La crisis de Mondragón / Eroski es mucho más que una crisis económica, empresarial.
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Esa crisis afecta al primer grupo empresarial del País Vasco, el séptimo de España, el mayor grupo cooperativo del mundo. A finales de 2012 contaba con 80.321 trabajadores… Corporación Mondragón, Corporación Mondragón: un debate de interés público.
Mondragón fue un modelo, porque encarnaba la esperanza de un modelo alternativo de creación de riqueza… las cooperativas.
Hoy, los cooperativistas de base de Mondragón son víctimas del aventurerismo gestor de sus dirigentes, que hipotecaron el proyecto, hipotecaron el crecimiento endeudándose, utilizando la misma droga que el Estado y algunas comunidades autónomas.
¿Cuánto debe ganar una empresa para pagar 3.500 millones de deudas? ¿Cuántos años tendrán que trabajar los cooperativistas para pagar son su sudor, trabajo y dinero esa deuda contraída por sus dirigentes?
- Víctimas del pufo y la deuda convertida en carnaza política.
- España, víctima de su(s) deuda(s).
- Las Comunidades Autónomas están maquillando sus deudas.
- Deuda y crisis institucional… España y Cataluña utilizan la misma droga soberana.
- El crecimiento de la deuda y el déficit agravarán las crisis de España, con menos crecimiento y más paro.
- España, País Vasco y Economía en este Infierno.
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Les Echos, 20 enero 2014.
Eroski propose à quelque 30.000 investisseurs ce qu’ils considèrent comme un marché de dupes.
Séisme dans le monde coopératif en Espagne : le président basque du conglomérat Mondragón (MCC), Txema Gisasola, a présenté sa démission vendredi. Si elle est justifiée pour « raisons personnelles », il ne fait pas de doute que les difficultés que traversent certaines entreprises de la galaxie MCC ne sont pas étrangères à cette décision. Après le dépôt de bilan de Fagor cet automne (et ses effets sur Brandt en France, lire page 18), Mondragón doit en effet faire face à la fronde des actionnaires d’Eroski.
Ce géant de la grande distribution en Espagne, partenaire d’Intermarché dans la centrale Alidis, a engagé un bras de fer avec quelque 30.000 coopérateurs, clients et employés pour une bonne partie d’entre eux. Préoccupé à réduire sa dette de 660 millions d’euros, qu’il a contractée auprès d’eux entre 2002 et 2007, le groupe a proposé jeudi, après la médiation des pouvoirs publics basques, de convertir ces titres de dette perpétuelle en obligations à 12 ans, avec une dépréciation de 30 % sur le montant nominal.
Une restructuration nécessaire
Plus largement, Eroski travaille à la restructuration de sa dette de 2,5 milliards d’euros. Une nécessité pour le distributeur dont les pertes se sont élevées à 121 millions d’euros en 2012, et étaient de 39 millions au premier semestre 2013. En fermant les magasins non rentables et en pariant sur le format supermarché, le groupe a déjà réduit de 1,2 milliard d’euros sa dette entre 2008 et 2013.
Bien que leurs titres aient déjà perdu environ 70 % de leur valeur, il n’est pas certain que les coopérateurs souscrivent à l’offre d’Eroski. « Nous nous battrons jusqu’à récupérer 100 % de notre mise », a déclaré Ricardo González, porte-parole du collectif Kaltetuak, qui regroupe les investisseurs d’Eroski et de Fagor. « On nous a vendu ces titres comme des placements sûrs. Or ce sont en fait des titres à haut risque et peu rentables », a-t-il déploré. L’Association des usagers des banques, qui représente 71 investisseurs, évoque une « commercialisation indue » et un « vice de consentement ». Elle a déposé plainte contre Eroski et BBVA, qui a commercialisé une partie des titres. Le procès débute demain.
Gaëlle Lucas
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