Esta misma tarde, otros medios de referencia, como Reuters, Le Monde, International Herald Tribune, L’Express o el Guardian también hablan de “la organización separatista vasca…”
[ .. ]
Hace veinte o treinta años, qué se yo, muchos, muchos, muchos años, los mismos medios de referencia europeos y estadounidenses utilizan siempre esa misma o muy semejante terminología. De ahí que esta mañana escribiese, con cierto laconismo: “El eco frío del lenguaje de los observadores extranjeros tiene cierta crueldad..” ETA seguirá matando, 2.
Ahora me pregunto: ¿qué falla en la comunicación de los gobiernos y los medios de com. e incomunicación españoles que no han conseguido enseñar, convencer, demostrar a medios como la BBC o Le Monde que ETA NO es una “organización separatista”..?
Es muy fácil culpar a los periodistas extranjeros. Demasiado fácil. A mi modo de ver. Algo falla en España, creo. Los periodistas ingleses, alemanes, franceses, estadounidenses, etc., no son ni mejores ni peores que los españoles. Con frecuencia, son más independientes y menos mafiosos.
¿Quién tiene la culpa de tan insondable incomprensión..?
No lo sé. Pero quienes controlan grandes medios de información y desinformación, quienes se gastan fortunas en campañas de información y desinformación, también debieran ser interpelados, en España.
International Herald Tribune, «…the authorities blamed the Basque separatist group ETA«.
L’Express, «… l’organisation indépendantiste basque ETA..».
Guardian, «… basque separatist group mounts three bombs arracks in 24 hours…«.
Le Monde, 22/23 septiembre 08.
ETA répond par un triple attentat à l’interdiction de ses vitrines politiques
Jean-Jacques Bozonnet
L’organisation séparatiste basque ETA n’a pas tardé à répondre à l’interdiction par la justice espagnole de ses deux vitrines politiques, Action nationaliste basque (ANV) et le Parti communiste des terres basques (PCTV). Un adjudant a été tué aux premières heures de lundi 22 septembre dans l’explosion d’une voiture piégée près d’une école militaire à Santona, en Cantabrie, dans le nord du pays.
[ .. ]
Par cette démonstration de force, l’ETA entend montrer qu’elle n’est pas affectée par les différents coups qui lui ont été portés par l’Etat espagnol depuis la rupture du dialogue en juin 2007. Le dernier en date est la mise hors-la-loi du Parti communiste des terres basques, jeudi 18 septembre, par le tribunal suprême espagnol. Trois jours auparavant, la haute juridiction avait pris une sanction semblable envers un autre parti indépendantiste, ANV.
Les deux formations politiques avaient déjà été suspendues en février pour trois ans par le juge Baltasar Garzon en raison de leur proximité avec Batasuna, l’ex-bras politique de l’ETA lui-même interdit depuis trois ans. Le PCTV a obtenu sept sièges de députés au parlement régional basque en 2005, tandis qu’ANV dispose de 437conseillers municipaux.«OBTENIR UNE DÉROUTE TOTALE»
Simultanément à la dissolution de ces partis, l’Audience nationale, l’instance judiciaire antiterroriste, a condamné mercredi à des peines de huit et dix ans de prison, 21membres du comité de soutien aux prisonniers basques, Askatasuna, considéré lui aussi comme une émanation de l’ETA. Le lendemain, un policier de Bilbao échappait par miracle à un attentat : la bombe-ventouse placée sous son véhicule n’a pas fonctionné. Au cours de l’été, l’ETA a placé plusieurs bombes dans des lieux touristiques, notamment sur la Costa del Sol, sans faire de victimes.
L’attaque à la voiture piégée du commissariat d’Ondarroa, petite localité de la région Biscaye, est l’attentat le plus dur depuis celui qui coûta la vie à un garde civil, le 14 mai à Legutiano. Il avait été attribué au puissant «commando Biscaye», démantelé en juillet.
L’ensemble de la classe politique a condamné les attentats. [ .. ]
No veo el problema. Tildándoles de separatistas no mienten.
es mucho más sencillo, rutina y poca profesionalidad, se tira de clixé i ya està. Pensar, analizar….cuesta
«Algo falla en España, creo.»
Yo también lo creo, pero no se, seguro que me equivoco. Sure:
España -los españoles- son adictos al drama.
