáveres.
Alguien debe meterse
entre el barro, las cenizas,
los muelles de los sofás,
las astillas de cristal
y los trapos sangrientos.
Alguien tiene que arrastrar una viga
para apuntalar un muro,
alguien poner un vidrio en la ventana
y la puerta en sus goznes.
Eso de fotogénico tiene poco
y requiere años.
Todas las cámaras se han ido ya
a otra guerra.
A reconstruir puentes
y estaciones de nuevo.
Las mangas quedarán hechas jirones
de tanto arremangarse.
Alguien con la escoba en las manos
recordará todavía cómo fue.
Alguien escuchará
asintiendo con la cabeza en su sitio.
Pero a su alrededor
empezará a haber algunos
a quienes les aburra.
Todavía habrá quien a veces
encuentre entre hierbajos
argumentos mordidos por la herrumbre,
y los lleve al montón de la basura.
Aquellos que sabían
de qué iba aquí la cosa
tendrán que dejar su lugar
a los que saben poco.
Y menos que poco.
E incluso prácticamente nada.
En la hierba que cubra
causas y consecuencias
seguro que habrá alguien tumbado,
con una espiga entre los dientes,
mirando las nubes.
De «Fin y principio» 1993
Versión de Abel A. Murcia
lullius says
Ni expulsados, ni masacrados, ni segregados. Los palestinos abandonaron o vendieron sus tierras en su mayoría, y nunca tuvieron un Estado propio. Cuando se les ofreció, el Corán (sura 5:51) pudo más que el derecho a la autodeterminación, por lo que decidieron no admitir ningún pacto que legitimase a lo que ellos llaman “la Entidad Sionista”. En señal de solidaridad, los países árabes del entorno los desprecian, salvo cuando conviene que sean mártires de la bestia judía. Sin embargo, muchos de ellos se han integrado en el Estado racista de Israel como ciudadanos de pleno derecho.
Gaza, por lo demás, es plaza sitiada, y si Palestina ha perdido tierra ha sido a causa de las constantes e insensatas guerras y agresiones promovidas contra su vecino para mayor gloria de Allah. Gran parte de los palestinos adquirieron su condición de refugiados a causa de la guerra declarada a Israel el día siguiente al de su fundación. Si la mantienen es en gran medida por voluntad de esos Estados agresores y suya propia como cuña antisemita de aquéllos.
Ahora bien, ¿hubo abusos y confiscaciones? Indudablemente, aunque no pueda hablarse de robo sin Estado que garantice la propiedad como derecho derivado de un justo título. La máxima “la propiedad es el robo”, lema de izquierdas por cierto, es hasta cierto punto correcta. Toda propiedad sobre lo no producido o extraído por uno es en primer lugar usurpada, ya que no existe un derecho natural a ser propietario de algo cuya existencia no se deba a nosotros. Sí, en cambio, a ser compensado en caso de desposesión.
Partamos de la base de que Israel ha desposeído injustamente a algunos palestinos de sus tierras. Si estas tierras le son disputadas a Israel por la fuerza de las armas y vence, las adquiere por derecho de conquista, al no estar integradas previamente en ningún Estado internacionalmente reconocido.
Y, en fin, tampoco podemos ignorar que los sucesivos gobiernos judíos han hecho concesiones de tierras sin estar a ello obligados, tomándolas como valor de negociación frente a una tribu que, desde la inferioridad moral y militar, le negaba su derecho a existir como Estado. Algo nunca visto.
Hablar de resistencia sin invasión, pues no hay invasión sin Estado que pueda ser invadido, es la verdadera falacia. Seguro que también somos capaces de establecer una diferencia entre un terrorista y un invasor, o entre la lucha política por el cambio de gobierno y la lucha anarquista o fascista por la destrucción de un Estado.
Es una avilantez limitarse al recuento de muertos, confundir superioridad técnica con maldad y comparar el “fanatismo” de unos y otros desde la equidistancia. Y es igualmente indigno colocar en la misma balanza al pseudoterrorismo (en realidad, legítimo ejercicio de la soberanía) y al terrorismo a secas; a los daños colaterales que derivan de la estrategia militar y a los intencionales motivados por el odio religioso y étnico.
El de Hamas es un gobierno terrorista para los propios palestinos. Para Israel es también una amenaza invasora. Hamas no es un criminal al que Israel deba apresar y juzgar, sino un enemigo al que ha de aniquilar.
No es digno de elogio este “ponerse en el lugar del otro”. Si fuéramos palestinos y, además, medianamente inteligentes, odiaríamos a Hamas en lugar de jalearlo con una indignación mujeril e irresponsable.
JP Quiñonero says
Jordi, Nina, Lullius,
… Jordi,
Anímate, hombre. Siempre nos queda la palabra, digo yo, vaya usted a saber.
… Nina,
Pues, si, algo así. Yeshohua termina su texto pidiendo la creación de un Estado palestino.
…
Q.-