“España sigue siendo el niño enfermo de Europa…”
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“Los españoles no ven ningún signo de recuperación” [ .. ] “Una economía tocada a fondo por su débil productividad, su gran déficit exterior, el gran endeudamiento de las familias, un paro record” [ .. ] “El sistema fiscal español es incapaz de financiar el gasto de las autonomías” [ .. ] “Nadie ha acometido las reformas que eran necesarias, hace años...”
[ .. ] Les Espagnols ne voient aucun des timides signes de reprise qui clignotent ici et là en Europe. Alors que l’Espagne est le pays de la zone euro qui a le plus dépensé en plans de relance (2,3 % du produit intérieur brut en 2009), elle reste l’enfant malade de l’Europe, avec une perte d’activité au deuxième trimestre de 1,1 % du PIB, contre une moyenne de – 0,1 % dans l’Union, selon les chiffres d’Eurostat publiés le 7 octobre.
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Ni les experts, ni le gouvernement ne se risquent à pronostiquer une sortie de crise, tant l’économie espagnole paraît touchée en profondeur en raison de caractéristiques qui lui sont propres : faible productivité, gros déficit extérieur (10 % du PIB), fort endettement des ménages, chômage record, etc.
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«Ce qui est préoccupant, c’est que plus de 4 % du déficit public est de nature structurelle, précise l’économiste Angel Laborda (Funcas, fondation des Caisses d’épargne espagnoles), et existait déjà en 2007. Or le système fiscal espagnol est incapable de financer un tel niveau de dépenses structurelles permanentes.» En quatorze ans de croissance, aucun gouvernement ne s’est attaqué à ce problème, l’aggravant au contraire en cédant aux exigences des dix-sept communautés autonomes qui composent le pays. «Dans un système aussi décentralisé, la marge de manoeuvre de l’Etat pour contrôler la dépense publique est finalement très limitée», reconnaît un expert.
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«La crise espagnole est du type de celle qui a frappé l’Argentine : l’économie a perdu sa compétitivité sans que les changements structurels nécessaires aient accompagné l’entrée dans l’euro.» [ .. ] [Le Monde, 19/20. Jean-Jacques Bozonnet, L’Espagne, engluée dans le cercle vicieux de la récession et des déficits, est incapable de sortir de la crise].
Las negritas son mías.
maty says
Como sigas así, nos vamos a deprimirrrrrr
Ahora que caigo, algunos llevamos mucho tiempo avisando con antelación, cuando era mucho más meritorio, digo.
JP Quiñonero says
Maty,
Anda, anda…
Q.-
Luis Rivera says
Desde nuestra incorporación a la UE, España ha recibido más de 200.000 millones de euros que ha dedicado a infraestructuras, I+D y otras actividades; esta es la causa fundamental de la aparición de una economía boyante, especulativa, poco atenta a crear un modelo de futuro. Esos fondos han ingresado en las arcas de las entidades financieras, generado inmensos beneficios y creado un espejismo de bienestar que ha llevado al consumo de viviendas y a su producción desmesurado, ajena a las necesidades reales del mercado.
Todos los gobiernos han obviado el cambio de modelo productivo, que no es en lo básico la reforma laboral, que también lo es. Ahora, el gato necesita cascabel, el 2013 se acaban los ingresos de la UE y dejo la pregunta en el aire, porque yo no soy quien para contestarla.
JP Quiñonero says
Luis,
Habituados a la droga del dinero fácil pagado por contribuyentes alemanes y franceses, habituados a los créditos tóxicos, con la soga al cuello de las hipotecas… ¡y tan contentos despreciando al vecino del 5º…!!!!
Q.-