Los redactores ¿franceses? de la biografía de Jorge Semprún están ocultando algunas páginas negras de la biografía del personaje.
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Elementos de juicio:
–Biografía de JS en Wikipedia, al día de hoy, 16 diciembre 2009.
–Discussion: Jorge Semprún en Wikipedia.
–Testimonio de Stéphane Hessel sobre el trabajo de Jorge Semprún en Buchenwald. Incluye la cita exacta del libro de Hessel hablando del comportamiento de Semprún y los comunistas en Buchenwald.
–Las reservas morales de Robert Antelme sobre Jorge Semprún y los comunistas, en Buchenwald. Incluye link a pdf con la confesión de Antelme al PCF, denunciando a JS como chivato, y amargado por su comportamiento en Buchenwald.
–Jorge Semprún, entre Buchenwald, Nada, la censura, la persecución ideológica, el ministerio y los consejos de administración audiovisuales. Incluye link con el documento donde se cuenta el trabajo de JS como censor político de Carmen Laforet, entre otros.
-Artículo de Monique Antelme denunciando las mentiras de JS e insistiendo en los chivatazos del dirigente comunista español, publicado en Le Monde el 8 de julio de 1998:
Jorge Semprun n’a pas dit la vérité
Monique Antelme est la veuve de Robert Antelme. En dénonçant notre « groupe », Semprun a trahi Robert Antelme
FEMME de Robert Antelme pendant quarante-deux années, je confirme que Jorge Semprun était présent, contrairement à ce qu’il vient d’affirmer dans votre page « Débats », à la réunion du 7 mars 1950 du Parti communiste, réunion au cours de laquelle nous avons été exclus, Robert Antelme, Bernard Guillochon et moi-même.
Je confirme que Perlican, secrétaire de la section du 6e arrondissement du PC, a lu, au cours de cette réunion, un rapport infamant, dirigé principalement contre Robert Antelme, et présenté comme ayant pour auteur Jorge Semprun.
J’aurais souhaité ne pas intervenir dans cette histoire sordide qui a tant fait souffrir Robert Antelme, mais les propos de Semprun, dans Le Monde du 26 juin, m’y obligent.
En dénonçant ce qu’on appelle abusivement « le groupe de la rue Saint-Benoît », Semprun a trahi Robert, il a trahi l’amitié.
Dans cette histoire, il faut distinguer deux choses. Dans sa décIaration peu claire, Semprun fait l’amalgame, sans doute pour mieux se disculper. L’une est le désaccord de Robert Antelme et de Dionys Mascolo sur la méthode de critique qui régnait alors dans le PC, désaccord exprimé par eux, clairement, à l’intérieur du Cercle des critiques du PC (voir la revue Lignes, no 33, mars 1998).
L’autre est une conversation de bistrot qui s’est tenue en mai 1949, à la suite d’une réunion de cellule, au cours de laquelle ont été évoquées les questions de la littérature, de la méthode de critique dans le PC, et où nous avons tous joyeusement (et Jorge Semprun avec nous) tapé sur la tête de certains dirigeants du PC.
La phrase, jamais répétée par nous pour que notre ami Eugène Mannoni, qui l’a prononcée, ne perde pas son travail il était journaliste à Ce soir , et par ceux de la section du 6e , parce qu’ils n’osaient pas : « Casanova est un grand mac », a cependant mis le feu aux poudres.
C’est cette conversation, dont les termes ont été répétés par Semprun à Jacques Martinet, alors secrétaire de notre cellule et membre de la section, puis répétés par ce Martinet à Arthur Kriegel, secrétaire de cette section du PC du 6e arrondissement, puis confirmés par Semprun à Kriegel, qui a entraîné l’exclusion du Parti communiste de Robert Antelme, Bernard Guillochon et moi-même.
