“La fragmentación cultural de la sociedad vasca sigue siendo excepcionalmente alta. Y puede precipitar sobresaltos de nuevo cuño” [ .. ] “Una sociedad dividida en dos frentes irreconciliables” [ .. ] “Es posible que socialistas y nacionalistas vuelvan a entenderse” [ .. ]
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La société basque toujours aussi divisée
Sud Ouest, 3 marzo 09. Anne-Marie Bordes
Les élections régionales de dimanche illustrent une fois de plus la division de la société basque espagnole entre deux fronts apparemment irréconciliables, nationalistes et constitutionnalistes, derrière lesquels se rangent les deux grands partis nationaux espagnols, PP et PSOE.
Les nationalistes basques de tous bords, associés à leurs alliés traditionnels de la Gauche unie, alignent 37 sièges sur 75, soit un de moins qu’il n’en faut pour atteindre la majorité absolue. Alors que les constitutionnalistes alliés au tout nouveau parti Union Progrès Démocratie (UPyD, nationaliste espagnol) atteignent le cap fatidique.
Bien que vainqueur du scrutin (30 sièges sur 75), le président sortant Juan José Ibarretxe est donc sérieusement menacé de perdre la direction du gouvernement régional qu’il assume depuis dix ans. Mais il ne renonce pas.
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Il se pourrait aussi qu’à terme nationalistes du PNV et socialistes finissent par s’entendre. Les dirigeants socialistes espagnols ont donné carte blanche (officiellement du moins) à Patxi Lopez pour entamer les négociations de son choix.
Les nouvelles perspectives offertes au PSOE en Euskadi auront permis au président Zapatero de sauver la face après son revers subi en Galice. Emilio Perez Touriño a perdu son fauteuil à la tête de la Xunta face aux « populaires », qui récupèrent leur mise perdue en 2005. Bonne affaire par contre pour Mariano Rajoy, leader du PP espagnol, un Galicien confronté à divers scandales internes et contesté dans ses propres rangs. Au Pays basque qui plus est, son parti détient la clef de l’alternance après trois décennies de prééminence nationaliste. [ .. ] [Sud Ouest, 3 marzo 09. Anne-Marie Bordes, La société basque toujours aussi divisée].
Aparentemente, Caína se porta bien… El problema vasco, a la luz de este Infierno.
- Euskadi en este Infierno.
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