Tren de cercanías Barcelona / Blanes, 27 agosto 2012. Foto JPQ.
Para Proust, el gorjeo de las adolescentes en flor es comparable al instrumento musical de los ángeles de Bellini.
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En su música se confunden la materia impuesta por su “provincia original”, los “materiales locales”, y el genio individual que trabaja la piedra, el mármol, la arcilla o la sonoridad de la lengua del país natal, la heimat, la casa o la morada íntima del ser en el lenguaje heideggeriano.
Los contornos del cuerpo femenino conducen al misterio de la creación, el origen del mundo. El gorjeo de las adolescentes en flor -a la manera del gorjeo de un mirlo en las Memorias de Chateaubriand- confiere a esa música celestial que entonan sus labios el fulgor de la materia original, que el artista genuino trabajará plegándose a sus entonaciones más íntimas, hasta alumbrar una obra que ilumina los dones de la tierra, sus semillas y su genio propio:
… il y avait dans le gazouillis de ces jeunes filles des notes que les femmes n’ont plus. Et de cet instrument plus varié, elles jouaient avec leurs lèvres, avec cette application, cette ardeur des petits anges musiciens de Bellini, lesquelles sont aussi un apanage exclusif de la jeunesse. Plus tard ces jeunes filles perdraient cet accent de conviction enthousiaste qui donnait du charme aux choses les plus simples, soit qu’Albertine sur un ton d’autorité débitât des calembours que les plus jeunes écoutaient avec admiration jusqu’à ce que le fou rire se saisît d’elles avec la violence irrésistible d’un éternuement, soit qu’Andrée mît à parler de leurs travaux scolaires, plus enfantins encore que leurs jeux, une gravité essentiellement puérile; et leurs paroles détonnaient, pareilles à ces strophes des temps antiques où la poésie encore peu différenciée de la musique se déclamait sur des notes différentes.
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De même nos intonations contiennent notre philosophie de la vie, ce que la personne se dit à tout moment sur les choses. Sans doute ces traits n’étaient pas qu’à ces jeunes filles. Ils étaient à leurs parents.
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Enfin plus générale encore que n’est le legs familial était la savoureuse matière imposée par la province originelle d’où elles tiraient leur voix et à même laquelle mordaient leurs intonations. Quand Andrée pinçait sèchement une note grave, elle ne pouvait faire que la corde périgourdine de son instrument vocal ne rendît un son chantant, fort en harmonie d’ailleurs avec la pureté méridionale de ses traits ; et aux perpétuelles gamineries de Rosemonde, la matière de son visage et de sa voix du Nord répondaient, quoi qu’elle en eût, avec l’accent de sa province. Entre cette province et le tempérament de la jeune fille qui dictait les inflexions je percevais un beau dialogue. Dialogue, non pas discorde. Aucune ne saurait diviser la jeune fille et son pays natal. Elle, c’est lui encore. Du reste cette réaction des matériaux locaux sur le génie qui les utilise et à qui elle donne plus de verdeur ne rend pas l’œuvre moins individuelle, et que ce soit celle d’un architecte, d’un ébéniste, ou d’un musicien, elle ne reflète pas moins minutieusement les traits les plus subtils de la personnalité de l’artiste, parce qu’il a été forcé de travailler dans la pierre meulière de Senlis ou le grès rouge de Strasbourg, qu’il a respecté les nœuds particuliers au frêne, qu’il a tenu compte dans son écriture des ressources et des limites, de la sonorité, des possibilités, de la flûte ou de l’alto… MP, Recherche… Étendu sur la falaise.
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Las negritas son mías.
- París, Proust. Albertine, maniquíes y princesas durmientes en el bosque encantado del tiempo.
- París, Proust. Velázquez, la nuca de Albertine y la inmortalidad del alma.
- París, Proust. Victoria contra la muerte, en los Campos Elíseos.
- París, Proust. Charlus en la Concorde, antesala del Infierno.
- París, Proust. Gilberte, Albertine, Odette y nuestra crucifixión.
- París, Proust. La huida de las adolescentes en flor y la crisis.
- París, Proust. Albertine y los abismos de la pasión.
- París, Proust. El lunar de Albertine, frente al mar y en la intimidad.
- París, Proust. El dandi y la cortesana, ante a Notre-Dame.
- París, Proust. El salón donde se cruzan los vivos y los muertos.
- París, Proust. La belleza, niñas, mujeres y brujas.
- París, Proust. Botticelli y el cuerpo mortal y rosa de Odette.
- París, Proust. Piernas cruzadas y fantasmas nocturnos.
- París, Proust. El bosque de las amazonas.
- París, Proust. Poseer a Madame, al anochecher, frente al lago.
- París, Proust. La pastelería y el sexo.
- París, Proust. El claro de luna y la crisis de nuestra civilización.
- Quiñonero en el hotel sadomasoquista de Proust.
- París, Proust. Mme de Guermantes, el buqué de flores y la creación.
- París, Proust. El pie y las artes de la seducción y el placer.
- París, Proust. St.-Augustin y el Ángel de la historia.
- París, Proust. St.-Lazare, prodigios e infierno.
- París, Proust. Esquina nocturna, 2.
- París, Proust. Tentaciones e inseguridad.
- París, Proust, rutas de Fortuny y Sara Bernhardt.
- París, Proust, despojos de un jardín legendario.
- París, Proust, esquinas nocturnas y spleen.
- Paris, Proust, esquina nocturna.
- La casa donde Proust escuchó la Sonate de Vinteuil.
- Peregrinaje a Balbec – Cabourg.
- Fotografía y París en este Infierno.
Antonio says
Perfecto retrato de la adolescencia J.P., algo ya lejano en el recuerdo para muchos….(entre los que me encuentro claro, muy a mi pesar).
Saludos.
JP Quiñonero says
Antonio,
Qué quieres… en el fondo, la adolescencia mítica e ideal de Proust también es algo así como un «estado mental», una «construcción de la mente» (por decirlo de alguna manera, pedante, en este caso), que cada cual cultiva a su manera, digo yo,
Q.-