Marguerite Duras et Dionys Mascolo ont été exclus avant nous, car ils avaient envoyé l’un et l’autre des lettres à la cellule : Marguerite, une lettre d’insultes au secrétaire Martinet ; Dionys, une lettre de démission pour raisons personnelles. « Exclus », car on ne quitte pas le Parti. Comme le dit très justement, et en soulignant, Dionys Mascolo dans son « mémoire justificatif » : « Ce sont les discussions ouvertes alors, auxquelles se sont mêlées des calomnies (…), qui ont abouti à l’exclusion de tous ceux qui avaient pris part à la conversation de mai 49, excepté Jorge Semprun lui-même et Eugène Mannoni. »
Robert Antelme ayant considéré, avec nous tous, que Semprun était un « mouchard », ce dernier a demandé que nous nous réunissions en une sorte de « jury d’honneur » afin qu’il puisse s’expliquer. Cette réunion (qualifiée de « fractionnelle » par les instances du Parti, ce qui aida à nous exclure !) eut lieu le 2 juin 1949 rue Saint-Benoît. Elle fut d’une violence terrible et n’aboutit à rien de nouveau, chacun restant sur ses positions.
Il faut lire, au sujet de ce qui précède, les deux « mémoires justificatifs » de Robert Antelme et de Dionys Mascolo. Je rappelle que celui de Robert me fut dicté moins de trois semaines après notre exclusion. Sa mémoire ne peut donc être prise en défaut. Maintenant, ils sont tous morts, Robert, Marguerite Duras, Bernard Guillochon, Dionys Mascolo, Eugène Mannoni. Je reste le seul témoin témoin bien insuffisant certes, mais qui n’invente rien.
Je voudrais ajouter que Robert Antelme a demandé, après notre exclusion, à deux reprises, à Jorge Semprun de le voir en tête à tête afin qu’il s’explique. Ils se sont vus deux fois. Jamais il ne s’est expliqué. Et, la seconde fois, ils se sont quittés sans se serrer la main.
Robert s’est toujours demandé : pourquoi ? La seule raison qu’il ait trouvée, je ne la dirai pas ici car ce n’est qu’une supposition de sa part. Mais leurs relations s’étaient dégradées, ou tout au moins espacées à la suite de l’affaire de la traduction du Stalingrad de l’écrivain allemand Théodore Plievier (1946). Les Editions de la Cité universelle (dirigées par Robert Antelme et Marguerite Duras) souhaitaient publier ce livre et avaient demandé à Jorge Semprun de se charger de la traduction. Il accepta volontiers, n’ayant pas de travail à cette époque, mais ne parvint pas à mener à bien cette tâche. Il avait été rémunéré à l’avance, et les Editions de la Cité périclitèrent. Ce n’est pas grave en soi de ne pas parvenir à exécuter un travail déjà payé, mais, apparemment, il le supporta mal.
Je voudrais dire, pour finir, que le ton du « mémoire justificatif » de Robert Antelme peut paraître un peu servile vis-à-vis du PC. Mais ce mémoire date de presque cinquante ans. Robert souhaitait se laver des horreurs qui lui étaient injustement imputées. Il souhaitait aussi être réintégré, ce qu’il refusa, cependant, un an plus tard (avril 1951), lorsque le nouveau secrétaire de notre cellule vint nous annoncer qu’avait été prise contre nous une mesure d’un an d’exclusion et que nous pouvions revenir.
Et puis il avait peur de perdre « les copains », « les copains » au coeur du Parti communiste j’en appelle à Jean-Pierre Vernant, qui sait ce que cela signifie , « les copains » du camp de concentration, sans lesquels il n’aurait pu survivre.MONIQUE ANTELME
Las negritas son mías.
La Memoria a la que alude Monique Antelme es la que justifica el link de esta entrada: Las reservas morales de Robert Antelme sobre Jorge Semprún y los comunistas en Buchenwald, donde se da el link con el pdf de la revista donde se publicó.
- Anales de Caina , Comunismo y Personajes en este Infierno.
Enrique says
Wikipedia es una catástrofe para el hombre contemporáneo y un alimento cultural de asnos y borricos. Allá se las componga el que tenga a esta web como referencia.
Robert says
Es una detalle de la historía, lo sé… en la verción francés, las tropas estadounidenses del general Patton le liberan del Campo de concentración, pero en la verción castellano no hay nota de los soldados estadounidenses 🙁
francés…….