No digo todos y cada uno de ellos claro, es una forma de hablar, digo escribir.
La paz, un referendum -o dos, o tres, o cuatro-, la democracia, la transparencia, la desjerarquización social -políticos/jueces/prensa-, la innovación, el cambio les produce un vértigo existencial hoy por hoy inasumible.
Y son adictos al drama desde hace, al menos, 200 años. No se puede cambiar el inconsciente colectivo en un par de décadas con tele -basura- y VISA -producto de una economía ¿basura?-. Imposible.
Los vascos y catalanes tienen sus propias adicciones (iguales o peores). Y las tres se entretejen con puntadas de dolor, provocación y venganza.
Desde fuera se observa el «círculo vicioso» que se retro-alimenta. Por eso la línea editorial es dolorosamente aseptica.
Es decir, el contagio europeo empuja pero tiene sus limites. Obvio. El límite es el propio límite peninsular: la tradición que lubrifica identidades.
Dice JPQ que solo en el campo cultural se pueden solucionar estos pleitos. Ojalá, pero el drama es más profundo, mucho más…
editoral Le Monde, el día del atentado de Barajas,
«l’organisation séparatiste armée basque»
Le ministre de l’intérieur espagnol n’a pas mâché ses mots : le processus de paix avec l’ETA est «rompu, liquidé, terminé». Il est «irrécupérable». Alfredo Perez Rubalcaba a ainsi mis fin aux questions qu’on se posait sur le dialogue engagé en mars 2006 par le gouvernement de Madrid avec l’organisation séparatiste armée basque. Celle-ci a rompu le cessez-le-feu qu’elle avait décrété à cette date en commettant samedi un attentat mortel à Madrid. Un de plus : l’ETA est responsable de plus de huit mille morts depuis 1968, survenues pour l’essentiel après la mort du général Franco.
Le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, qui n’a cessé de manifester sa confiance dans le «dialogue»avec l’ETA, avait cru réussir là où ses prédécesseurs, le socialiste Felipe Gonzalez, en 1989, puis le conservateur José Maria Aznar, en 1999, avaient échoué. Beaucoup d’espoirs étaient permis. L’affaiblissement de l’ETA, dû à de multiples arrestations et saisies d’armes tant en Espagne qu’en France, était patent. Qui plus est, l’ETA avait perdu la plupart de ses soutiens au Pays basque, y compris dans les secteurs nationalistes, révoltés par l’aveuglement dont elle fait preuve.
Malgré ces espoirs, il a fallu constater au fil des mois que le «dialogue» était mal engagé. Des violences dans la rue, au Pays basque, et des vols d’armes à feu perpétrés en France, en octobre, l’avaient compromis. Démontrant sa mauvaise volonté, l’ETA réclamait la mise en place d’un processus d’autodétermination «sans condition». Et, depuis septembre, elle proclamait que le processus de paix était dans l’impasse, tout en menaçant de continuer la lutte armée»jusqu’à l’indépendance». Dans le même registre, l’ETA et son bras politique, Batasuna, qui n’a pas condamné l’attentat de samedi à l’aéroport de Madrid-Barajas, accusaient les gouvernements français et espagnol de perpétuer l'»oppression»du Pays basque après de nouvelles arrestations et la découverte de caches d’armes.
Cet attentat, où deux Equatoriens ont probablement trouvé la mort, a-t-il été décidé pour peser sur les négociations ? Ou marque-t-il, de la part de l’ETA, l’arrêt du processus de paix ? Il montre en tout cas que l’autorité des dirigeants historiques de l’organisation, en particulier celle de Josu Ternera, est contestée au sein de celle-ci. A moins que ces «historiques» aient sciemment cherché à berner le gouvernement espagnol.
Que va-t-il se passer ? Doit-on redouter de nouveaux attentats, comme ce fut le cas en 2000 : plus de vingt morts après la rupture de la trêve de 1999 ? Comment va évoluer la lutte antiterroriste ? La tâche est lourde pour M. Zapatero, qui a peut-être péché par optimisme sinon par naïveté. Mais auquel on ne peut reprocher d’avoir à son tour tenté sa chance.
BBC Barajas
«The Basque separatist group Eta»
Eta claims Madrid airport attack
The wreckage of the Madrid airport bombing
The airport bombing was Eta’s first deadly attack in years
The Basque separatist group Eta has formally acknowledged it carried out a bomb attack that killed two people at Madrid airport last week.
