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Rue de Steinkerque, 9 marzo 2011. Foto JPQ.
Catástrofe anticipada por Le Monde.
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Derrotada por la selección nacional de Ucrania, la selección francesa de fútbol volvería a convertirse en un “espejo” del “declive” y la profunda crisis moral de Francia. Le Figaro, Un désastre dans la plus pure lignée de ceux auxquels l’équipe de France a habitué ses supporteurs ces dernières années.
Por mi parte, llevo varios años intentando fotografiar la metamorfosis de Francia a través de quienes intentan integrarse consumiendo los despojos de ese espectáculo de ¿comunicación? ¿incomunicación? de masas:
- El último partido del año… en París.
- El fútbol, la moda, el desarraigo, la publicidad, los suburbios, las crisis.
- París, noche de fútbol, en el metro.
- Pareja y madre con niños, orgullosos bandera española.
- España – Francia, el fútbol y las banderas de nuestros padres.
- Madre francesa con niñas, orgullosa de su bandera nacional.
- En París, los franceses de origen magrebí y africano, con España.
- España – Francia… “¡Se van a enterar los españoles..!”.
- Francia, fútbol, mestizaje y violencia social.
- Francia, Egan-Jones, fútbol y degradación cota financiera.
- El fútbol ilumina el estado moral de Francia.
- Fotografía y París en este Infierno.
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Le Monde, 15 / 16 noviembre 2013
La France, au miroir de son équipe de foot
Vendredi 15 et mardi 19 novembre, l’équipe de France de football joue donc son avenir lors des deux matchs de barrage contre l’Ukraine qui lui permettront, ou non, de se qualifier pour le Mondial de 2014 au Brésil.
Si qui que ce soit l’ignore encore, il n’en sera plus de même dans quelques jours : en cas de victoire du » onze » tricolore – et plus encore en cas de défaite –, l’on imagine déjà l’avalanche de commentaires de toute nature, sportifs ou philosophiques, politiques ou sociologiques, peut-être bien même psychanalytiques ! Tant le sport en général et le football en particulier apparaissent comme le révélateur, anecdotique, certes, mais impitoyable, de l’esprit des nations. Cela ne date pas d’hier – et n’est pas réservé à la France. Mais, depuis quinze ans, les performances de notre équipe de football reflètent fidèlement l’état du pays, de ses rêves fugaces autant que de son pessimisme insondable, de ses victoires improbables ou de ses étranges défaites.
Personne n’a oublié ce fameux mois de juillet 1998 qui vit Zinédine Zidane et ses camarades remporter pour la première fois une Coupe du monde.
Cette équipe » black-blanc-beur » avait paru symboliser, l’espace d’un été, une France soudée et conquérante, talentueuse et modeste, capable de faire de son métissage une force collective. L’économie nationale retrouvait une croissance à plus de 3 %, la courbe du chômage s’inversait, et le président et le premier ministre qui cohabitaient à l’époque, MM. Chirac et Jospin, atteignaient des popularités record.
Depuis, la dégringolade de l’équipe de France semble une métaphore cruelle de celle du pays. En quelques années, elle est passée de la 2e à la 21e place au classement mondial de la FIFA, cette agence de notation du football mondial aussi sévère que Standard & Poor’s.
Tout y a contribué. Le » coup de boule » de Zidane lors de la finale inespérée au Mondial 2006. Les sifflets qui accueillirent La Marseillaise lors d’un match entre la France et la Tunisie au Stade de France en 2008. La main frauduleuse de Thierry Henry qui permit, il y a quatre ans, la qualification pour le Mondial 2010. La débâcle morale et sportive qui s’ensuivit en Afrique du Sud et tourna au psychodrame national. Sans compter les piètres prestations de ces dernières années, sur le terrain.
Ce qui avait été adulé fut, dès lors, vilipendé. Talents trop gâtés et trop vite gâchés, personnalités médiocres, ego tourmentés, salaires de stars que ne justifieraient, aux yeux des Français englués dans la crise, que des résultats éclatants, jeu poussif, effort collectif intermittent ou absent : l’on est passé de l’enthousiasme au désamour, de l’union nationale à la démobilisation, de la fierté à l’indifférence, voire au mépris.
Les Bleus offrent donc un reflet saisissant du malaise protestataire qui taraude le pays, ils nourrissent un plaisir presque masochiste pour l’autodénigrement. Et, comme souvent en France, l’on s’en remettra à un joueur d’exception, un homme providentiel, pour sortir de l’ornière. Hier, ce furent Michel Platini ou Zinédine Zidane ; aujourd’hui, le » sauveur » supposé s’appelle Franck Ribéry.
En cas d’échec, lui et ses camarades seront voués aux gémonies. En cas de succès, il leur faudra encore beaucoup d’efforts et de panache, dans six mois au Brésil, pour que les Français retrouvent le chemin de la confiance.
Antonio says
No me gusta el futbol (increible¡¡¡ verdad?)…pero Paris, je t’aime!!!
Saludos.
JP Quiñonero says
Antonio,
Ay, esta ciudad seduce, efectivamente, para mal y para bien; incluso para muy bien, si me apuras, si,
Q.-
Jordi says
Luego diremos que en Espanya somos un desastre porque todo lo basamos a lo que pasa en el futbol. Como dicen por estas tierras, everywhere they cook beans!
JP Quiñonero says
Jordi,
Sutil advertencia, quizá imprescindible, en efecto. Dicho eso… echo en falta imágenes del personal que frecuenta los arrabales del futbol, quizá nos dijeran cosas que no conseguimos conocer y pudieran sernos preciosas…
Q.-
Jordi says
Pues nada, a que esperas para pillar entradas al PSG-Marsella y tomarlas?
JP Quiñonero says
Jordi,
En eso estoy. Ahora que no nos oye nadie: la reventa me proporciona unos ingresos que no consigo como fotógrafo de bodorrios y entierros, oye,
Q.-