Peu avant l’arrivée des troupes américaines du général Patton, il participe au soulèvement des déportés. Le camp est libéré le 11 avril 1945 ; Jorge Semprún est évacué le 26 et est de retour à Paris à la fin du mois.
castellano…………
En 1943, tras ser denunciado, es detenido, torturado y posteriormente deportado al Campo de concentración de Buchenwald, estancia que marcaría su posterior experiencia literaria y política. De hecho, recogerá en varios de sus libros su trabajo en la administración del campo. Tras su liberación, es recibido como un héroe en París, donde fija su residencia.
JP Quiñonero says
Robert,
Nooooo, no son detalles; son detalles básicos. Los redactores de las versiones castellana y francesa han contado lo que JS ha querido contarles, SILENCIANDO LAS VERSIONES DE LA MISMA HISTORIA CONTADAS POR LOS FAMILIARES DEL MISMO JS, SIN HABLAR DEL SILENCIO SOBRE EL COMPORTAMIENTO DE LOS COMUNISTAS EN BUCHENWALD…
Los hermanos de JS contaron en muchas ocasiones (como Carlos Semprún Maura recordó en muchas ocasiones, en sus libros, justamente) que la familia se quedó gratamente sorprendida al comprobar que JS regresó de Buchenwald “en muy buen estado de salud“. Los hagiógrafos hablan de “torturas”… de las que no hay ningún dato.
Si hay datos concretos de la amistad del padre de JS con el embajador de Francos en París. El padre de JS lo visitó para pedir ayuda para su hijo, en Buchenwald. Y el embajador de Franco en Paris, tras consultar con su colega en Berlín, le comentó a la familia Semprún que JS había encontrado en Buchenwald un “puesto” en el servicio de Arbeitstatistik… una “oficina”: ES LA MANERA FINA DE CONTAR QUE, EN VERDAD, JS TRABAJÓ COMO KAPO EN BUCHENWALD.
JS se ha pasado toda su vida intentando tapar esa realidad -confirmada por Hessel y Antelme– y está contando ahora con la complicidad de los redactores de Wikipedia, ocultando también ellos esa página negra de la historia de JS y de los comunistas que oficiaron como kapos en Buchenwald,
Q.-
maty says
Lo que digo siempre: quien va por la vida con la máscara de la ideología interpreta la realidad de un modo claramente distorsionado.
Gracias a Internet y a los buscadores, la verdad no puede ser silenciada como antaño, cuando el hecho informativo está en pocas manos, y además sectarias en general.
JP Quiñonero says
Maty,
La cosa es un poco más compleja y mucho más siniestra. Pero bueno,
Q
maty says
No siempre voy a escribir lo evidente, que luego decís que me repito: el comunismo es una ideología totalitaria, y como tal se comportan sus seguidores, trabajando conjuntamente para ocultar sus felonías.
En Occidente, ha evolucionado, se ha suavizado porque no le queda otra para poder entrar en el juego democrático. Ahora bien, si un día alcanza el poder, aplicará métodos totalitarios/autoritarios, violentando los derechos humanos y constitucionales de la ciudadanía, de ello no tengo duda alguna.
Para unos es el Estado, para otros es la Nación y para los de más allá es Dios es el concepto/idea sublimado, con lo que suelen caer en la maldad de devaluar la importancia del ser humano, de la persona, del ciudadano.
Al final es lo de siempre: dichas ideologías que intentan dar una explicación reduccionista de la realidad son propias de mentes incapaces de aceptar que la realidad es en extremo compleja y que no siempre hay un culpable.
Y ahora, muchos de la izquierda subliman a la Tierra (calentamiento y demás), despreciando, denigrando… a quien no comparta “su verdad”.
Nota: con todo, siempre es posible encontrar gente buena en ellas, pero son las menos. Bueno, es lo habitual, se tenga ideología o no, en estas sociedades que han perdido el norte, en las que impera “el todo vale”.
JP Quiñonero says
Maty,
Anda, anda…
Q.-