However the statement by the group also said that the «permanent ceasefire» announced in March remained in effect.
In response, Spanish Interior Minister Alfredo Perez Rubalcaba said he could not see how the nine-month-old peace process could resume.
After the 30 December bombing he said dialogue with Eta was «finished».
The group’s latest statement was sent to the Basque pro-independence Gara newspaper.
The aim of this armed attack was not to cause victims
Eta statement
The paper said: «Eta affirms that the permanent ceasefire started on 24 March, 2006 still stands. It claims responsibility for the attack at Barajas (airport).»
Gara also quoted the separatist group as saying: «The aim of this armed attack was not to cause victims.»
Eta said it had given advance warning of the attack and condemned the fact that the targeted building had not been evacuated.
Weapons
The statement came after two suspected Eta militants were arrested in neighbouring France.
Last week, Spanish police discovered two caches of bomb-making equipment and explosives in the Basque country.
Officials said 100kg of explosives were found on Thursday, ready to be used in a bomb, and a smaller stash was discovered nearby on Friday.
They have not linked the weapons directly with the Madrid blast, which flattened a five-storey building.
The two deaths at the airport were the first attributed to Eta in more than three years.
The group is seeking an independent state in northern Spain and south-west France.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/6245013.stm
Albert,
«…Dice JPQ que solo en el campo cultural se pueden solucionar estos pleitos. Ojalá, pero el drama es más profundo, mucho más…»
… bueno… matiz: solo la cultura puede ayudar a comprender abismales incomprensiones; solucionar, solucionar, no me atrevería yo a decir tanto.
… drama más profundo: sin duda… pero ¡es tan fácil teorizar cuando no han asesinado a tu padre a tiros..!
Q.-
Lo que se une con el empleo de la fuerza solamente se separa con otra fuerza mayor.
Como diría el malogrado Malcon X: «Si no estáis prevenidos ante los Medios de Comunicación, os harán amar al opresor y odiar al oprimido»
El maldito baile con crimenes…. continúa.
J.Moreno,
Lo del empleo de la fuerza me pone los pelos de punta. Lo del Malcom X… me parece ambiguo. El baile de crímenes es algo mucho más sórdido…
Q.-
Lo del empleo de la fuerza me parece ambiguo. Bin Laden ha matado a 3000 inocentes en los Torres Gemelos y me hizo pensar que sean salvajes y criminales los arabes. Si alguien habría mandado un enviado civilizado para negociar…
Y pues Bush mandó nuestro ejército para combatir contra los terroristas y para democratisar aquélla región antíguo… y desde entonces ningún arabe no comprende lo que hacemos.
Los corresponsales se atienen al libro del estilo del medio en el que trabajan. Habría que preguntarle, en todo caso, al que ha aprobado ese libro de estilo: el propietario, naturalmente.
Todo esto me reafirma en que es nuestro viejo complejo de inferioridad quien nos hace creer que todos estos medios que citas son honestos, profesionales e independientes. Estos medios que citas y que llamas «de referencia» son, muchas veces, basurita.
Se me hace raro que algún medio inglés se refiera al IRA como «grupo independentista irlandés», por poner un ejemplo.
cambiamos un «en» por un «desde»
Y si solucionar. Como se han solucionado en tantos y tantos rincones del globo. Y otros tantos se encarnizan aún más.
Lo que escribo no es teoría (en fin, no te voy a contar mi biografía, es muy aburrida, como todos, pero soy de Sant Andreu, y compro cada día en un tal Hipercor desde hace aproximadamente…ufff, mejor no pensar!!!!!, en fin, mejor lo dejamos ahí). No se, suena injusto.
¿Acaso piensas que por analizar desapasionadamente un tema uno es insensible?
¿Debo sentir más la muerte de un policía español que la de un bebe chino envenenado o una mujer iraniana que piensa y habla?
¿Por que?
Yo no soy español, ni catalan. First, I’am a human being. Mi compasion no tiene pasaporte, mi corazón no entiende de fronteras. Ahora bien he crecido en una cultura que quiero, como a todas las demas. La identidad es trans-cultural y los sentimientos optativos (mono-culturales, si se quiere, cada cual con su proyecto vital). Mis sentimientos van con el planeta. Vaya donde vaya me siento en casa.
