Pont Neuf, 4 abril 2017. Foto JPQ.
El Sena, desde el Pont Neuf. Oreak… firma de un artista callejero, perseguido por…
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En su día, Louis Chevalier recordó el principio de tan melancólica historia:
Ahí comenzó el asesinato de París.
Éric Hazan, otro gran maestro, nos recuerda la briosa marcha del saqueo, la liquidación y el vandalismo que se ciernen sobre París, orquestado por la alcaldía de la ciudad y las grandes fortunas de Francia:
“Le vandalisme peut aussi être l’œuvre de riches hommes d’affaires. Ainsi plusieurs pièces maîtresses du patrimoine architectural parisien, comme la Samaritaine ou l’hôtel Lambert sont sacrifiées.”
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“L’hôtel vient d’être récuré avec une remarquable brutalité. On a gratté jusqu’à la dernière trace de patine, les portes sont peintes en rouge, l’ensemble a l’air neuf, un bon décorateur hollywoodien n’aurait pas fait mieux. La maison Chanel, propriété de la richissime famille Wertheimer, a ouvert dans la cour de l’hôtel un «magasin éphémère» pour y commercialiser ses dernières créations. Fermée au fond par un grand miroir, coiffée de structures métalliques (éphémères ?), cette cour est un bel échantillon du mauvais goût et de la vulgarité bourgeoise.”
“De toute façon le centre de Paris n’est plus fréquenté que par des touristes et des bourgeoises à sacs Vuitton, et que son sort ne nous concerne donc pas. C’est une erreur. La vente de la ville historique à des incultes cyniques entraîne des dégâts irréparables. Or, un jour, le peuple reprendra possession de ce qui lui appartient. Agissons vite pour éviter qu’il ne retrouve ses monuments vandalisés par l’action conjointe de la Mairie de Paris et des plus grandes fortunes de France…” Liberation, 24 abril 2017. Éric Hazan, Paris bradé, Paris vendu, Paris saccagé.
Las negritas son mías.
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