¿Que te hace pensar que todos los que han sufrido esto reaccionan igual?
Hay ejemplos asombrosos de compasión, sabiduría y comprensión humanas. Pero no salen en la tele, es cierto. No caben en la agenda del terror, del miedo, del odio y la ignorancia. No caben en la agenda de la venganza, de devolverla. De la humillación.
¿Hace falta decir que matar es un error? El peor de los errores. Y matar por ideas (un pais, una religion, un no se que) es un absurdo error.
¿No puedo reaccionar como quiera? Con respeto y cariño. Pero como soy yo. Y no como los mass-media me dictan.
Acción-reacción. ¿Hasta cuando?
Tenemos la obligación de buscar soluciones. Y si uno tiene una vida pública el doble. Y si es sabio y tiene experiencia vital el triple. Vivir es un milagro, una bendición, y una responsabilidad.
¿No lo consiguió Blair?¿A que esperamos? El ejército británico se cebo con la población irlandesa. Son famosas la masacres. Es algo que no ha sucedido en esta locura. Esta locura tiene otros obstáculos quizás peores. Pero en la base no hay muchas diferencias.
versículo japones…
http://www.iraqbodycount.org/
Nuestra civilización nació aquí. No hace mucho, apenas 6.000 años. La escritura. Y todo cambió. Mesompotamia. El mediterraneo.
Todos los bañados por el mediterraneo son íntimos hermanos. Comparten una misma cultura.
Monday 22 September: 38 dead
Juan Luis, Albert,
… Juan Luis,
Hombre… yo me preguntaría porque medios tan poco subversivos y respetables como la agencia Reuters, Financial Times o Le Monde utilizan todos la misma terminología.
… Albert,
¡No sé donde meterme..!
En teoría, lo del Mediterráneo tiene su encanto cultural, en efecto. En la práctica, un marroquí de Rabat, un murciano de Cartagena, un turco de Estambul, un francés de St.Tropez, no siempre tienen la misma sensibilidad. Dicho esto… algo tenemos en común, quizá,
Q.-
perhaps…
Song of the Answerer, Walt Whitman
de putas y reyes,
de asesinos y asesinados,
de teorias…
de practicas..
Hombre Q. ¿Hay algo más reaccionario que el eufemismo y el no llamar a las cosas por su nombre (es decir, ocultar la realidad). Yo no llamo serios a medios que hacen eso. Tendrán otras virtudes, supongo…
Juan Luis,
Ahí quería llegar yo… al 99.99 % (¿o debo decir al 100%) los medios españoles coinciden en afirmar que ETA es una banda de criminales, una gentuza desalmada y asesina.
Cada quinquenio (aproximadamente) alguien «descubre» que la BBC, Le Monde, Financial Times, etc., etc., llaman a la misma ETA «organización separatista». Y siempre hay alguien que pone el grito en el cielo.
Bueno… lo que yo deseo subrayar es algo muy simple, pero sintomático, para mí: NO SE HA UTILIZADO LA MISMA ENERGÍA, NI LAS MISMAS CANTIDADES DE DINERO, NI LA MISMA ORQUESTACIÓN MEDIÁTICA, PARA INTENTAR EXPLICAR A LOS MEDIOS DE INFLUENCIA INTERNACIONAL LO QUE PARECE EVIDENTE EN TODA ESPAÑA…
Y, hélas, ese desinterés, es por sí solo una VICTORIA DE LA BANDA CRIMINAL. A las pruebas me remito: «banda separatista..».
Ese mismo desinterés por ganar esa batalla, al menos, coincide con las riadas de hipocresía con las que unos y otros se cubren la cara de granito con la mentira atroz de incontables mentiras ideológicas. HIPOCRESÍA QUE NO CONSIGUE ENGAÑAR NI AL HOMBRE DE LA CALLE NI A LOS PERIODISTAS EXTRANJEROS, QUE BIEN A LAS CLARAS COMPRENDEN LA HIPOCRESÍA PAVOROSA DE LA QUE HACEN GALA UNOS Y OTROS…
¿Me perdonarás si tras esta larga filípica no vuelva a dar más explicaciones? ¿Queda clara mis postura? Me gustaría pensarlo. Vaya usted a saber…
Q.-